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Frédéric Duvallès



Date et Lieu de naissance : 26 septembre 1884 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 14 février 1971 (Paris, France)►
Nom Réel : Charles Frédéric Coffinières

ACTEUR
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1932 La merveilleuse journée – de Yves Mirande & Robert Wyler avec Florelle, Jean Aquistapace & Mona Goya
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1937 La belle de Montparnasse – de Maurice Cammage avec Jeanne Aubert, Colette Darfeuil & Pierre Palau
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1946 Monsieur Chasse – de Willy Rozier avec Noëlle Norman, Paul Meurisse & Félix Oudart
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1955 Mon curé champion de régiment – de Emile Couzinet avec Jean Carmet, Marcel Pérès & Pierre Stéphen

Charles Frédéric Coffinières, qui se fera connaître auprès du public sous le nom de Frédéric Duvallès, est un titi parisien puisqu’il voit le jour Place de la Madeleine dans le 8ème arrondissement, le 28 septembre 1884. Son père est avocat Conseil. Attention à ne pas le confondre avec Albert Duvaleix comme on le fait souvent, les deux comédiens jouant dans le même registre, celui de la fantaisie et de la comédie. Ils ne sont pourtant pas parents! Il y en a qui monte à Paris pour faire leurs débuts, Frédéric, lui, descend de Paris vers Marseille, pour ses premiers pas sur les planches du Théâtre du Gymnase, en 1908. Il part ensuite en tournée jusqu’au bout du monde. Puis c’est la Grande Guerre, où il fait preuve d’une remarquable bravoure qui lui vaudra la Croix de Guerre, la médaille Militaire et celle d’Officier de la Légion d’honneur. C’est à Paris, sur la scène du Palais-Royal qu’on le retrouve en 1919. Pendant l’entre-deux guerres, on le voit dans des pièces de Labiche, Feydeau, et autres pour incarner des personnages de second plan certes, mais on le repère tout de même.

Petit et mince, Frédéric Duvallès a un physique passe-partout, et peut jouer aussi bien les valets que les fondés de pouvoir, les huissiers que les curés. On le reconnaît dans une bonne quarantaine de films, populaires et faciles, dont aucun n’est rentré dans la catégorie des chefs-d’œuvre inoubliables. On nous signale son tout premier rôle au cinéma encore muet, dans «L’utile dévouement» de Charles Burguet, en 1912. Mais ses vrais débuts sont pour «Paris-Méditerranée» (1932) avec Annabella comme tête d’affiche. Très vite, il va être abonné aux génériques de certains réalisateurs, pas forcément les plus imaginatifs et les plus profonds, pour accomplir consciencieusement cependant son rôle de fantaisiste. C’est ainsi qu’il participe à plusieurs opus signés Maurice Cammage. Après la Guerre, c’est au tour de Emile Couzinet que l’on baptisera très vite «Le roi des Navets», de l’employer, souvent en soutane et dont les titres des films font deviner la qualité des histoires racontées. En 1952, il tourne «Le curé de Saint-Amour» où il tient le rôle titre. Encore un rôle de curé en 1955 dans «Mon curé champion du régiment».

Avec André Berthomieu aux commandes, Frédéric Duvallès est dans «Allo je t’aime» (1952) où il croise Robert Lamoureux, puis il devient l’assistant de Jean Richard, un brave paysan qui se retrouve à la tête d’un grand magasin parisien dans «Le portrait de son père» (1953) et en compagnie de Luis Mariano «À la Jamaïque» (1957). Dans «Ni vu ni connu» (1957) signé Yves Robert, il est le voisin d’un Louis de Funès plein de malice et de roublardise, lors d’un concours de pêche. Il a rencontré Fernandel en 1938 dans «Tricoche et Cacolet», Tino Rossi dans «Au Pays du Soleil» (1951) et Dario Moreno dans «Oh! Que Mambo» (1958). En consultant sa filmographie, on note qu’il est sur l’affiche de «Donne moi tes yeux» (1943) de Sacha Guitry. Hélas, ce n’est qu’une apparition. Il en est de même pour «Elena et les hommes» (1956) de Jean Renoir. Dans un de ses tous derniers rôles, celui qu’il tient dans «La chambre ardente» (1961) de Julien Duvivier, il est un châtelain mystérieusement empoisonné, dont le cadavre disparaît.

