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Käthe Dorsch



Date et Lieu de naissance : 29 décembre 1890 (Neumarkt, Empire Allemand)
Date et Lieu de décès : 25 décembre 1957 (Vienne, Autriche)
Nom Réel : Katharina Dorsch

ACTRICE
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1936 Une femme sans importance (eine frau ohne bedeutung) de Hans Steinhoff avec Gustaf Gründgens
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1939 Une mère (mutterliebe) de Gustav Ucicky avec Paul Hörbiger, Wolf Albach-Retty, Hans Holt & Fritz Imhoff
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1939 Demain je serai arrêté (morgen werde ich verhaftet) de Karl-Heinz Stoux avec Ferdinand Marian
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1948 Ma mère et moi (das kuckucksei) de Walter Firner avec Curd Jürgens, Gustav Waldau & Anne-Marie Blanc

Katharina Dorsch voit le jour le 29 décembre 1890 à Neumarkt, dans la région bavaroise de l’Oberpfalz, de l’Empire Allemand. Elle est la fille de Christoph Dorsch, un boulanger spécialisé dans le pain aux épices, et de son épouse Magdalena. En 1893, la famille Dorsch s’installe à Nuremberg où son père meurt en 1901. Elle fréquente l’école de commerce. Parallèlement, elle prend des leçons de piano et, à 15 ans, elle chante dans «Les maîtres chanteurs de Nuremberg», un opéra de Richard Wagner, au Théâtre Municipal de Nuremberg. À dix-huit ans, Käthe Dorsch entame sa carrière artistique au théâtre de Mayence dans des rôles de soubrette et de jeune première. Au milieu des années dix, elle s’installe à Berlin. Dans un premier temps, la jeune fille n’interprète que des seconds rôles dans des comédies, des opérettes ou des pièces de boulevard. Puis, très rapidement, Käthe aborde de grands rôles classiques qui conviennent mieux à sa personnalité et mettent en valeur un réel talent de tragédienne.

Parallèlement à sa carrière théâtrale, Käthe Dorsch effectue, dès 1916, ses premiers pas au cinéma: notamment sous la direction de Paul Leni pour le film «Dornöschen». Lors de ce tournage, elle rencontre Harry Liedtke, déjà grande vedette de l’écran germanique. L’amour naît rapidement entre les deux artistes. Par ailleurs, ils tournent ensembles dans plusieurs productions, parmi lesquelles: «La chauve-souris» (1917) de Ernst Lubitsch, «Moral und sinnlichkeit» (1919) de Georg Jacoby, «Vendetta» (1919) de Lubitsch et «Der gefangene» (1920) de Karlheinz Wolff. En 1920, elle épouse Harry. Au cours des années vingt, quelque peu déçue par les rôles qu’on lui propose, Käthe Dorsch se consacre au théâtre. En 1927, elle s’intalle à Vienne et divorce l’année suivante. Elle triomphe avec le rôle d’Elizabeth 1ère dans «Marie Stuart» et avec celui de Marguerite Gauthier dans «La dame aux Camélias» de Alexandre Dumas fils. De 1936 à 1939, elle est une des vedettes du Volkstheater. En 1939, elle fait une entrée magistrale au Burgtheater en incarnant la Princesse du Tyrol dans «Ulrich von Lichtenstein» de Gerhart Hauptmann.

En 1936, Käthe Dorsch interprète deux des films les plus importants de sa carrière: «Savoy-Hotel 217» de Gustav Ucicky avec Hans Albers et «Une femme sans importance» de Hans Steinhoff, auprès de Gustaf Gründgens et Marianne Hoppe. En 1939, elle fait pleurer les foules avec «Une mère» de Gustav Ucicky, un drame de propagande mettant en scène une veuve, mère de quatre enfants, qui sacrifie sa vie sans se plaindre pour élever sa petite famille. Un rôle qui lui apporte la gloire et la célébrité, mais pour lequel, elle devra s’expliquer à la fin de la guerre. À la suite de ses grands succès, Käthe Dorsch revient régulièrement sur les plateaux de cinéma, jusqu’au milieu des années cinquante, pour y jouer des rôles secondaires dans quelques productions germaniques. Mais décidément, elle préfère la scène. Nous pouvons citer sa très jolie performance dans le rôle de Karoline Neuber pour «Les comédiens» de Georg Wilhelm Pabst, puis celle de l’Impératrice dans «Singende engel» (1947) de Gustav Ucicky.

En 1955, Käthe Dorsch apparaît une dernière fois à l’écran aux côtés de Horst Buchholz dans «Régine» de Harald Braun. Elle meurt deux ans plus tard, le 25 décembre 1957, à Vienne en Autriche, emportée par une cirrhose du foie. Désormais, une fondation porte son nom. La Käthe-Dorsch-Fondation soutient, en Allemagne, les membres nécessiteux des professions artistiques.

