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Barbara O. Jones



Date et Lieu de naissance : ? décembre 1941 (Dayton, Ohio, USA)
Date et Lieu de décès : 16 avril 2024 (Dayton, Ohio, USA)
Nom Réel : Barbara Olivia Minor

ACTRICE
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1976 Génération Proteus (demon seed) de Donald Cammell avec Julie Christie, Fritz Weaver & Lisa Lu
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1978 Bush Mama – de Hailé Gerima avec Johnny Weathers, Susan Williams, Cora Lee Day & Simmi Ella Nelson
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1990 Daughters of the dust – de Julie Dash avec Cora Lee Day, Alva Rogers, Trula Hoosier & Tommy Redmond Hicks
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2000 Maangamizi: The ancient one – de Martin Mhando & Ron Mulvihill avec Amandina Lihamba & Waigwa Wachira

C’est à Dayton dans l’Ohio, que Barbara Olivia Minor voit le jour en décembre 1941, elle a deux frères Raymond et Marlon. Elle suit sa scolarité à la «Roosevelt High School». Sa mère y exerce le métier de professeur de commerce mais elle est aussi une personnalité à la fin des années 1960, en travaillant pour la station locale WDAO sous le nom de Bobbie Montgomery. Barbara fréquente également l’Antioch College avant de se rendre en Californie.

Surtout connue pour son travail dans les films du mouvement LA Rebellion dirigés par des cinéastes noirs des années 1970. Barbara O. Jones tourne en 1973, pour Hailé Gerima, pour incarner une femme emprisonnée luttant pour la justice sociale dans le court métrage «Child of resistance», son personnage est inspiré par la militante, professeure de philosophie et écrivaine Angela Davis. En 1979, elle retrouve le cinéaste éthiopien pour jouer une bénéficiaire de l’aide sociale qui subit une transformation idéologique, dans «Bush Mama». Les deux films sont réalisés à l’UCLA. L’actrice interprète aussi une religieuse ougandaise remettant en question sa foi dans le film étudiant de 13 minutes de Julie Dash, «Journal d’une nonne africaine» (1977), adaptation d’une nouvelle de Alice Walker. Elle retrouve Julie Dash pour être Yellow Mary, une prostituée qui revient une dernière fois en 1902 sur l’île de Gulah au large des côtes de Géorgie où vit toute sa famille, dans «Daughters of the dust» (1990). Présenté au festival de Sundance, ce film est le premier long métrage américain réalisé par une femme noire à recevoir une sortie en salles générale. Il figure sur la liste «Sight & Sound» des plus grands films de tous les temps.

Parmis les autres films auxquels Barbara O. Jones participe, nous pouvons citer: «Black Chariot» (1970) de Robert Goodwin, où pour sa première apparition à l’écran elle est la petite amie de Bernie Casey, un film qui a pu se concrétiser grâce à des petits dons de la communauté noire; «A powerful thang» (1991), moyen-métrage de Zeinabu Irene Davis sur un couple d’afro-américain en quête d’intimité et d’amitié; «Génération Proteus» (1976), film d’horreur et de science-fiction signé Donald Cammell, avec Julie Christie en vedette; «Mute love» (1998), de Patrice Mallard, où elle est la mère d’une femme séropositive, Nicole Ari Parker, qui l’accueille dans sa maison alors que la maladie prend le contrôle; «Maangamizi: The ancient one» (2000) drame américano-tanzanienne de Martin Mhando et Ron Mulvihill où elle incarne une femme médecin américaine qui vient en Tanzanie pour travailler auprès de son amant tanzanien dans un hôpital pour handicapés mentaux.

Egalement mentionnée sous les noms comme Barbarao, Barbara-O ou BarbaraO, Barbara O. Jones apparaît dans la mini-série historique «Freedom Road» (1979) tirée du roman de Howard Fast et réalisée par Jan Kadar. Dans cette production pour la chaîne NBC, elle est la femme de Muhammad Ali qui interprète Gideon Jackson, un ancien esclave et soldat de l’Union, élu au Sénat américain. Pour la télévision, on la voit encore dans des épisodes de séries à succès, telles que: «Sur la piste des Cheyennes» (1976), «Laverne et Shirley» (1977), «Wonder woman» (1977), «Lou Grant» (1978) et «Matthew Star» (1981). Mère de trois enfants, Gina, William et D’hati, Barbara O. Jones décède le 16 avril 2024 à son domicile, dans la ville qui l’a vu naitre 82 ans plus tôt.

© Philippe PELLETIER – Remerciements à Ismaëli N’ZOBA

copyright
1970Black Chariot – de Robert Goodwin avec Bernie Casey
1973 CM Child of resistance – de Hailé Gerima
1976Génération Proteus ( demon seed ) de Donald Cammell avec Fritz Weaver
CM Journal d’une nonne africaine ( diary of an african nun ) de Julie Dash avec Barbara Young
1978Bush Mama – de Hailé Gerima avec Johnny Weathers
1984 CM Back inside herself – de S. Pearl Sharp
1990Daughters of the dust – de Julie Dash avec Cora Lee Day
1991A powerful thang – de Zeinabu Irene Davis avec John Earl Jelks
1996 CM The Johnson girls – de Iverson White
1998Mute love – de Patrice Mallard avec Otto Sanchez
1999The dream catcher – de Ed Radtke avec Maurice Compte
    Seulement assistante décors
2000Maangamizi: The ancient one – de Martin Mhando & Ron Mulvihill avec Amandina Lihamba
Fiche créée le 20 avril 2024 | Modifiée le 20 avril 2024 | Cette fiche a été vue 375 fois
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