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Anita Ekberg



Date et Lieu de naissance : 29 septembre 1931 (Malmö, Suède)
Date et Lieu de décès : 11 janvier 2015 (Rocca di Papa, Italie)
Nom Réel : Kerstin Anita Marianne Ekberg

ACTRICE
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1956 Les évadés de l’enfer (back from eternity) de John Farrow avec Robert Ryan, Rod Steiger & Fred Clark
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1957 Valerie – de Gerd Oswald avec Anthony Steel, Sterling Hayden, Peter Walker, Robert Adler & Jerry Barclay
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1959 La douceur de vivre (la dolce vita) de Federico Fellini avec Marcello Mastroianni & Lex Barker & Alain Cuny
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1961 Les mongols (i mongoli) de André De Toth, Riccardo Freda & Leopoldo Savona avec Jack Palance & Franco Silva

«Marcello, Marcello, come here»: cet appel résonne pour toujours à l’oreille du cinéphile. La traîne d’une longue robe noire, qui nage sur les eaux de la fontaine de Trevi, un visage sensuel offert à l’averse ruisselante, une crinière blonde déroulée sur les épaules nues... c’est la miraculeuse image de cinéma de «La dolce vita» (1959) de Federico Fellini. Et c’est le triomphe de Anita Ekberg, la femme d’un film, la femme d’une séquence légendaire, qui marquera à jamais le cœur et l’esprit de tous les amoureux du cinéma. Et il est bien vrai que Anita Ekberg, née le 29 septembre 1931 à Malmö, en Suède, sera toujours plus un «sex-symbol» qu’une actrice.

Blonde et sculpturale, elle fut surnommée Miss Iceberg par Frank Sinatra, un homme à femmes qui rend ainsi hommage à sa faculté de faire fondre les hommes. C’est cette plastique impeccable qui lui vaut d’être élue Miss Suède, en 1951, et force est de constater que des recherches poussées ne donnent aucun renseignement quant à une éventuelle organisation, la même année, d’un concours «Miss Univers» auquel elle aurait soi-disant participé. Restant en Amérique, Anita Ekberg devient mannequin et remplace Marilyn Monroe dans le show télévisé de Bob Hope. Remarqué par Howard Hughes, elle signe un contrat sous son égide, qui ne mène nulle part. C’est à la Universal qu’elle fait des débuts, avant que John Wayne, qui coproduit le film, lui offre son premier vrai rôle, celui d’une Chinoise, dans «L’allée sanglante» (1955) de William A. Wellman. Durant cinq ans, sa carrière se développe à Hollywood. Elle est la princesse Kouraguine, dans le «Guerre et paix» (1956) de King Vidor. Elle est aussi la faire-valoir pulpeuse de films d’aventures, comme «Les échappés du néant» (1956) de John Farrow, où elle fait partie des rescapés d’un crash d’avion dans une jungle peuplée de cannibales ou «Zarak le valeureux» (1956) de Terence Young, où elle fait perdre la tête à Victor Mature. Elle se permet de jouer son propre rôle, dans «Un vrai cinglé de cinéma» (1956) auprès d’un Jerry Lewis qui rêve de rejoindre une certaine Anita, star d’Hollywood. Comme si aucun personnage de fiction ne pouvait rivaliser avec l’érotisme somptueux de Anita Ekberg. Comme si elle était, à la ville comme à l’écran, sa composition la plus achevée.

Et puis c’est «La dolce vita» et Federico Fellini, qu’elle retrouve à deux reprises, pour «Les clowns», en 1970, et «Intervista», en 1987, où, à nouveau, elle se contente d’être elle-même, retrouvant la fontaine de Trevi et Marcello Mastroianni. À partir du milieu des années 1960, elle tourne une série de films italiens, dont aucun ne mérite vraiment de rester dans les mémoires: la voilà donc droguée dans «Le cobra» (1966) de Mario Sequi; collaboratrice d’un archéologue à la recherche de la tombe d’un pharaon, interprété par Robert Taylor, dans «La sfinge d’oro» (1967); héritière d’un château peuplé de vampires dans «Malenka» (1968) de Amando De Ossorio; mère maquerelle dans un «giallio» sanglant, «Maison de rendez-vous» (1972) de Fernandino Merighi. Elle paraît aussi dans «Bambola» (1996) de Bigas Luna, et interprète une chanteuse amoureuse d’un nain dans «Le nain rouge» (1997) de Yvan Le Moine. À force de gaspiller son talent dans des films insipides, on finit par l’oublier. En 2009, victime d’une chute, l’actrice quitte son appartement, qui est incendié et cambriolé. En 2011, la star déchue et esseulée lance un véritable cri d’alarme: elle ne peut plus subvenir à ses besoins et doit faire appel à la fondation Federico Fellini. Et c’est le 11 janvier 2015 que Anita Ekberg décède près de Rome, à Rocca di Papa.

