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Guy Hamilton



Date et Lieu de naissance : 24 septembre 1922 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 20 avril 2016 (Palma de Majorque, Espagne)
Nom Réel : Marvyn Ian Guy Hamilton

REALISATEUR
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1964 Goldfinger (Ian Fleming’s goldfinger) de Guy Hamilton avec Sean Connery, Honor Blackman & Gert Froebe
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1971 Les diamants sont éternels (diamonds are forever) de Guy Hamilton avec Sean Connery & Charles Gray
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1974 L’homme au pistolet d’or (the man with golden guns) de Guy Hamilton avec Roger Moore & Christopher Lee
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1977 L’ouragan vient de Navarone (force ten from Navarone) de Guy Hamilton avec Harrison Ford

Le nom de Guy Hamilton évoque aussitôt celui du plus célèbre agent secret de l’histoire du cinéma, James Bond. Né le 16 septembre 1922, le cinéaste britannique est en effet choisi pour réaliser quatre des aventures du fameux espion. Les deux opus interprétés par Sean Connery, «Goldfinger» (1964) et «Les diamants sont éternels» (1971) sont sans doute les meilleurs. Nul doute que le savoir-faire et la maîtrise technique du réalisateur n’aient largement contribué à la réussite de ces savoureuses parodies des films d’espionnage, mélange d’aventures, d’érotisme et d’humour décalé. Mais l’interprétation y est aussi pour beaucoup. On l’a souvent dit, Sean Connery a plus de charisme qu’un Roger Moore décontracté en diable, mais moins présent à l’écran. Conseillé par Guy Hamilton, qui l’incite à ne pas imiter son collègue, Roger Moore développe au moins son propre style dans les deux autres films de la saga dirigés par le réalisateur, «Vivre et laisser mourir» (1973) et «L’homme au pistolet d’or» (1974).

Ce solide métier, Guy Hamilton l’a acquis sur le tas. Entré dans le monde du cinéma dès l’adolescence, il tient d’abord le «clap», qui, durant un tournage, marque le début et la fin d’une prise. Il s’initie ensuite au montage puis, après la guerre, qu’il passe dans la Royal Navy, il croise le chemin du grand producteur Alexander Korda, qui l’engage comme troisième puis premier assistant-réalisateur. Guy Hamilton l’a lui-même reconnu, cette école de l’assistanat est la meilleure formation pour un apprenti réalisateur. Le futur cinéaste s’y familiarise avec tous les aspects de son futur métier et apprend au contact des metteurs en scène chevronnés, mais aussi, comme l’a confessé Guy Hamilton, à celui des réalisateurs moins doués, dont les erreurs montrent ce qu’il ne faut pas faire. On le voit, Guy Hamilton sait faire un film, avec une intuition sûre et une technique sans faille. Il est donc plus un solide artisan qu’un véritable créateur. Mais le cinéma, Art du divertissement, doit sans doute autant aux bons ouvriers de l’écran qu’aux génies. Après être resté assistant une dizaine d’années, Guy Hamilton passe à la réalisation en 1952. Passant volontiers d’un genre à l’autre, il dirige alors des films policiers, comme «L’assassin a de l’humour» (1952), qui marque ses débuts derrière la caméra, ou «Un inspecteur vous demande» (1954), avec Alastair Sim, un grand acteur, alors très populaire outre-Manche.

Guy Hamilton s’essaie aussi au film de guerre, avec «Les indomptables de Colditz» (1954), où l’on retrouve John Mills et Bryan Forbes, puis plus tard, un film très coûteux, «La bataille d’Angleterre» (1969), à la gloire de l’aviation britannique, et aborde le film en costumes, dirigeant Burt Lancaster et Kirk Douglas dans «Au fil de l’épée» (1958), qui relate avec brio les aventures d’un esprit rebelle, à sa famille et à son pays. Le réalisateur se lance même dans la comédie musicale, avec «Charley Moon» (1956), un genre dans lequel il ne semble pas très à l’aise. Guy Hamilton termine sa carrière par des adaptations somptueuses, mais sans grand relief, de romans d’Agatha Christie, comme «Le miroir se brisa» (1979) et «Meurtre au soleil» (1981), qui rassemblent une pléiade de vedettes. Auréolé du prestige acquis dans la réalisation de «James Bond» devenus des films cultes, il est pressenti pour diriger «Superman» (1979), puis «Batman» (1989). Si ces projets ont échoué, c’est notamment en raison, semble-t-il, des prétentions financières du réalisateur. Après une retraite de près de 30 années, Guy Hamilton s’éteint le 20 avril 2016, à Palma de Majorque.

