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Georges Morton



Date et Lieu de naissance : 11 avril 1870 (Saint-Mandé, France)►
Date et Lieu de décès : 19 février 1941 (Paris, France)►
Nom Réel : Léon Roland Cadaux

ACTEUR
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1933 Feu Toupinel – de Roger Capellani avec Colette Darfeuil, Pierre Etchepare, Anthony Gildès & Mauricet
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1935 Le chemineau – de Fernand Rivers avec Victor Francen, Tania Fédor, Jane Marken & Rivers Cadet
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1937 Forfaiture – de Marcel L’Herbier avec Sessue Hayakawa, Louis Jouvet, Victor Francen & Eve Francis
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1938 Accord final – de Ignacy Rosenkranz avec Käthe von Nagy, Georges Rigaud, Jules Berry & André Alerme

Fils naturel de Justin Cadaux, compositeur de musique, et de Marie Bussy, danseuse à l’Opéra, de 34 ans sa cadette, Georges Morton est né Léon Roland Cadaux, le 11 avril 1870, au domicile de ses parents à Saint-Mandé, commune résidentielle de la région parisienne. Le petit Léon à quatre ans quand son père meurt, Monsieur Cadaux, originaire d’Albi, était l’auteur de deux opéras comiques joués à Toulouse et de trois autres présentés à Paris avec plus ou moins de succès. Il était aussi un organiste réputé.

Peu de choses ont filtré jusqu’à nos jours de l’enfance et la jeunesse de Georges Morton, mais il est fort probable qu’il ait suivi des cours de chant et de comédie. Nous retrouvons sa trace dès le début des années vingt, pour la créations de nombreuses opérettes, parmis lesquelles: «You-You» (1922/23) avec Simone Judic, «Pouick» (1922) de Maurice de Marsant et Germaine Raynal où il interprète le rôle-titre, «La perle de Chicago» (1924/25) de Maurice Dekobra et Sylvabell-Demars, «La petite dame du train bleu» (1927/28) avec Marie Dubas et Jean Devalde, ou «Bégonia» (1930) de René Pujol et René Mercier. Quelques-unes des chansons qu’il interprète dans ces pièces sont gravées sur disques 78t pour les firmes Pathé ou Columbia. Il poursuit sa carrière sur scène jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. Entre temps, Georges Morton a fait une brève incursion au cinéma pour l’adaptation de la pièce de Marcel Pagnol, «Knock, ou le triomphe de la médecine» réalisé par René Hervil, avec Fernand Fabre dans le rôle du médecin. Il faut ensuite attendre l’arrivée du parlant pour retrouver le comédien devant les caméras. Après des apparitions dans deux courts-métrages dirigés par Robert Péguy et Charles de Rochefort en 1931, il interprète un Préfet de Police, auprès de Jules Berry et Armand Dranem, dans «Le roi des palaces» (1932), adaptation de la pièce de Henry Kistemaekers par Henri-Georges Clouzot et Serge Véber, mise en scène par le cinéaste italien Carmine Gallone.

Dès lors, Georges Morton va être l’interprète de deux douzaines de productions jusqu’en 1940, principalement des rôles secondaires, dans des adaptations de pièces de théâtre à succès ou d’opérettes. Il incarne notamment un barman dans «Théodore et compagnie» (1933) de Pierre Colombier; un juge dans «Nuit de mai» (1934) de Gustav Ucicky et Henri Chaumette; un général dans «L’habit vert» (1937) de Roger Richebé; l’armurier de «Forfaiture» (1937) de Marcel L’Herbier; un solliciteur dans «La tragédie impériale» (1938) de Marcel L’Herbier; un valet dans «Accord final» (1938) de Ignacy Rosenkranz. Des films où il croise tous les artistes populaires du cinéma français, de Raimu à Harry Baur, en passant par Elvire Popesco, Jean Gabin, Gaby Morlay, Bach et Maurice Chevalier, mais aussi, le japonais Sessue Hayakawa, l’actrice allemande Käthe von Nagy et l’espagnole Conchita Montenegro. À la fin de sa carrière, on le voit dans deux comédies de Sacha Guitry, «Remontons les Champs-Élysées» (1938) et «Ils étaient neuf célibataires» (1939).

En 1940, il joue un dernier personnage dans «Ils étaient cinq permissionnaires» de Pierre Caron qui ne sortira qu’après la guerre. Alors que les troupes allemandes ont envahies la France et que le pays s’enfonce dans la collaboration, Georges Morton, de santé précaire, ralentie ses activités. Il meurt dans l’indifférence générale, le 19 février 1941, à Paris.

© Pascal DONALD

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1925Knock, ou le triomphe de la médecine – de René Hervil avec Fernand Fabre
1931 CM Amour et business – de Robert Péguy avec Germaine Auger
CM Trois cœurs qui s’enflamment – de Charles de Rochefort avec Josette Day
1932Le roi des palaces / Le roi du Palace Hôtel – de Carmine Gallone avec Betty Stockfeld
Mirages de Paris – de Fédor Ozep avec Jacqueline Francell
1933Feu Toupinel – de Roger Capellani avec Colette Darfeuil
Les deux orphelines / Frochard et les deux orphelines – de Maurice Tourneur avec Renée Saint-Cyr
Théodore et compagnie / Théodore et Cie – de Pierre Colombier avec Raimu
Sapho – de Léonce Perret avec Mary Marquet
Du haut en bas – de Georg Wilhelm Pabst avec Jean Gabin
1934J’ai une idée – de Roger Richebé avec Simone Deguyse
Une femme chipée – de Pierre Colombier avec Elvire Popesco
Nuit de mai – de Gustav Ucicky & Henri Chaumette avec Käthe von Nagy
1935Le chemineau – de Fernand Rivers avec Victor Francen
La vie parisienne – de Robert Siodmak avec Conchita Montenegro
Vertige d’un soir / La peur – de Victor Tourjansky avec Gaby Morlay
1936Bach détective – de René Pujol avec Bach
Avec le sourire – de Maurice Tourneur avec Maurice Chevalier
J’arrose mes galons – de René Pujol avec Marguerite Pierry
1937L’habit vert – de Roger Richebé avec Jules Berry
Forfaiture – de Marcel L’Herbier avec Sessue Hayakawa
Quatre heures du matin – de Fernand Rivers avec Marguerite Moreno
1938La tragédie impériale – de Marcel L’Herbier avec Harry Baur
La présidente – de Fernand Rivers avec Henri Garat
Ça… c’est du sport – de René Pujol avec Suzanne Dehelly
Remontons les Champs-Élysées – de Sacha Guitry & Robert Bibal avec Lisette Lanvin
Accord final – de Ignacy Rosenkranz avec Georges Rigaud
Trois artilleurs en vadrouille – de René Pujol avec Pierre Larquey
1939Le château des quatre obèses – de Yvan Noé avec Sylvia Bataille
Ils étaient neuf célibataires – de Sacha Guitry avec Victor Boucher
1940Ils étaient cinq permissionnaires – de Pierre Caron avec Ginette Leclerc
Fiche créée le 4 décembre 2013 | Modifiée le 18 juin 2023 | Cette fiche a été vue 10049 fois
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