CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Egon von Jordan
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Elsa Martinelli



Date et Lieu de naissance : 13 janvier 1935 (Grosseto, Italie)
Date et Lieu de décès : 8 juillet 2017 (Rome, Italie)
Nom Réel : Elsa Martinelli

ACTRICE
Image
1956 Donatella – de Mario Monicelli avec Gabriele Ferzetti, Walter Chiari, Gaby André & Abbe Lane
Image
1961 Hatari ! – de Howard Hawks avec John Wayne, Hardy Kruger, Gérard Blain & Red Buttons
Image
1963 Massacre pour un fauve (rampage) de Phil Karlson avec Robert Mitchum, Jack Hawkins & Sabu
Image
1966 Maroc dossier n° 7 (Maroc 7) de Gerry O’Hara avec Gene Barry, Leslie Phillips & Cyd Charisse

Elsa Martinelli naît le 13 janvier 1935 à Grosseto, en Italie, dans un milieu modeste. Dans la première moitié des années cinquante, elle se fait un nom dans l’univers de la mode. Ravissante, élancée et photogénique, elle est en effet un mannequin réputé et sa photo est publiée, entre autres, dans le célèbre magazine américain «Life».

En 1954, Elsa Martinelli débute au cinéma en faisant de courtes apparitions, notamment dans «Le rouge et le noir» de Claude Autant-Lara. Elle est ensuite remarquée par Kirk Douglas qui lui offre d’être sa partenaire, à Hollywood, dans le western qu’il produit: «La rivière de nos amours» (1955), réalisé par André De Toth. De retour en Italie, elle est la protagoniste de «La fille de la rizière» (1956) de Raffaello Matarazzo et «Donatella» (1956) de Mario Monicelli, qui lui permet de remporter un prix d’interprétation féminine au festival de Berlin. La jeune femme est définitivement lancée et elle devient une star. Par la suite, elle est notamment la partenaire de Trevor Howard dans «Manuela, fille de rien» (1957), John Derek dans «Les bateliers de la Volga» (1958), Georges Marchal dans «Le miroir aux alouettes» (1958) et enfin Laurent Terzieff et Jean-Claude Brialy dans «Les garçons» (1959).

Elsa Martinelli jouit d’un statut de vedette internationale et outre son pays natal, travaille aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. Elle est notamment délicieuse en photographe bouleversant le petit monde de John Wayne dans «Hatari!» (1961) de Howard Hawks. Dans un autre registre, elle est particulièrement touchante en fille-mère dans «La peau à vif» (1962) de Giuseppe Fina. Parmi ses autres films, nous pouvons citer: «Le Capitan» (1960) de André Hunebelle, «Et mourir de plaisir» (1960) de Roger Vadim, «Le Procès» (1962) de Orson Welles ou encore «La dixième victime» (1965) de Elio Petri. Dans la seconde moitié des années soixante, les propositions se font moins intéressantes et elle apparaît souvent dans des productions ne lui offrant pas l’opportunité de progresser. C’est peut-être André Cayatte qui lui offre son dernier rôle marquant dans «Les chemins de Katmandou» (1969), œuvre curieuse et mal accueillie à sa sortie. Elle y interprète un mannequin, mère du jeune héros incarné par Renaud Verley. Elle offre son charme et son talent à quelques cinéastes importants, parmi lesquels: Vittorio De Sica pour «Sept fois femme» (1967), Jean Aurel pour «Manon 70» (1966), Sergio Gobbi pour «Maldonne» (1968) et Albert Lattuada pour «L’amica» (1969). Ne désirant sans doute pas voir sa carrière sombrer dans la routine et la médiocrité, Elsa Martinelli s’éloigne progressivement des plateaux de cinéma. À partir des années soixante-dix, ses compositions se font de plus en plus rare. En 1992, elle fait une apparition dans «Banco pour un crime» de Eugene Levy, comédie sans intérêt également interprété par John Candy, et joue un dernier rôle dans la série télévisée «Orgoglio» en 2005.

En juin 1957, Elsa Martinelli devient comtesse en épousant Franco Mancinelli Scotti di San Vito, père de sa fille Christiana qui vient au monde en 1958. Deux ans après leur séparation en 1966, elle se marie avec le photographe Willy Rizzo qui la laissera veuve en février 2013. En 1995, l’actrice publie son autobiographie «Sono come sono. Dalla dolce vita e ritorno». Après une longue maladie, elle s’éteint discretement à son domicile romain de la Via Flaminia le 8 Juillet 2017.

© Marlène PILAETE & Pascal DONALD

copyright
1954Si vincessi cento milioni – de Carlo Moscovini & Carlo Campogalliani avec Armando Francioli
    Segment « L’indossatrice »
Le rouge et le noir – de Claude Autant-Lara avec Gérard Philipe
    Seulement apparition
1955La rivière de nos amours / L’or des sioux ( the indian fighter ) de André De Toth avec Kirk Douglas
1956La fille de la rizière ( la risaia ) de Raffaello Matarazzo avec Michel Auclair
Donatella – de Mario Monicelli avec Gabriele Ferzetti
    Ours d’Argent de la meilleure actrice au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne

