1933 Boléro (Bolero) de Wesley Ruggles avec George Raft, Carole Lombard, Sally Rand & Ray Milland | 1935 Le rayon invisible ( the invisible ray ) de Lambert Hillyer avec Boris Karloff & Bela Lugosi | 1935 L’homme sans visage (preview murder mystery) de Robert Florey avec Reginald Denny & Rod La Rocque | 1938 Le loup solitaire à Paris (the lone wolf in Paris) de Albert S. Rogell avec Francis Lederer & Albert Dekker | ||
Fille d’un courtier en valeurs immobilières, Frances Dean est née le 22 octobre 1912 à New York aux Etats-Unis. Elle a quatre ans quand la famille décide de s’installer à Toronto, au Canada, où Frances et sa sœur Alice font leurs études au Havergal College. À 15 ans, elle rejoint sa grand-mère en Angleterre et poursuit ses études dans un internat du Sussex. En 1932, à l’occasion d’un bal de charité, elle est invité à danser avec l’acteur canadien Gordon Wallace, leur duo est si élégant et si bien rythmé qu’ils sont sollicités pour se produire dans les boîtes de nuit londoniennes. Après quelques pas sur les planches de théâtre de Londres sous son nom de naissance Frances Dean, elle est engagée dans trois films britanniques où ses prestations vont lui ouvrir les portes des studios hollywoodiens.
Accueillie par la Paramount, elle signe un contrat et pour éviter toute confusion avec la star populaire de l’époque Frances Dee, elle devient Frances Drake. Pour son premier film, le drame musical «Bolero» (1933) Wesley Ruggles l’associe à George Raft et Carole Lombard ses partenaires de danse dans des boites de nuit. Stephen Roberts l’engage dans «El Matador» (1934), elle y est Chulita une belle danseuse mexicaine courtisée par deux frères, l’un matador, George Raft, et l’autre un ancien bandit, Adolphe Menjou. En 1935, elle passe à la 20th Century Fox et se retrouve dans l’un des meilleurs films de l’année «Les Misérables» de Richard Boleslawski, où elle tient le rôle tragique d’Eponine, auprès de Fredric March en Jean Valjean, Charles Laughton l’inspecteur Javert et Rochelle Hudson en Cosette.
Avec ses grands yeux noisette, surmontés de longs sourcils, le sourire enjôleur, le regard exprimant la tendresse ou la séduction, Frances Drake est destiné au romantisme, mais elle sait déséquilibrer cette sensibilité en jouant l’héroïne terrifiée dans quelques films d’horreur comme dans «Les mains d’Orlac» (1935) de Karl Frend, elle joue l’épouse d’un pianiste, Colin Clive, amputé de ses mains lors d’un accident, mais le Dr Gogol, alias Peter Lorre, lui greffe les mains d’un assassin… on devine la suite. Elle est l’épouse du scientifique Boris Karloff qui après s’être exposé à de fortes radiations de radium X devient un assassin dans «Le rayon invisible» (1936) de Lambert Hillyer. En covedette avec Brian Donlevy en lieutenant de police, elle est Gilda, membre d’un gang de faussaire, dans «Un taxi dans la nuit» (1937) de Eugene Forde, puis la Princesse Thania d’Arvonne impliquée dans un vol de bijoux dans «Le loup solitaire à Paris» (1938) de Albert S. Rogell avec Francis Lederer dans le rôle titre. Le reste de sa filmographie se résume à deux œuvres de W.S. Van Dyke, en 1939, «Le monde est merveilleux», comédie policière avec James Stewart et Claudette Colbert, et le drame sentimental «Cette femme est mienne» avec Spencer Tracy et Hedy Lamarr.
Frances Drake se retire du showbiz, après avoir épousé le 13 février 1939 l’aristocrate Cecil John Howard, fils du 19ème comte de Suffolk d’Angleterre. Ils restent unis jusqu’au décès du Comte en 1985. Bien que son mari n’approuva pas sa carrière cinématographique, Frances fait une dernière apparition dans «Once upon a Thursday» (1942) de Jules Dassin. En secondes noces, elle épouse David Brown en 1992. Frances Drake décède à Irvine en Californie, le 18 janvier 2000, à l’âge de 87 ans. Elle n’avait pas d’enfant. Elle repose au Jardin des Légendes au cimetière Hollywood Forever.
© Gary RICHARDSON
1933 | The jewel – de Reginald Denham
avec Jack Hawkins
No dejes la puerta abierta / Don’t leave the door open – de Frank R. Strayer & Miguel de Zárraga avec Raul Roulien Meet my sister – de John Daumery avec Clifford Mollison Boléro ( Bolero ) de Wesley Ruggles avec George Raft |
1934 | El matador ( the trumpet blows / the trumpet calls ) de Stephen Roberts
avec Adolphe Menjou
La demoiselle au téléphone ( ladies should listen ) de Frank Tuttle avec Cary Grant Souvent femme varie ( forsaking all others ) de W.S. Van Dyke avec Clark Gable Transient lady / False witness – de Edward Buzzell avec Gene Raymond |
1935 | Les Misérables – de Richard Boleslawski
avec Charles Laughton
Les mains d’Orlac ( mad love / the hand of Orlac ) de Karl Freund avec Peter Lorre L’emprise du destin / Sans regrets ( without regret ) de Harold Young avec Paul Cavanagh Le rayon invisible ( the invisible ray ) de Lambert Hillyer avec Bela Lugosi L’homme sans visage ( preview murder mystery ) de Robert Florey avec Reginald Denny |
1936 | Florida special – de Ralph Murphy
avec Jack Oakie
And sudden death – de Charles Barton avec Randolph Scott I’d give my life – de Edwin L. Marin avec Guy Standing |
1937 | Un taxi dans la nuit / Le taxi de minuit ( midnight taxi ) de Eugene Forde
avec Brian Donlevy
Brelan d’as ( you can’t have everything ) de Norman Taurog avec Don Ameche Seulement apparition Aventure en Espagne / Aventures en Espagne ( love under fire ) de George Marshall avec Loretta Young She married an artist – de Marion Gering avec John Boles |
1938 | Miss Catastrophe ( there’s always a woman ) de Alexander Hall
avec Melvyn Douglas
Le loup solitaire à Paris ( the lone wolf in Paris ) de Albert S. Rogell avec Francis Lederer |
1939 | Le monde est merveilleux ( it’s a wonderful world ) de W.S. Van Dyke
avec James Stewart
Cette femme est mienne ( I take this woman / New York Cinderella ) de W.S. Van Dyke avec Spencer Tracy |
1942 | Les amours de Marthe ( once upon a Thursday / the affair of Martha ) de Jules Dassin avec Richard Carlson |
1999 | DO I used to be in pictures – de Austin Mutti-Mewse & Howard Mutti-Mewse
avec Hazel Court
Seulement apparition |