© Philippe PELLETIER

copyright
1916Dornöschen – de Paul Leni avec Victor Janson
Le secrétaire de la reine ( der sekretär der königin ) de Robert Wiene avec Margarete Kupfer
Une grande fille ( ein tolles Mädel ) de William Karfiol & Georg Jacoby avec Heinrich Schroth
Dick Carter – de Rudolf Biebrach avec Rudolf Biebrach
1917John Riew : Ein mädchenschicksal – de Walter Schmidthässler avec Dagny Servaes
Am stillen Ozean – de Danny Kaden avec Julius Falkenstein
Frau Lenes scheidung – de Willy Grunwald avec Arnold Rieck
Ein jagdausflug nach Berlin – de Paul Heiidemann avec Hans Sternberg
Eine walzernacht – de Danny Kaden avec Ferry Sikla
La joyeuse prison ( ein fideles gefängnis / das fidele gefängnis ) de Ernst Lubitsch avec Harry Liedtke
Das verschnupfte Miezerl – de Conrad Wiene avec Wolfgang Zilzer
CM Der blusenkönig – de Ernst Lubitsch avec Guido Herzfeld
1918Keimendes leben. 1. Teil – de Georg Jacoby avec Hanna Ralph
Keimendes leben. 2. Teil – de Georg Jacoby avec Marga Lindt
Die kunst zu heiraten – de Vigo Larsen avec Viggo Larsen
Sein letzter seitensprung – de Vigo Larsen avec Paul Biensfeldt
Der fluchbeladene / Die memoiren des satans. 3. Teil – de Robert Heymann avec Friedrich Kühne
Die blaue Mauritius – de Viggo Larsen avec Harry Liedtke
Erborgtes glück – de Arthur Wellin avec Eduard von Winterstein
Der junge Goethe / Der söhn der götter – de Arthur Wellin avec Alexander Moissi
Amor in der klemme – de William Karfiol avec Richard Senius
1919Vendetta ( blutrache ) de Georg Jacoby avec Emil Jannings
Moral und sinnlichkeit – de Georg Jacoby avec Hermann Thimig
Dans l’ombre de l’argent ( im schatten des geldes ) de Paul L. Stein avec Hans Adalbert Schlettow
1920Der gefangene / Sklaven des XX. jahrhunderts / Sklaven : Ein roman aus dem 20. jahrhundert – de Karlheinz Wolff avec Paul Bildt
Peut-on tuer les idées ? ( können gedanken töten ? / gefesselte menschen ) de Alfred Tostary avec Paul Hartmann
Klatsch – de Josef Stein avec Hugo Flink
Der schauspieler der herzogin – de Paul L. Stein avec Harry Liedtke
1921Mademoiselle Julie ( fräulein Julie ) de Felix Basch avec William Dieterle
Les péchés d’une mère ( die sünden der mutter ) de Georg Jacoby avec Carl Auen
1924Muss die frau mutter werden ? – de Georg Jacoby & Hans Otto Löwenstein avec Erika Glässner
1930Le chant du printemps / L’auberge du Rhin ( die lindenwirtin ) de Georg Jacoby avec Hans Heinz Bollmann
Trois jours d’amour ( drei tage liebe ) de Heinz Hilpert avec Rudolf Platte
1936Savoy-Hotel 217 ( mord im Savoy ) de Gustav Ucicky avec Hans Albers
Une femme sans importance ( eine frau ohne bedeutung ) de Hans Steinhoff avec Gustaf Gründgens
1937Yvette ( die tochter einer kurtisane ) de Wolfgang Liebeneiner avec Hans Adalbert Schlettow
1938Les étoiles brillent / Vedettes follies ( es leuchten die sterne ) de Hans H. Zerlett avec La Jana
    Seulement apparition
Le cœur se trompe ( irrtum des herzens ) de Bernd Hofmann & Alfred Stöger avec Paul Hartmann
1939Une mère ( mutterliebe ) de Gustav Ucicky avec Wolf Albach-Retty
Demain je serai arrêté ( morgen werde ich verhaftet ) de Karl-Heinz Stoux avec Ferdinand Marian
1940Trenck, der Pandur – de Herbert Selpin avec Hans Nielsen
1941Les comédiens ( komödianten ) de Georg Wilhelm Pabst avec Gustav Diessl
1945Fahrt ins glück – de Erich Engel avec Rudolf Forster
1947Singende engel – de Gustav Ucicky avec Hans Holt
1948Ma mère et moi / L’œuf de coucou ( das kuckucksei / kinder der liebe ) de Walter Firner avec Curd Jürgens
1949Der bagnosträfling – de Gustav Fröhlich avec Paul Hörbiger
1955Régine, fille de fabrique ( Regine ) de Harald Braun avec Horst Buchholz
Fiche créée le 4 septembre 2005 | Modifiée le 30 mars 2019 | Cette fiche a été vue 12902 fois
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