Quatre filles ravissantes ( four girls in town ) de Jack Sher avec Sydney Chaplin
1957La Mina – de Giuseppe Bennatti avec Antonio Cifariello
Manuela fille de rien ( Manuela / stowaway girl ) de Guy Hamilton avec Trevor Howard
1958Les bateliers de la Volga ( i battellieri del Volga / Wolgaschiffer / prisoner of the Volga ) de Victor Tourjansky avec John Derek
Amour à Tunis ( Tunisi top secret ) de Bruno Paolinelli avec Massimo Serato
Le miroir aux alouettes / Côte d’Azur ( Costa Azzura ) de Vittorio Sala avec Georges Marchal
1959Les garçons ( la notte brava ) de Mauro Bolognini avec Laurent Terzieff
Adieu ma chérie ( ciao, ciao, bambina ) de Sergio Grieco avec Antonio Cifariello
1960Les plaisirs du samedi soir ( i piaceri del sabato notte ) de Daniele d’Anza avec Pierre Brice
L’inassouvie / Un amour à Rome ( un amore a Roma ) de Dino Risi avec Vittorio De Sica
Et mourir de plaisir – de Roger Vadim avec Mel Ferrer
Le capitan – de André Hunebelle avec Jean Marais
La menace – de Gérard Oury avec Robert Hossein
Le tank du huit septembre ( il carro armato dell’8 settembre ) de Gianni Puccini avec Jean-Marc Bory
1961Hatari ! – de Howard Hawks avec John Wayne
Le pigeon qui sauva Rome ( the pigeon that took Rome ) de Melville Shavelson avec Charlton Heston
1962Le procès ( the trial ) de Orson Welles avec Anthony Perkins
La peau à vif / L’écorché vif ( pelle viva ) de Giuseppe Fina avec Raoul Grassilli
1963Hôtel International ( the V.I.P’s / International Hotel ) de Anthony Asquith avec Orson Welles
Massacre pour un fauve ( rampage ) de Phil Karlson avec Robert Mitchum
1964De l’amour – de Jean Aurel avec Michel Piccoli
La fabuleuse aventure de Marco Polo ( Marco the magnificent / le meravigliose avventure di Marco Polo / Marko Polo ) de Noel Coward & Denys de La Patellière avec Anthony Quinn
1965Je vous salue maffia – de Raoul Lévy avec Eddie Constantine
Un milliard dans un billard ( diamantenbilliard ) de Nicolas Gessner avec Claude Rich
La dixième victime / La grande chasse ( la decima vittima ) de Elio Petri avec Marcello Mastroianni
L’or du duc – de Jacques Baratier avec Pierre Brasseur
1966Comment j’ai appris à aimer les femmes ( das gewisse etwas der frauen / come imparai ad amare le donne ) de Luciano Salce avec Robert Hoffmann
Maroc dossier n° 7 ( Maroc 7 ) de Gerry O’Hara avec Gene Barry
Belle Starr ( il mio corpo per un poker ) de Piero Cristofani & Lina Wertmüller avec Robert Woods
    + chansons
1967Sept fois femme ( woman times seven ) de Vittorio De Sica avec Shirley MacLaine
Requiem pour une canaille ( qualcuno ha tradito / every man is my enemy ) de Franco Prosperi avec Jean Servais
Le plus vieux métier du monde / L’amour à travers les âges ( the oldest profession / the oldest profession in the world / l’amore attraverso i secoli / love trough the centuries / das älteste gewerbe der welt ) de Michel Pfleghar, Franco Indovina, Jean-Luc Godard, Mauro Bolognini, Philippe de Broca & Claude Autant-Lara avec Gastone Moschin
    Segment « Les nuits romaines » de Mauro Bolognini
Manon 70 / Perverse Manon – de Jean Aurel avec Jean-Claude Brialy
1968Candy – de Christian Marquand avec Marlon Brando
L’agent américain ( el millón de Madigan / un dollaro per sette vigliacci / Madigan’s millions / Madigan’s million ) de Giorgio Gentilli avec Dustin Hoffman
Maldonne – de Sergio Gobbi avec Robert Hossein
1969Mardi, c’est donc la Belgique ( if it’s Tuesday, this must be Belgium ) de Mel Stuart avec Murray Hamilton
Les chemins de Katmandou – de André Cayatte avec Serge Gainsbourg
L’amica – de Alberto Lattuada avec Jean Sorel
Perversion story ( una sull’altre / una historia perversa / una historia sull’altra / one on top of the other ) de Lucio Fulci avec John Ireland
OSS 117 prend des vacances / Tous les coups sont bons pour OSS 117 – de Pierre Kalfon avec Luc Merenda
1970L’araucana / L’araucana, massacro degli dei – de Julio Coll avec Venantino Venantini
1971La part des lions – de Jean Larriaga avec Charles Aznavour
1975Garofano rosso – de Luigi Faccini avec Miguel Bosé
1984Sono un fenomeno paranormale – de Sergio Corbucci avec Maurizio Michelli
1987Pygmalion 88 – de Flavio Mogherini avec Franco Nero
1990 CM Arrivederci Roma – de Clive Donner avec Gordon Thomson
1992Banco pour un crime ( once upon a crime… ) de Eugene Levy avec John Candy
1999 CM Cabiria, Priscilla e le altre – de Fabrizio Celestini avec Riccardo Salerno
2005 DO L’uomo col microfono – de Antonello Sarno avec Tullio Kezich
    Seulement apparition
Fiche créée le 20 janvier 2009 | Modifiée le 6 août 2017 | Cette fiche a été vue 18180 fois
PREVIOUSRémi Martin || Elsa Martinelli || Jean MartinelliNEXT