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Diana Douglas



Date et Lieu de naissance : 22 janvier 1923 (Devonshire, Bermudes)
Date et Lieu de décès : 3 juillet 2015 (Woodland Hills, California, USA)
Nom Réel : Diana Love Dill

ACTRICE
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1952 Tempête sur le Tibet (storm over Tibet) de Andrew Marton avec Rex Reason & Strother Martin
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1955 La rivière de nos amours (the indian fighter) de André De Toth avec Kirk Douglas, Elsa Martinelli & Walter Matthau
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1982 La nuit des juges (the star chamber) de Peter Hyams avec Michael Douglas, Yaphet Kotto & Hal Holbrook
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2002 Une si belle famille (it runs in the family) de Fred Schepisi avec Kirk Douglas & Michael Douglas

Cette femme distinguée, au visage un peu froid, est sans doute plus connue en tant qu’épouse et amour de jeunesse de Kirk Douglas et mère de Michael Douglas que comme actrice. Née Diana Love Dill aux Bermudes, le 22 janvier 1923, Diana Douglas appartient à une famille de notables aisés. Elle commence sa carrière comme modèle, faisant à 20 ans la couverture du célèbre magazine Life. En 1942, après avoir suivi des cours de comédie à l’American Academy of Dramatic Arts, à New York, elle commence sa carrière à la MGM dans de petits rôles. Puis ses personnages s’étoffent et elle apparaît dans «Le signe du bélier» (1948) de John Sturges, où elle donne la réplique à Susan Peters qui, paralysée dans la vie après un accident de chasse, joue ici une infirme manipulatrice.

Dans «La maison des étrangers» (1949), un excellent film d’atmosphère de Joseph L. Mankiewicz, elle incarne la sœur de Richard Conte, avocat condamné à la prison, qui doit lutter contre la tyrannie de leur père, campé par le grand Edward G. Robinson. La voilà encore dans le rôle, assez effacé, de la femme de Lloyd Bridges qui, dans «The whistle of Eaton Falls» (1951) de Robert Siodmak, doit faire prospérer une minoterie sans pour autant mettre au chômage ses employés. L’année suivante, Andrew Marton lui offre un rôle plus intéressant dans «Tempête sur le Tibet», petit film d’aventures distribué par la Columbia, où elle interprète la veuve d’un pilote dont l’avion s’est perdu au-dessus de l’Himalaya, et qui finit par épouser son collègue, incarné par un acteur alors en vogue, Rex Reason.

Les producteurs considèrent décidément que la classe réservée de Diana Douglas sied bien aux films exotiques, puisqu’ils la distribuent encore dans «Roméo et Jeannette» (1952) de Rod Amateau, où elle a la vedette et qui se déroule dans un petit village des Indes, niché aux pieds d’une immense statue du fils du fondateur du jaïnisme. Elle retrouve ensuite son ex mari, Kirk Douglas, dans le superbe film de André De Toth, «La rivière de nos amours» (1955), un des grands classiques du western, où elle joue une émigrante, dont le mari a été tué durant la guerre de Sécession et qui éprouve de tendres sentiments pour l’éclaireur Johnny Hawks, Kirk Douglas. Puis Diana Douglas se tourne vers la télévision, qui va peu à peu l’accaparer, n’apparaissant sur le grand écran que de loin en loin. On l’aperçoit ainsi dans «Loving» (1969) de Irvin Kershner, avec Eva Marie Saint ou dans «Une si belle famille» (2002) de Fred Schepisi, où Kirk et Michael Douglas la rejoignent.

Sur le petit écran, Diana Douglas apparaît dans toutes les séries du moment: «Flipper le dauphin» (1964), «Kung fu» (1973), avec David Carradine, «Les rues de San Francisco» (1974), qui voient les débuts de son fils, «The cowboys» (1974), où elle a la vedette au côté de Moses Gunn, «La famille des collines» (1979), ou encore, entre beaucoup d’autres, le célèbre «Dynastie» (1981/83) ou la non moins mythique série «Urgences», où elle finit sa carrière en 2008. À Broadway, Diana Douglas tient un rôle important dans une pièce écrite et dirigée par Dore Schary, «The highest tree» (1959), avant de figurer aux côtés de Lauren Bacall dans l’adaptation de la célèbre pièce de Barillet et Grédy, «Fleur de cactus» (1965/68). On la voit enfin dans une pièce de Edward Albee, «Everything in the garden» (1967), mise en scène par Peter Glenville. C’est à Los Angeles que Diana Douglas s’éteint des suites d’un cancer le 3 juillet 2015.

© Jean-Pascal LHARDY

copyright
1942La flamme sacrée ( keeper of the flame ) de George Cukor avec Spencer Tracy
1946Un mariage à Boston ( the late George Apley ) de Joseph L. Mankiewicz avec Ronald Colman
1947Let’s live again – de Herbert I. Leeds avec John Emery
Le signe du bélier ( the sign of the ram ) de John Sturges avec Alexander Knox
1949La maison des étrangers / La maison de la haine ( house of strangers ) de Joseph L. Mankiewicz avec Edward G. Robinson
1951Quand la foule gronde ( the whistle at Eaton Falls / richer than the earth ) de Robert Siodmak avec Lloyd Bridges
1952Tempête sur le Tibet / Tempête sur le Thibet ( storm over Tibet ) de Andrew Marton avec Rex Reason
Roméo et Jeannette ( monsoon ) de Rodney Amateau avec George Nader
1955La rivière de nos amours / L’or des sioux ( the indian fighter ) de André De Toth avec Kirk Douglas
1969Infidélité ( loving ) de Irvin Kershner avec George Segal
1977Un autre homme, une autre chance – de Claude Lelouch avec James Caan
1980La malédiction du cobra ( jaws of satan / king Cobra ) de Bob Claver avec Fritz Weaver
1982La nuit des juges ( the star chamber ) de Peter Hyams avec Michael Douglas
1987Un ticket pour deux ( planes, trains and automobiles ) de John Hughes avec Steve Martin
1990Cold heaven – de Nicolas Roeg avec Mark Harmon
2002Une si belle famille / C’est de famille ! ( it runs in the family / family business ) de Fred Schepisi avec Kirk Douglas
2013 CM Machsom – de Joel Novoa avec Nick Greene
    Seulement patronage de la production
Fiche créée le 5 juillet 2015 | Modifiée le 14 mars 2019 | Cette fiche a été vue 9635 fois
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