Frédéric Duvallès tire sa révérence à Paris, le 14 février 1971, le jour de la fête des amoureux... Normal quand on a incarné le curé de Saint-Amour! Il repose au cimetière de Conflans-Sainte-Honorine. N’oublions pas ce sympathique comédien qui aura su tout simplement nous amuser.

© Donatienne ROBY

copyright
1912 CM L’utile dévouement – de Charles Burguet
1932Paris-Méditerranée / Le chemin du bonheur / Deux dans une voiture / On demande un compagnon – de Joe May avec Annabella
La merveilleuse journée – de Yves Mirande & Robert Wyler avec Florelle
1933Tout pour rien – de René Pujol avec Françoise Rosay
L’héritier du bal Tabarin – de Jean Kemm avec Jeanne Fusier-Gir
Chourinette – de André Hugon avec Mireille
1934Le billet de mille – de Marc Didier avec Gaby Morlay
1935Et moi, j’te dis qu’elle t’as fait de l’œil – de Jack Forrester avec Colette Darfeuil
Dora Nelson – de René Guissart avec Elvire Popesco
Train de plaisir – de Léo Joannon avec Marguerite Moreno
1936Le roi – de Pierre Colombier avec Raimu
La dame de Vittel – de Roger Goupillières avec Alice Field
1937La belle de Montparnasse – de Maurice Cammage avec Jeanne Aubert
Neuf de trèfle – de Lucien Mayrague avec Albert Préjean
1938Une de la cavalerie – de Maurice Cammage avec Suzanne Dehelly
Les gaietés de l’exposition – de Ernest Hajos avec Jacqueline Pacaud
Tricoche et Cacolet – de Pierre Colombier avec Fernandel
Vacances payées – de Maurice Cammage avec Christiane Delyne
1943Donne-moi tes yeux / La nuit blanche – de Sacha Guitry avec Mila Parély
1946Monsieur Chasse – de Willy Rozier avec Noëlle Norman
1948Une femme par jour – de Jean Boyer avec Denise Grey
1949Le trésor des pieds nickelés – de Marcel Aboulker avec Rellys
1950Le tampon du capiston – de Maurice Labro avec Marthe Mercadier
Trois marins dans un couvent – de Emile Couzinet avec Jacqueline Dor
Et moi j’te dis qu’elle t’as fait de l’œil – de Maurice Gleize avec Denise Provence
1951Le chéri de sa concierge – de René Jayet avec Paulette Dubost
Folie douce – de Jean-Paul Paulin avec Christine Carère
Coq en pâte – de Charles-Félix Tavano avec Annette Poivre
Le passage de Vénus – de Maurice Gleize avec Blanchette Brunoy
Ce coquin d’Anatole – de Emile Couzinet avec Milly Mathis
Au pays du soleil – de Maurice de Canonge avec Tino Rossi
Trois vieilles filles en folie – de Emile Couzinet avec Maximilienne
1952Allô… Je t’aime ! - de André Berthomieu avec Claude Farell
Le curé de Saint-Amour – de Emile Couzinet avec Yorick Royan
Bacchus mène la danse – de Jacques Houssin avec Dora Doll
    Inachevé
1953Quand te tues-tu ? – de Emile Couzinet avec Arlette Sauvage
Le portrait de son père – de André Berthomieu avec Brigitte Bardot
Piédalu député – de Jean Loubignac avec Ded Rysel
1955Mon curé champion de régiment / Mon curé chez les parachutistes – de Emile Couzinet avec Jean Carmet
1956Elena et les hommes – de Jean Renoir avec Ingrid Bergman
1957À la Jamaïque – de André Berthomieu avec Luis Mariano
Ni vu, ni connu / L’affaire Blaireau / Vive Monsieur Blaireau – de Yves Robert avec Louis de Funès
1958Oh ! Qué mambo ! – de John Berry avec Magali Noël
1961La chambre ardente – de Julien Duvivier avec Nadja Tiller
1963La chaste Suzanne ( la casta Suzanne ) de Luis César Amadori avec Marujita Díaz
Fiche créée le 28 septembre 2014 | Modifiée le 18 août 2019 | Cette fiche a été vue 11290 fois
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