CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de David Dewaele
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

José Isbert



Date et Lieu de naissance : 3 mars 1886 (Madrid, Espagne)
Date et Lieu de décès : 28 novembre 1966 (Madrid, Espagne)
Nom Réel : José Ysbert Alvarruiz

ACTEUR
Image
1952 Bienvenue monsieur Marshall (¡bienvenido Mister Marshall!) de Luis Garcia Berlanga avec Lolita Sevilla
Image
1960 La petite voiture (el cochecito) de Marco Ferreri avec María Luisa Ponte, María Isbert & Pedro Porcel
Image
1961 Perro golfo – de Domingo Viladomat avec Maurice Marsac, Pilar Cansino, Félix Dafauce & Antonio Vela
Image
1963 Le bourreau (el verdugo) de Luis García Berlanga avec Nino Manfredi, Emma Penella & José Luis López Vázquez

José Isbert, dit Pepe Isbert, d’ascendance allemande par son père, voit le jour à Madrid le 3 mars 1886, deux mois avant Alphonse XIII, proclamé roi d’Espagne à sa naissance. José gagne d’abord sa vie comme comptable mais il fait très tôt des extras au théâtre. Puis il est engagé à plein temps par une compagnie et fait des tournées en Espagne et en Amérique Latine pendant dix-sept ans avant de créer sa propre troupe en 1935. Marié à Elvira Soriano, il devient en 1917 le père d’une petite María.

Pour sa première apparition au cinéma en 1912, José Isbert interprète l’anarchiste Manuel Pardiñas Serrano qui, le 12 novembre de la même année, a tué en plein centre de Madrid le président du conseil espagnol, José Canalejas y Méndez (joué par Rafael Arcos). Mais peu intéressé par le muet, José Isbert ne revient vraiment au septième art qu’en 1930 et tourne quelques films dont certains dans les studios de la Paramount-France à Joinville-Le-Pont: «¿Cuándo te suicidas?» (1930) avec Imperio Argentina; «Rien que la vérité» (1931) de Florián Rey, avec Antoñita Colomé; et «La bien pagada» (1933) de Eusebio Fernández Ardavín, avec Fernando Freyre de Andrade.

À partir du milieu des années quarante, José Isbert, petit vieillard à la voix enrouée, devient le second rôle cinématographique incontournable. Il tournera plus d’une centaine de films: de nombreuses comédies comme «La vida empieza a medianoche» (1944) de Juan de Orduña, avec María Isbert dont c’est le premier rôle au cinéma; des thèmes historiques et religieux comme «La princesa de los Ursinos» (1947) avec Fernando Rey ou «Un día perdido» avec Ana Mariscal, Révérende Mère d’un couvent, mais aussi des histoires très contemporaines. José Luis Saénz de Heredia lui donne des rôles en or comme dans «Historia de la radio» (1954) avec Francisco Rabal tandis que José Antonio Nieves Conde lui fait former un duo extraordinaire avec Tony Leblanc dans «Don Lucio y el hermano Pio» (1960). Ah, il y aurait tellement de titres de films et d’acteurs à citer! C’est cependant Luis García Berlanga qui lui apporte une gloire internationale (Festival de Cannes) grâce au parodique «Bienvenue monsieur Marshall» (1952), sur un scénario co-écrit par Juan Antonio Bardem. Il faut voir notre comédien, maire de Villar del Río, obliger ses administrés à se déguiser en Andalous de carnaval pour mieux séduire les investisseurs nord-américains, tout en s’imaginant en cow-boy. Humour caustique pour ne pas dire carrément noir que Berlanga distille de nouveau dans «Le bourreau» (1960), où José Isbert au métier peu attrayant cherche désespérément un successeur mais aussi un mari pour sa fille. C’est un employé des pompes funèbres, Nino Manfredi, qui assumera les deux rôles. Et dans un genre proche, n’oublions pas les deux films de Marco Ferreri durant sa période espagnole, sur des scénarii de Rafael Azcona, avec José Luis López Vázquez: «Le petit appartement» (1959) et «La petite voiture» (1960).

