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Hélène Dieudonné



Date et Lieu de naissance : 24 décembre 1887 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 29 septembre 1980 (Chaumont-en-Vexin, France)►
Nom Réel : Hélène Jeanne Aimée de Schoulguina

ACTRICE
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1962 Thérèse Desqueyroux – de Georges Franju avec Emmanuelle Riva, Philippe Noiret & Edith Scob
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1964 Relaxe-toi chérie! – de Jean Boyer avec Fernandel, Sandra Milo, Jean-Pierre Marielle & Jean Lefebvre
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1967 Le petit baigneur – de Robert Dhéry avec Louis de Funès, Robert Dhéry, Andréa Parisy & Franco Fabrizi
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1975 Les grands moyens – de Hubert Cornfield avec Fernand Sardou, Catherine Rouvel, Robert Castel & Roger Carel

Issue d’une famille de comédiens, Hélène Dieudonné est née Hélène Jeanne Aimée de Schoulguina le 24 décembre 1887 à Paris. Un de ses ancêtres est Alphonse Dieudonné, célèbre acteur de théâtre du 19ème siècle. Adolescente, elle assiste aux représentations de pièces de Lucien Guitry dont son aïeul est l’interprète. Elle est également la nièce de Albert Dieudonné, le «Napoléon» de Abel Gance en 1927.

Suivant la tradition familiale, Hélène Dieudonné suit les cours de Paul Mounet au Conservatoire d’Art Dramatique dans la même classe que Françoise Rosay. Avant la Première Guerre Mondiale, elle arpente les planches devenant notamment la partenaire de Lucien Guitry dans «Les requins» (1913) au Théâtre du Gymnase. Elle se retire de la profession dans les années trente et s’éclipse durant une vingtaine d’années. En 1953, Françoise Rosay la sollicite pour remplacer Berthe Bovy dans la création française du «Vivier» de Henri Troyat au Théâtre Casino Municipal de Nice. Dès lors, elle poursuit ses activités théâtrales. Partenaire de son oncle Albert Dieudonné dans «Moi… Napoléon» (1957) au Théâtre des Arts, elle fait partie de la distribution du vaudeville «Les portes claquent» de Michel Fermaud avec Louis Jourdan et Yvonne Clech, créée au Théâtre Daunou en 1958. On la retrouve également dans «Tim» (1964) avec Pierre Brasseur au Théâtre Edouard VII.

Cette reconnaissance professionnelle lui permet d’être demandée par de nombreux cinéastes. En 1959, Hélène Dieudonné joue dans «Le travail, c’est la liberté» de Louis Grospierre avec Raymond Devos puis, elle est dirigée par Gérard Oury dans son premier film «La main chaude» avec Jacques Charrier et Macha Méril. La même année, elle reprend son rôle de grand-mère dans l’adaptation cinématographique des «Portes claquent» auprès de Dany Saval. Elle intègre la troupe des «Branquignols» pour quelques scènes dans «La belle américaine» (1961) de Robert Dhéry, cinéaste qu’elle retrouve dans «Le petit baigneur» (1967) avec Louis de Funès. Entre-temps, elle est devenue une figure familière du grand écran souvent aux côtés de Jean Gabin. On la retrouve le temps de courtes scènes dans «Les vieux de la vieille» (1960), «Le Président» (1961), «Le cave se rebiffe» (1961) ou «Un singe en hiver» (1962). Mais c’est à la télévision qu’elle acquiert une certaine popularité. Dans les années soixante, elle participe à des séries à succès telles que «Janique aimée» (1963) avec Janine Villa ou «Belle et Sébastien» (1965) de Cécile Aubry avec son fils Mehdi ainsi que dans des épisodes des «Cinq dernières minutes» avec Raymond Souplex. Cantonnée dans des rôles de vielles dames, elle est désignée par les lectrices d’un hebdomadaire féminin de l’époque comme «la plus charmante grand-mère du cinéma français».

