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Joan Caulfield



Date et Lieu de naissance : 1er juin 1922 (West Orange, New Jersey, USA)
Date et Lieu de décès : 18 juin 1991 (Los Angeles, Californie, USA)
Nom Réel : Beatrice Joan Caulfield

ACTRICE
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1946 La mélodie du bonheur (blue skies) de Stuart Heisler avec Fred Astaire, Bing Crosby & Olga San Juan
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1949 Le démon du logis (dear wife) de Richard Haydn avec William Holden, Edward Arnold & Mona Freeman
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1955 La mousson (the rains of Ranchipur) de Jean Negulesco avec Richard Burton, Lana Turner & Fred MacMurray
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1967 Le pistolero de l’enfer (Buckskin) de Michael D. Moore avec Wendell Corey & Barry Sullivan

Miss Beatrice Joan Caulfield nait le 1er juin 1922 dans le New Jersey, à West Orange. Plus tard, la famille Caulfield déménage pour New-York où devenue plus que jolie, Joan fait ses débuts dans la carrière de mannequin tout en prenant d’assaut les auditions de Broadway. Connaissant un véritable succès à Broadway, il est inévitable qu’Hollywood s’intéresse à ce nouveau phénomène. La Paramount en particulier se montre fort intéressée, car vue de loin, il semble au studio que cette miss Caulfield peut très bien servir de rivale maison à la glorieuse Betty Grable qui casse les écrans en faisant des étincelles… pour un autre studio, la Century Fox!

Joan Caulfield a débuté en 1942 à Broadway, deux ans plus tard elle est à Hollywood. Elle est parachutée dans un nombre intéressant de films qui manquent hélas d’envergure même s’ils sont fort plaisants et restent relativement sympathiques à redécouvrir. Dès son arrivée, elle est catapultée en vedette auprès de Veronica Lake dans «Le bel espoir» (1944). Pour son film suivant elle est tête d’affiche face à Bob Hope dans «Monsieur Beaucaire» (1946). La Paramount dépense sans compter pour son lancement et Joan Caulfield fait la une de tous les magazines. Ainsi de titre en titre, les films où se produit Joan gagnent en qualité, en prestige et en valeur ajoutée, ne fût-ce que par la notoriété de ses partenaires de plus en plus populaires, même si hélas, on ne la voit jamais dans les bras de Gary Cooper, Clark Gable ou Cary Grant. Joan Caulfield devient une sorte de reine des séries B de grand luxe! Mais ne la voit-on pas donner la réplique à Bing Crosby et Fred Astaire dans «La mélodie du bonheur» en 1946!

1950 est l’année où la Columbia met à son tour les petits plats dans les grands pour l’asseoir définitivement sur un trône de reine avec «La scandaleuse ingénue» où on use de toutes les bonnes vieilles ficelles de «Pin-Up Girl» et où elle devient l’épouse du producteur Frank Ross. «La scandaleuse ingénue» n’est malheureusement pas le tremplin tant voulu par Columbia pour Joan Caulfield. J’ignore si après l’actrice perdit la confiance des studios ou si c’est elle qui se lassa. À moins que son contrat ne soit arrivé à son terme, toujours est-il qu’on ne la vit plus que dans les deux films que son mari produisit pour elle. «The lady says no» (1950), une comédie en noir et blanc avec David Niven et «La mousson» (1955) dont elle laisse la vedette à Lana Turner. Le couple Ross a un fils, Arthur, qui meurt dès sa naissance le 7 novembre 1959. Le couple ne résiste pas à l’épreuve et moins d’un an plus tard ils divorcent.

Par la suite, Joan Caulfield se consacre essentiellement à la télévision et ne réapparaît plus que très exceptionnellement au cinéma. L’essentiel de sa carrière au cinéma a duré cinq ans à peine. C’est bien peu pour une actrice aussi éblouissante qu’elle! Joan se remarie, le 24 novembre 1960 avec le docteur Robert Peterson dont elle restera l’épouse jusqu’à la date fatidique de leur divorce le 6 juin 1966. Le couple avait eu un fils qui cette fois survécut, John, né le 22 mars 1962. Joan Caulfield reste une actrice connue mais fort parcimonieuse de ses exploits. Elle teint longtemps le rythme peu éprouvant d’une apparition annuelle. C’est pour la dernière fois en 1987 pour tenir la dragée haute à Angela Lansbury dans un épisode d’«Arabesque». Joan Caulfield s’éteint le 18 juin 1991, dix huit jours après avoir fêté son soixante-neuvième anniversaire, emportée par le cancer du poumon.

© Céline COLASSIN

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1944Le bel espoir ( Miss Susie Slagle’s ) de John Berry avec Sonny Tufts
1945La taverne de la folie ( Duffy’s tavern ) de Hal Walker avec Alan Ladd
    Seulement apparition
1946Le joyeux barbier ( monsieur Beaucaire ) de George Marshall avec Bob Hope
La mélodie du bonheur ( blue skies ) de Stuart Heisler avec Fred Astaire
    + chansons
1947Le fiancé de ma fiancée / Cupidon en permission ( dear Ruth ) de William D. Russell avec William Holden
Hollywood en folie ( variety girl ) de George Marshall avec DeForest Kelley
    + chansons
Le docteur et son toubib ( welcome stranger ) de Elliott Nugent avec Bing Crosby
L’insoupçonnable Grandisson / Le crime était presque parfait ( the unsuspected ) de Michael Curtiz avec Claude Rains
1948Deux sacrées canailles ( the Sainted Sisters ) de William D. Russell avec Barry Fitzgerald
Haute pègre ( larceny ) de George Sherman avec John Payne
1949Le démon du logis / Le démon du foyer ( dear wife ) de Richard Haydn avec William Holden
1950La scandaleuse ingénue / La femme de l’année ( the petty girl / girl of the year ) de Henry Levin avec Robert Cummings
The lady says no – de Frank Ross avec David Niven
1955La mousson ( the rains of Ranchipur ) de Jean Negulesco avec Richard Burton
1963Les ranchers du Wyoming ( Cattle King / guns of Wyoming ) de Tay Garnett avec Robert Taylor
1966Fort Bastion ne répond plus ( red tomahawk ) de R.G. Springsteen avec Howard Keel
1967Le pistolero de l’enfer ( Buckskin / the frontiersman ) de Michael D. Moore avec Wendell Corey
1973The daring dobermans – de Byron Chudnow avec David Moses
1976Pony Express rider – de Robert Totten avec Henry Wilcoxon
Fiche créée le 31 août 2011 | Modifiée le 11 juin 2022 | Cette fiche a été vue 12069 fois
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