José Isbert, l’acteur secondaire emblématique du cinéma espagnol, obtient encore un immense succès comme grand-père de «La gran familia» de Fernando Palacios (1962-1965). Âgé de quatre-vingts ans, il tourne son dernier film. Il décède la même année, des suites d’une crise cardiaque, à Madrid. Mais la tradition familiale continue avec María Isbert, sa partenaire dans de nombreux films et mère de sept enfants dont l’acteur Tony Isbert.

© Caroline HANOTTE

copyright
1912 CM Asesinato y entierro de Don José Canalejas – de Enrique Blanco & Adelardo Fernández Arias avec Rafael Arcos
1919¡A la orden, mi coronel! – de José Buchs & Julio Roesset avec José Montenegro
1924La mala ley – de Manuel Noriega avec Hortensia Gelabert
193048 pesetas de taxi – de Fernando Delgado avec Florencia Bécquer
¿ Cuándo te suicidas ? – de Manuel Romero avec Imperio Argentina
1931Rien que la vérité ( la pura verdad ) de Florián Rey avec Enriqueta Serrano
1933La bien pagada – de Eusebio Fernández Ardavín avec Fernando Freyre de Andrade
1934Vidas rotas – de Eusebio Fernández Ardavín avec Lupita Tovar
1936El bailarín y el trabajador – de Luis Marquina avec Antoñita Colomé
1941Alma de Dios – de Ignacio F. Inquino avec Amparo Rivelles
1942El sobre lacrado – de Francisco Gargallo avec Marta Flores
Aventura – de Jerónimo Mihura avec Conchita Montenegro
1943Fin de curso – de Ignacio F. Iquino avec Alicia Palacios
    Seulement apparition
Una chica de opereta – de Ramón Quadreny avec Emilia Clement
Orosia – de Florián Rey avec María Brú
1944Te quiero para mí – de Ladislao Vajda avec Sara Montiel
La vie commence à minuit ( la vida empieza a medianoche ) de Juan de Orduña avec Marta Santaolalla
El testamento del virrey – de Ladislao Vajda avec Juan Calvo
Ella, él y sus millones – de Juan de Orduña avec Ana María Campoy
Le fantôme et Dona Juanita ( el fantasma y doña Juanita ) de Rafael Gil avec José Calle
1945Un hombre de negocios – de Luis Lucia avec Josita Hernán
1947Confidencia – de Jerónimo Mihura avec Ángel de Andrés
La princesa de los Ursinos – de Luis Lucia avec Fernando Rey
Dos cuentos para dos – de Luis Lucia avec María Isbert
Mi enemigo el doctor – de Juan de Orduña avec Alicia Palacios
1948Et la fête continue ( la fiesta sigue ) de Enrique Gómez avec María Isbert
1949Pacto de silencio – de Antonio Román avec Ana Marsiscal
Siempre vuelven de madrugada – de Jerónimo Mihura avec María Martín
En un rincón de España – de Jerónimo Mihura avec Juan de Landa
El señor Esteve – de Edgar Neville avec Julia Caba Alba
La familia Vila – de Ignacio F. Iquino avec Juana Soler
Héros sans uniforme ( sin uniforme ) de Ladislao Vajda avec Julia Caba Alba
1950La septième page ( séptima página ) de Ladislao Vajda avec Luis Prendes
Mi adorado Juan – de Jerónimo Mihura avec Conchita Montes
Un soltero difícil – de Manuel Tamayo avec Silvia Morgan
Cuentos de la Alhambra – de Florián Rey avec Carmen Sevilla
Tres ladrones en la casa / Amarás a tu prójimo – de Raúl Cancio avec Mary Delgado
El capitán Veneno – de Luis Marquina avec Sara Montiel
Me quiero casar contigo – de Jerónimo Mihura avec María Brú