© Jean-Pascal LHARDY

copyright
1952Le gentilhomme de la Louisiane ( the Mississippi gambler ) de Rudolph Maté avec Tyrone Power
1953Deux nigauds chez Vénus ( Abbott and Costello goes to Mars / on to Mars / rocket and roll ) de Charles Lamont avec Bud Abbott
La séductrice aux cheveux rouges ( take me to town ) de Douglas Sirk avec Sterling Hayden
La légende de l’épée magique / L’épée magique ( the golden blade ) de Nathan Juran avec Rock Hudson
1955L’allée sanglante ( blood alley ) de William A. Wellman avec John Wayne
Artistes et modèles ( artists and models ) de Frank Tashlin avec Dean Martin
1956Guerre et paix ( war and peace ) de King Vidor avec Henry Fonda
Les évadés de l’enfer / Les échappés du néant ( back from eternity ) de John Farrow avec Robert Ryan
Un vrai cinglé de cinéma ( Hollywood or bust ) de Frank Tashlin avec Jerry Lewis
Un vol sensationnel ( man in the vault ) de Andrew V. McLaglen avec William Campbell
Zarak le valeureux ( Zarak ) de Terence Young avec Victor Mature
1957Police internationale ( pickup alley / Interpol ) de John Gilling avec Trevor Howard
Valerie – de Gerd Oswald avec Anthony Steel
À Paris tous les deux ( Paris holiday ) de Gerd Oswald avec Fernandel
Signes particuliers : Néant / L’énigme du diamant bleu ( the man inside ) de John Gilling avec Jack Palance
1958Le ballet du désir / La Vénus blonde ( screaming Mimi ) de Gerd Oswald avec Philip Carey
Sous le signe de Rome ( nel segno di Roma / sotto il segno di Roma / la regina del deserto ) de Guido Brignone avec Folco Lulli
Les trois etc. du colonel ( le tre eccetera del colonello ) de Claude Boissol avec Vittorio De Sica
1959La douceur de vivre ( la dolce vita ) de Federico Fellini avec Lex Barker
Le dernier train de Shanghai ( apocalisse sul fiume giallo ) de Renzo Merusi avec Georges Marchal
1960Petites femmes et haute finance ( anomina cocottes ) de Camillo Mastrocinque avec Francis Blanche
A porte chiuse – de Dino Risi avec Claudio Gora
1961Les mongols ( i mongoli ) de André De Toth, Riccardo Freda & Leopoldo Savona avec Pierre Cressoy
Boccace 70 ( boccacio 70 ) de Luchino Visconti, Federico Fellini, Mario Monicelli & Vittorio avec Peppino De Filippo
    Segment « Le tentazioni del dottor Antonio » de Federico Fellini
1962 DO Lyyke og krone – de Colbjörn Helander & Stein Sælen avec Eddie Constantine
    Seulement apparition
1963Appelez-moi Bwana / Appelez-moi chef ( call me Bwana ) de Gordon Douglas avec Bob Hope
Quatre du Texas ( four for Texas ) de Robert Aldrich avec Frank Sinatra
1964Bianco, rosso, giallo, rosa – de Massimo Mida avec Carlo Giuffrè
1965ABC contre Hercule Poirot ( the alphabet murders / the ABC murders ) de Frank Tashlin avec Tony Randall
Belles d’un soir / Parade d’amour ( das liebeskarussell ) de Alfred Weidenmann, Rolf Thiele & Axel von Ambesser avec Curd Jürgens
1966Comment j’ai appris à aimer les femmes ( das gewisse etwas der frauen / come imparai ad amare le donne ) de Luciano Salce avec Robert Hoffmann
Jerry sur la lune / Tiens bon la rampe Jerry ! ( way… way… out ) de Gordon Douglas avec Robert Morley
Scusi, lei è favorevole o contrario ? – de Alberto Sordi avec Dario Argento