Au cinéma, Hélène Dieudonné retrouve Françoise Rosay dans «Un merveilleux parfum d’oseille» (1969) et apparaît dans des films à succès comme «Mourir d’aimer» (1970) de André Cayatte avec Annie Girardot et «Pleure pas la bouche pleine!» (1973) de Pascal Thomas. En 1975, elle obtient le rôle principal des «Grands moyens» (1975), comédie où elle compose une vieille mère qui organise une vendetta pour venger la mort de son fils inspecteur de police assassiné. Ce film est sa dernière apparition pour le grand écran. Retirée du monde du spectacle, elle décède à l’hôpital de Chaumont-en-Vexin le 29 septembre 1980 avant d’être inhumée au Cimetière des Gonards à Versailles.

© Olivier SINQSOUS

copyright
1959Le travail c’est la liberté – de Louis Grospierre avec Gérard Séty
Bal de nuit – de Maurice Cloche avec Claude Titre
Le dialogue des carmélites – de Raymond Leopold Bruckberger & Philippe Agostini avec Jeanne Moreau
La main chaude – de Gérard Oury avec Jacques Charrier
Recours en grâce – de Laslo Benedek avec Raf Vallone
Les portes claquent – de Jacques Poitrenaud & Michel Fermaud avec Françoise Dorléac
1960Les vieux de la vieille – de Gilles Grangier avec Noël-Noël
Le puits aux trois vérités – de François Villiers avec Michèle Morgan
1961Le président – de Henri Verneuil avec Jean Gabin
Le cave se rebiffe – de Gilles Grangier avec Ma rtine Carol
Le crime ne paie pas – de Gérard Oury avec Philippe Noiret
La gamberge – de Norbert Carbonnaux avec Jean-Pierre Cassel
La belle américaine – de Robert Dhéry avec Jacques Legras
Paris Blues – de Martin Ritt avec Paul Newman
1962Un singe en hiver – de Henri Verneuil avec Jean-Paul Belmondo
Thérèse Desqueyroux / Thérèse – de Georges Franju avec Emmanuelle Riva
Le repos du guerrier – de Roger Vadim avec Brigitte Bardot
1963Soupe aux poulets – de Philippe Agostini avec Gérard Blain
L’honorable Stanislas, agent secret – de Jean-Charles Dudrumet avec Jean Marais
Thomas l’imposteur – de Georges Franju avec Jean Servais
1964Relaxe-toi chérie ! – de Jean Boyer avec Fernandel
Une ravissante idiote – de Edouard Molinaro avec Anthony Perkins
Le moment de la paix / Les rideaux blancs ( chwila pokoju / Matura ) de Georges Franju, Tadeusz Konwicki & Egon Monk avec Michel Robert
CM Aurélia / Aurélia ou la descente aux enfers – de Anne Déstrée avec Paul Crauchet
1965La curée – de Roger Vadim avec Jane Fonda
Tant qu’on a la santé – de Pierre Etaix avec Véra Valmont
1966Le Saint prend l’affût – de Christian-Jaque avec Jean Yanne
Martin soldat – de Michel Deville avec Robert Hirsch
1967Toutes folles de lui – de Norbert Carbonnaux avec Sophie Desmarets
Le petit baigneur – de Robert Dhéry avec Louis de Funès
Sébastien parmi les hommes – de Cécile Aubry avec Mehdi El Glaoui
    Film en 2 époques tiré de la série
    1ère époque : Sébastien retrouve son père
    2ème époque : Sébastien et Monseigneur
1968Il pleut dans ma maison ( het regent in mijn huis ) de Pierre Laroche avec Lucien Charbonnier
1969Un merveilleux parfum d’oseille – de Renaldo Bassi avec Jean Carmet
1970Mourir d’aimer – de André Cayatte avec Annie Girardot
1971Un cave – de Gilles Grangier avec Marthe Keller
Quelque part, quelqu’un / Les chemins de la ville – de Yannick Bellon avec Roland Dubillard
1972Le sex shop – de Claude Berri avec Jean Tissier
1973Pleure pas la bouche pleine – de Pascal Thomas avec Bernard Menez
1974O.K. patron – de Claude Vital avec Jacques Dutronc
1975Les grands moyens – de Hubert Cornfield avec Fernand Sardou
    Remerciements à Michel Lefort pour l’acte de décès
Fiche créée le 22 octobre 2009 | Modifiée le 24 décembre 2022 | Cette fiche a été vue 14605 fois
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