© Jean-Pascal LHARDY

copyright
1940Untel père et fils – de Julien Duvivier avec Raimu
    Seulement assistant réalisateur
1947Je suis un fugitif ( they made me a fugitive / I became a criminal ) de Alberto Cavalcanti avec Trevor Howard
    Seulement assistant réalisateur
Mon propre bourreau ( mine own executioner ) de Anthony Kimmins avec Burgess Meredith
    Seulement deuxième assistant réalisateur
1948Anna Karénine ( Anna Karenina / Tolstoy’s Anna Karenina ) de Julien Duvivier avec Vivien Leigh
    Seulement assistant réalisateur
Première désillusion ( the fallen idol / the lost illusion ) de Carol Reed avec Michèle Morgan
    Seulement assistant réalisateur
1949Rue interdite ( Britannia Mews / the forbidden street / affairs of Adelaide ) de Jean Negulesco avec Maureen O’Hara
    Seulement assistant réalisateur
Le troisième homme ( the third man ) de Carol Reed avec Alida Valli
    Seulement assistant réalisateur
L’ange à la trompette ( the angel with the trumpet / angel with a trumpet ) de Karl Hartl & Anthony Bushell avec Maria Schell
    Seulement assistant réalisateur
1950Secret d’état ( state secret / the great manhunt ) de Sidney Gilliat avec Glynis Johns
    Seulement assistant réalisateur
Home at seven / Murder on Monday – de Ralph Richardson avec Margaret Leighton
    Seulement assistant réalisateur
1951Le banni des îles ( outcast of the islands ) de Carol Reed avec Wendy Hiller
    Seulement assistant réalisateur
L’odyssée de l’African Queen / La Reine Africaine ( the African Queen ) de John Huston avec Katharine Hepburn
    Seulement assistant réalisateur
1952L’assassin a de l’humour ( the ringer / the gaunt stranger ) de Guy Hamilton avec Mai Zetterling
1953L’intrus / Le visiteur nocturne ( the intruder ) de Guy Hamilton avec Jack Hawkins
1954Un inspecteur vous demande ( an inspector calls ) de Guy Hamilton avec Alastair Sim
Ceux de Colditz / Les indomptables de Colditz / La grande évasion ( the Colditz story ) de Guy Hamilton avec John Mills
    + adaptation & scénario
1956Charley moon – de Guy Hamilton avec Dennis Price
1957Manuela fille de rien ( Manuela / stowaway girl ) de Guy Hamilton avec Elsa Martinelli
    + scénario
1958Au fil de l’épée / Le disciple du diable ( the devil’s disciple ) de Guy Hamilton avec Burt Lancaster
1959Un brin d’escroquerie ( a touch of larceny ) de Guy Hamilton avec James Mason
    + scénario
1960Le meilleur ennemi ( i due nemici / the best of enemies ) de Guy Hamilton avec David Niven
1963L’affaire Winston / Entre deux feux ( man in the middle / the Winston affair ) de Guy Hamilton avec Robert Mitchum
1964Goldfinger ( Ian Fleming’s goldfinger ) de Guy Hamilton avec Sean Connery
The party’s over – de Guy Hamilton avec Oliver Reed
1966Mes funérailles à Berlin ( funeral in Berlin ) de Guy Hamilton avec Michael Caine
1969La bataille d’Angleterre ( battle of Britain ) de Guy Hamilton avec Laurence Olivier
1971Les diamants sont éternels ( diamonds are forever / Ian’s Fleming’s diamonds are forever ) de Guy Hamilton avec Sean Connery
1972Vivre et laisser mourir ( live and let die / Ian Fleming’s live and let die ) de Guy Hamilton avec Roger Moore
    Prix du meilleur film aux Evening Standard British Film Awards, Grande-Bretagne

DO Bond 1973 : The lost documentary – de Chris Doll avec Jane Seymour
    Seulement apparition
1974L’homme au pistolet d’or ( the man with golden guns / Ian Fleming’s the man with the golden gun ) de Guy Hamilton avec Christopher Lee
1976L’espion qui m’aimait ( the spy who loved me / Ian Fleming’s the spy who loved me ) de Lewis Gilbert avec Barbara Bach
    Seulement réalisation de quelques scènes – Non crédité
1977L’ouragan vient de Navarone ( force ten from Navarone ) de Guy Hamilton avec Harrison Ford
1979Le miroir se brisa ( the mirror crack’d ) de Guy Hamilton avec Elizabeth Taylor
1981Meurtre au soleil ( evil under the sun ) de Guy Hamilton avec Peter Ustinov
1985Remo sans arme et dangereux ( Remo Williams : The adventure begins ) de Guy Hamilton avec Fred Ward
1988Sauf votre respect ( try this one for size ) de Guy Hamilton avec David Carradine
    Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil
Fiche créée le 22 avril 2016 | Modifiée le 28 août 2025 | Cette fiche a été vue 24640 fois
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