Le cobra ( il cobra / the cobra / el cobra ) de Mario Sequi avec Dana Andrews
1967La sfinge d’oro / The glass sphinx / La esfinge de cristal – de Luigi Scattini avec Robert Taylor
Sept fois femme ( woman times seven ) de Vittorio De Sica avec Michael Caine
La nuit du grand massacre ( crónica de un atroco / la lunga notte di Tombstone ) de Jaime Jesús Balcázar avec Tomas Milian
1968Malenka (Malenka, la nipote del vampiro / Malenka : la sobrina del vampiro / la nipote del vampiro / the niece of the vampire / the vampire’s niece / bloody girl / fangs of the living dead / Malenka la risposta del vampiro / Malenka the vampire ) de Armando de Ossorio avec Gianni Medici
1969Mardi, c’est donc la Belgique ( if it’s Tuesday, this must be Belgium ) de Mel Stuart avec Ben Gazzara
Un sudario a la medida / Candidato per un assassinio / A candidate for a killing – de José Maria Elorrieta avec John Richardson
La mort sonne toujours deux fois ( blonde köder für den mörder / la morte bussa due volte / death knocks twice ) de Harald Philipp avec Dean Reed
Quella chiara notte d’ottobre – de Massimo Franciosa avec Venantino Venantini
1970Il divorzio – de Romolo Guerrieri avec Vittorio Gassman
Il debito coniugale – de Franco Prosperi avec Lando Buzzanca
Les clowns ( i clowns ) de Federico Fellini avec Pierre Etaix
1971Maison de rendez-vous ( casa d’appuntamento / the bogeyman and the french murders / murder in Paris / the Paris sex murders ) de Ferdinando Merighi avec Howard Vernon
La longue chevauchée de la vengeance ( la lunga cavalcata della vendetta / deadly trackers / long cavalcade of vengeance ) de Tanio Boccia avec Richard Harrison
1972Northeast of Seoul – de David Lowell Rich avec John Ireland
1974 CM Anno Schmidt – de Sebastian Schadhauser avec Rafael Alberti
1975El valle de las viudas / Das tal der tanzenden witwen / Valley of the dancing widows – de Volker Vogeler avec Georges Rigaud
1978La nonne qui tue / La petite sœur du diable ( suor omicidi ) de Giulio Berruti avec Massimo Serato
1979Nom de code : S.H.E. ( S+H+E: Security Hazards Expert ) de Robert Michael Lewis avec Omar Sharif
1982Cicciabomba – de Umberto Lenzi avec Dario Caporaso
1983 DO Zoom su Fellini – de Gianfranco Angelucci avec Terence Stamp
    Seulement apparition
1986Dolce pelle di Angela – de Andrea Bianchi avec Carlo Mucari
1987Intervista – de Federico Fellini avec Marcello Mastroianni
1991Il conte Max – de Christian De Sica avec Ornella Muti
Cattive ragazze – de Marina Ripa Di Meana avec Burt Young
1992Ambrogio – de Wilma Labate avec Roberto Citran
1996Bámbola – de Bigas Luna avec Stefano Dionisi
1997Le nain rouge – de Yvan Le Moine avec Michel Peyrelon
2003 DO Federico Fellini : Mit den augen der anderen – de Eckhardt Schmidt avec Dino De Laurentiis
    Seulement apparition
2008 DO Noi che abbiamo fatto la dolce vita – de Gianfranco Mingozzi avec Adriano Celentano
    Seulement apparition
AUTRES PRIX :
      
    Golden Globe du meilleur espoir féminin, USA ( 1956 )

    Prix Capri Legend aux prix Capri Hollywood de Capri, Italie ( 2003 )
Fiche créée le 6 novembre 2012 | Modifiée le 29 février 2024 | Cette fiche a été vue 14701 fois
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