CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Louis Hayward
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Gilles Latulippe



Date et Lieu de naissance : 31 août 1937 (Montréal, Québec, Canada)►
Date et Lieu de décès : 23 septembre 2014 (Montréal, Québec, Canada)
Nom Réel : Joseph André Gilles Latulippe

ACTEUR
Image
1965 La vie heureuse de Léopold Z – de Gilles Carle avec Guy L’Ecuyer, Paul Hébert & Suzanne Valéry
Image
1972 Kamouraska – de Claude Jutra avec Geneviève Bujold, Richard Jordan, Philippe Léotard & Marcel Cuvelier
Image
1974 Pousse mais pousse égal – de Denis Héroux avec Céline Lomez, Denis Drouin, Jean Guilda & Suzanne Langlois
Image
1980 Les chiens chauds (hot dogs) de Claude Fournier avec Nicole Maurin, Harry Reems & Geoffrey Bowes

La veine du comique, Gilles Latulippe, né le 31 août 1937 à Montréal, l’a en lui dès la petite école. Possédant dès sa tendre enfance le désir de faire rire, il est employé au service messagerie de Radio-Canada lorsqu’une rencontre fortuite avec Yvon Deschamps lui donne les ailes qui lui manquent pour se lancer dans le domaine qui lui convenait si bien.

Gilles Latulippe se forme auprès de l’acteur français François Rozet à partir de la fin des années 50. C’est au sein de la troupe de Paul Buissonneau, «La Roulotte», qu’il fait ses premiers pas sur les planches. Il la suit donc, se produisant dans les parcs montréalais avant de décrocher un rôle chez Gratien Gélinas pour la célèbre pièce, «Bousille et les justes», en 1959. Il devient rapidement un clown parfait, un mime comique sans faille qui va faire de lui, le «roi du gag au Québec» et dont les mimiques rappellent Louis de Funès. Mais l’arrivée du petit écran au Québec lui ouvre d’autres portes. À Radio-Canada, il est Antoine dans la série éponyme qui est sur les ondes pour treize épisodes durant la saison 1959-1960. Mais il lui faudra attendre des offres de l’autre station rivale pour que sa carrière télévisuelle décolle. Télé-Métropole l’appelle pour participer à la célèbre émission pour enfants «Le zoo du Capitaine Bonhomme» qui va devenir plus tard «Le cirque du Capitaine Bonhomme» où il côtoie le grand Michel Noël. L’auteur de nombreuses pièces du burlesque, Marcel Gamache, lui offre de s’intégrer à l’émission «Cré Basile» qui met en vedette Olivier Guimond pour jouer le rôle du concierge Symphorien Laperle. Un rôle qu’il rend si bien que Gamache lui écrit une série télé: «Symphorien» (1970/77). Il partage notamment l’écran avec Fernand Gignac ou Janine Sutto dans le rôle de Mlle L’Espérance. La chimie du jeu entre cette dernière et Gilles Latulippe leur vaut une autre comédie à succès, «Poivre et sel» à la fin des années 80.

Mais le grand rêve de Gilles Latulippe a toujours été de posséder son propre théâtre. Dès la fin des années 60, il acquiert une ancienne salle de cinéma (le théâtre Dominion) pour le convertir en Théâtre des Variétés et où toutes les vedettes du burlesque et de la chanson romantique vont se produire. On y retrouve des noms connus tels que Olivier Guimond, Rose Ouellette, Manda Parent. Il dirige ce théâtre jusqu’en 2000 après 33 ans de services et plus de 7000 représentations. Parallèlement à sa carrière d’administrateur, il continue d’être très présent au petit écran en animant de nombreuses émissions de variétés. Et bien sûr, lorsque le cinéma québécois touche au succès des comédies de situation, Gilles Latulippe est de la partie. On le voit dans le rôle de Monsieur Jolicœur qui succombe aux avances de Monique Mercure et de Louise Turcot dans «Deux femmes en or» (1970) de Claude Fournier, et Clermont dans le film de Gilles Carle, «Kamouraska» en 1973. Mais il n’a jamais le même succès qu’au petit écran. Après avoir joué le rôle de Pit dans «Les Brillants» (1979/82), avec Béatrice Picard, Gaston Lepage et Françoise Lemieux, il anime, «Les démons du midi» de 1987 à 1993.

Retiré du petit écran, Gilles Latulippe apparaît dans le film « Cabotins » (2010) de Alain Desrochers. Il publie son autobiographie en 1997 et de nombreux recueils de blagues. Très discret sur sa vie privée, l’annonce de son décès en septembre 2014, des suites d’un cancer du poumon, jette un froid parmi le milieu artistique: la dernière blague de ce roi du «punch» n’aura fait rire personne.

© Alexandre CARLE

copyright
1965La vie heureuse de Léopold Z – de Gilles Carle avec Guy L’Ecuyer
1969Deux femmes en or / Deux filles perverties – de Claude Fournier avec Monique Mercure
1971Tiens-toi bien après les oreilles à Papa – de Jean Bissonnette avec Dominique Michel
1972Kamouraska – de Claude Jutra avec Geneviève Bujold
L’heptaméron / Ah ! Si mon moine voulait… / Joyeux compères – de Claude Pierson avec Catherine Rouvel
1973Y’a toujours moyen de moyenner ! – de Denis Héroux avec Denise Pelletier
1974Pousse mais pousse égal – de Denis Héroux avec Céline Lomez
Les aventures d’une jeune veuve – de Claude Fournier avec Dominique Michel
1980Les chiens chauds / Brigade d’action ( hot dogs ) de Claude Fournier avec Nicole Maurin
2010Cabotins / N’oublie jamais – de Alain Desrochers avec Rémy Girard
AUTRES PRIX :
      
    Grand Prix par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision francophone, Montréal, Canada ( 2007 )
Fiche créée le 23 septembre 2014 | Modifiée le 4 mars 2018 | Cette fiche a été vue 10327 fois
PREVIOUSAlberto Lattuada || Gilles Latulippe || Tom LaughlinNEXT