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Emmy Lynn



Date et Lieu de naissance : 1er août 1889 (Barcelone, Espagne)
Date et Lieu de décès : 5 juin 1978 (Paris, France)►
Nom Réel : Emily Leigh

ACTRICE
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1926 Le vertige – de Marcel L’Herbier avec Jaque-Catelain, Roger Karl, Claire Prélia & Gaston Jacquet
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1928 La vierge folle – de Luitz-Morat avec Jean Angelo, Suzy Vernon, Maurice Schutz & Pierre Fresnay
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1929 L’enfant de l’amour – de Marcel L’Herbier avec Jaque-Catelain, Jean Angelo, Marie Glory & Michel Simon
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1932 Les deux orphelines – de Maurice Tourneur avec Renée Saint-Cyr, Rosine Deréan & Gabriel Gabrio

Née à Barcelone, en Espagne, sous le véritable nom de Emily Leigh, Emmy Lynn débute au théâtre à Paris en 1908, dans «La beauté du diable» au théâtre de l’Ambigu-Comique. Elle partage ensuite la scène, en particulier, avec Charles Dullin à l’Odéon dans «L’éventail de Lady Windermere» de Oscar Wilde, Gabrielle Réjane dans la pièce de Dario Niccodemi «L’aigrette» (1912), Harry Baur dans «Le cœur dispose» (1913) de Francis de Croisset à l’Athénée ou Max Dearly dans «Mon bébé» (1913/14), de Maurice Hennequin, et «Kit» (1916) au théâtre des Variétés.

Dès 1913, Emmy Lynn devient une vedette du cinéma français et apparaît régulièrement sur les écrans jusqu’en 1922. Elle est alors l’interprète de, entre autres, «Le camée» (1913) de Maurice Tourneur, «L’aiglon» (1913) de Emile Chautard, «Le calvaire» (1915) de André Liabel, «Pardon glorieux» (1916) de Gaston Leprieur, «Vengeance diabolique» (1916) de Charles Maudru, «Le bonheur qui revient» (1917) de André Hugon, «Frères» (1918) de Maurice Rémon, «Le destin est maître» (1919) de Jean Kemm, etc. Mais c’est sous la direction de Henry Roussel qu’elle se distingue par son sens de la dramaturgie, avec des films comme «La faute d’Odette Maréchal» (1919), «Visages voilés, âmes closes» (1920), un drame romantique filmé dans le Sud algérien, et «La vérité» (1922). Elle est aussi la protagoniste de «Mater Dolorosa» (1917) et «La dixième symphonie» (1918), réalisés par Abel Gance. Dans ces deux mélodrames, le cinéaste sublime la beauté de l’actrice et confirme également son réel talent de tragédienne. Elle travaille en outre sous la direction de George Pearson dans la coproduction anglo-française «Les gosses dans les ruines» (1918) tournée à la Courneuve.

Lorsque Marcel L’Herbier fonde sa propre compagnie de production, Cinégrafic, il propose à Emmy Lynn une adaptation du roman de Léon Tolstoï, «Résurrection». Malheureusement, le tournage est abandonné en 1923 lorsque le metteur en scène attrape la fièvre typhoïde. On ne revoit alors Emmy Lynn que quelques années plus tard, dans «Le vertige» (1926), cette fois mené à son terme sans problème par Marcel L’Herbier, qui n’avait pas abandonné l’idée de diriger l’actrice. Elle figure ensuite au générique de «La vierge folle» (1928) de Luitz-Morat, tiré de la célèbre pièce d’Henry Bataille et dans lequel elle parvient à récupérer son mari, joué par Jean Angelo, tombé sous le charme de Suzy Vernon. Elle tient son dernier rôle de premier plan dans le film parlant, «L’enfant de l’amour» (1930), à nouveau sous la houlette de Marcel L’Herbier, elle y interprète une vedette de music-hall, dont le fils, Jaque-Catelain, cherche à se venger de son père qui les a abandonnés.

Par la suite, sa filmographie est très réduite et ses prestations moins importantes. On peut néanmoins encore citer le mélodrame «Les deux orphelines» (1932) où elle retrouve le réalisateur de ses débuts, Maurice Tourneur, et dans lequel elle incarne la comtesse de Lignères, auprès de Renée Saint-Cyr et Rosine Deréan. Oubliée, Emmy Lynn décède le 5 juin 1978, à Paris. Elle repose au cimetière de Bagneux, auprès de son époux Charles Peignot (1897/1983), fondeur de caractères français, gérant de la fonderie «Deberny et Peignot» et à l’origine de la fondation de l’Association typographique internationale. Il donna son nom à un Prix. L’actrice avait une fille, Gladys, née d’un précédent mariage.

© Pascal DONALD & Marlène PILAETE

copyright
1913 CM Le camée – de Maurice Tourneur avec Henry Roussel
CM La Marseillaise – de Emile Chautard avec Georges Dorival
CM L’aiglon – de Emile Chautard avec Paul Guidé
CM Trompe la mort / Vautrin – de Charles Krauss avec Alexandre Arquillière
1914 CM La dame blonde – de Charles Maudru avec André Liabel
1915 CM Le calvaire – de André Liabel
CM Celui qui reste au logis – de ?
1916Pardon glorieux – de Gaston Leprieur avec Paul Valbret
Mater Dolorosa – de Abel Gance avec Gaston Modot
CM La maison sans enfant – de ? avec Henry Roussel
CM Vengeance diabolique – de Charles Maudru avec Henry Roussel
CM La nouvelle Antigone – de Jacques de Baroncelli
CM La femme blonde – de Henry Roussel avec Pépa Bonafé
CM La désolation – de ? avec Henry Roussel
CM L’hallali – de Jacques de Baroncelli avec Berthe Jalabert
CM Un homme passa – de Henry Roussel avec Georges Mauloy
1917 CM Le bonheur qui revient – de André Hugon avec Henri Bosc
CM Que l’espoir reste au logis – de Charles Maudru avec Bahier
CM La revenante – de Jacques de Baroncelli avec Edmond Duquesne
CM Renoncement – de Edgar-Emile Violet avec Yvette Andréyor
1918Les gosses dans les ruines ( the kiddies in the ruins ) de George Pearson avec Hugh E. Wright
La dixième symphonie – de Abel Gance avec Severin-Mars
Frères – de Maurice Rémon avec Edmond Duquesne
1919Le destin est maître – de Jean Kemm avec Henry Krauss
La faute d’Odette Maréchal – de Henry Roussel avec Jean Toulout
1920Visages voilés... âmes closes – de Henry Roussel avec Albert Bras
1922La vérité – de Henry Roussel avec Violette Jyl
1923Résurrection – de Marcel L’Herbier avec Jori Sarno
    Inachevé
1926Le vertige – de Marcel L’Herbier avec Jaque-Catelain
1928La vierge folle – de Luitz-Morat avec Jean Angelo
1929L’enfant de l’amour – de Marcel L’Herbier avec Michel Simon
1932Ma femme… homme d’affaires – de Max de Vaucorbeil avec Fred Pasquali
Les deux orphelines / Frochard et les deux orphelines – de Maurice Tourneur avec Renée Saint-Cyr
Une idée folle – de Max de Vaucorbeil avec Lucien Baroux
1942Le lit à colonnes – de Roland Tual avec Jean Marais
Fiche créée le 24 mars 2015 | Modifiée le 6 juin 2018 | Cette fiche a été vue 11239 fois
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