1951Servicio en la mar – de Luis Suárez de Lezo avec Carolina Jiménez
Ciel noir ( cielo negro ) de Manuel Mur Oti avec Vicente Solar
Una cubana en España – de Luis Bayón Herrera avec Blanquita Amaro
Ronda española – de Ladislao Vajda avec Elena Salvador
Aux portes de la ville ( cerca de la ciudad ) de Luis Lucia avec Francisco Bernal
1952Lola, la piconera – de Luis Lucia avec Fernando Fernández de Córdoba
L’orpheline de la sierra ( la estrella de la Sierra Morena ) de Ramón Torrado avec Lola Flores
Sœur Intrépide ( Sor Intrépida ) de Rafael Gil avec Dominique Blanchar
Último día – de Antonio Román avec Pilar Lorengar
Les amants de Tolède ( el tirano de Toledo / gli amanti di Toledo/ lovers of Toledo ) de Henri Decoin & Fernando Palacios avec Alida Valli
Mascarade d’amour ( doña Francisquita ) de Ladislao Vajda avec Julia Lajos
Bienvenue monsieur Marshall ( ¡ bienvenido Mister Marshall ! ) de Luis Garcia Berlanga avec Lolita Sevilla
1953¡Che, qué loco! – de Ramón Torrado avec Silvia Morgan
Aeropuerto – de Luis Lucia avec Fernando Rey
Así es Madrid – de Luis Marquina avec Irene Caba Alba
La charge infernale ( carne de horca / Sierra Morena / il terrore dell’ Andalusia ) de Ladislas Vajda avec Rossano Brazzi
Intriga en el escenario – de Feliciano Catalán avec Casimiro Hurtado
Tout est possible à Grenade / Dans la vie tout s’arrange ( todo es posible en Grenada / all is possible in Granada ) de José Luis Sáenz de Heredia avec Merle Oberon
Nuits andalouses ( noches andaluzas ) de Maurice Cloche & Ricardo Blasco avec Geneviève Page
1954Como la tierra – de Alfredo Hurtado avec María Asquerino
L’aventurier de Séville ( aventuras del barbero de Sevilla ) de Ladislao Vajda avec Luis Mariano
Once pares de botas – de Francisco Rovira Beleta avec María Victoria Durá
Amor sobre ruedas – de Ramón Torrado avec Carmen Morell
Un día perdido – de José María Forqué avec Ana Mariscal
Un caballero andaluz – de Luis Lucia avec Carmen Sevilla
El guardián del paraíso – de Arturo Ruiz Castillo avec Fernando Fernán Gómez
Historias de la radio – de José Luis Sáenz de Heredia avec Rafael Bardem
Le moulin des amours ( la pícara molinera ) de León Klimovsky avec Francisco Rabal
1955Rapto en la ciudad / Un hada en la ciudad – de Rafael J. Salvia avec Rosa Palomar
Congreso en Sevilla – de Antonio Román avec Carmen Sevilla
Nubes de verano / Parabéns, Senhor Vicente – de Arthur Duarte avec Manuel Santos Carvalho
El chica del barrio – de Ricardo Núñez avec Lolita Sevilla
Un après-midi de taureaux ( tarde de toros ) de Ladislao Vajda avec Jacqueline Pierreux
Calabuig ( Calabuch / the rocket from Calabuch ) de Luis García Berlanga avec Valentina Cortese
Le muchacho ( mi tío Jacinto / mio zio Giacinto / Pepote ) de Ladislao Vajda avec Walter Chiari
1956Sucedió en mi aldea – de Antonio Santillán avec Joan Capri
Los ladrones somos gente honrada – de Pedro Luis Ramírez avec José Luis Ozores
Manolo guardia urbano – de Rafael J. Salvia avec Tony Leblanc
Un traje blanco – de Rafael Gil avec Miguel Gil
Dos novias para un torero / Dos charros y una gitana – de Antonio Román avec María Victoria del Castillo
Faustina – de José Luis Saénz de Heredia avec Maria Félix
Les jeudis miraculeux ( los jueves milagro / arrivederci Dimas / miracles of Thursday ) de Luis Garcia Berlanga avec Richard Basehart
1957Tremolina – de Ricardo Núñez avec Tony Soler
Un abrigo a cuadros – de Alfredo Hurtado avec Juan Calvo
Los ángeles del volante – de Ignacio F. Iquino avec Tony Leblanc
Un ange est passé sur la ville / Pablito à New York ( un ángel pasó por Brooklyn ) de Ladislao Vajda avec Peter Ustinov
Lo que cuesta vivir – de Ricardo Núñez avec Lolita Sevilla
Fulano y Mengano – de Joaquín Luis Romero Marchent avec Julia Martínez
1958Villa Alegre – de Alejandro Perla avec Maria Piazzai
La vida por delante – de Fernando Fernán Gómez avec Rafael Bardem
Vida sin risas – de Rafael J. Salvia avec Marisa Prado
Despedida de soltero – de Eugenio Martín avec Jacqueline Pierreux
1959La casa de la Troya – de Rafael Gil avec José Rubio
Polycarpe maître calligraphe ( Policarpo, ufficiale di scrittura / Policarpo, calígrafo diplomado ) de Mario Soldati avec Peppino De Filippo
Bombas para la paz – de Antonio Román avec Manuel Alexandre
1960El litri y su sombra – de Rafael Gil avec Licia Calderón
Días de feria – de Rafael J. Salvia avec José Luis López Vázquez
Nada menos que un arkángel – de Antonio del Amo, Jaime D’Ors & Esteban Madruga avec Félix Fernández
Don Lucio y el hermano pio – de José Antonio Nieves Conde avec Ana María Custodio
Un Americano en Toledo – de José Luis Monter & Carlos Arévalo avec Georges Rivière
La petite voiture ( el cochecito ) de Marco Ferreri avec María Luisa Ponte
Patricia mía / Punto y banca – de Enrique Carreras avec Paula Martel
Vamos a contar mentiras – de Antonio Isasi-Isasmendi avec Gustavo Re
1961Perro golfo – de Domingo Viladomat avec Maurice Marsac
Don José, Pepe y Pepito – de Clemente Pamplona avec Jorge Vico
Margarita se llama mi amor – de Ramón Fernández avec Mercedes Alonso
Tú y yo somos tres – de Rafael Gil avec Katia Loritz
Racket sous la ville / Les onze gangsters ( la pandilla de los once ) de Pedro Lazaga avec Rafael Luis Calvo
1962Sabían demasiado – de Pedro Lazaga avec Tony Leblanc
Cupido contrabandista – de Esteban Madruga avec Antonio Ozores
Une famille explosive / Une grande famille ( la gran familia ) de Fernando Palacios avec José Luis López Vázquez
Los que no fuimos a la guerra / Cuando estalló la paz – de Julio Diamante avec Julia Caba Alba
1963El sol en el espejo – de Antonio Román avec Gracita Morales
Le bourreau ( el verdugo / la ballata del boia ) de Luis García Berlanga avec Nino Manfredi
1964Los dinamiteros – de Juan García Atienza avec Sara García
1965La familia y... uno más – de Fernando Palacios avec Soledad Miranda
Cristina – de José María Argemí avec Guadalupe Muñoz Sampedro
Opération Dalila ( operción Delilah / operation Dalila ) de Luis de los Arcos avec Gia Scala
1966 CM La gorra – de Jesús Ordax avec Fernando Sancho
Fiche créée le 6 juin 2007 | Modifiée le 25 mars 2021 | Cette fiche a été vue 23903 fois
PREVIOUSAntonio Isasi-Isasmendi || José Isbert || María IsbertNEXT