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Libertad Lamarque



Date et Lieu de naissance : 24 novembre 1908 (Rosario, Argentine)
Date et Lieu de décès : 12 décembre 2000 (Mexico, District Fédéral, Mexique)
Nom Réel : Libertad Lamarque Bouza

ACTRICE
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1939 Sacrifice d’une mère (puerta cerrada) de Luis Saslavsky & John Alton avec Pablo Cumo & Mecha López
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1951 Te sigo esperando – de Tito Davison avec Arturo de Córdova, Víctor Junco & Miguel Córcega
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1961 Mon ami Joselito (bello recuerdo) de Antonio del Amo avec Joselito, Sara García & Salvador Soler Marí
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1969 Des roses blanches pour ma sœur noire (rosas blancas para mi hermana negra) de Abel Salazar avec Steve Flanagan

Libertad Lamarque naît le 24 novembre 1908, à Rosario (province de Santa Fe), en Argentine. Son père Gaudencio Lamarque de parents français, a épousé une veuve déjà mère de six enfants. C’est un original anarchisant au tempérament artiste. Il écrit des pièces plutôt libertaires qu’il fait jouer dans les petites villes avoisinantes. Sa fille, au prénom prédestiné, est l’une de ses interprètes. À l’occasion elle chante avec succès les rengaines à la mode. En 1926, la famille décide de tenter sa chance et part pour la capitale. D’abord embauchée comme choriste au Teatro Nacional, Libertad se fait vite remarquer.

Libertad Lamarque grave son premier disque de tango en 1927. L’année suivante elle donne naissance à une petite fille (son unique enfant) et épouse le père, un modeste employé de théâtre. Elle s’en sépare presque aussitôt pour vivre avec le pianiste Alfredo Malerba qui deviendra son mari dix ans plus tard lorsque le divorce aura été légalisé. Pendant trois ans elle donne plus de mille représentations d’un vaudeville racontant la vie de différentes familles d’émigrés dans un immeuble modeste de la très cosmopolite Buenos Aires. Elle part ensuite en tournée en Argentine et au Paraguay avec trois guitaristes et un répertoire de tangos. Elle aborde le cinéma avec «Adiós Argentina» (1929) de Mario Parpagnoli et tourne dans le premier film sonore argentin «Tango» (1933) de Luis José Moglia Barth avec Pepe Arias. Devenue la Reine du Tango, elle fait en 1935 la une des journaux: en tournée au Chili, elle aurait tenter de se suicider en passant par la fenêtre de son hôtel, la chute est amortie par une bâche! Le mari considérant qu’elle n’est pas apte à s’occuper de leur fille l’emmène en Uruguay. Libertad accompagnée de son avocat, de Alfredo Malerba et du musicien Héctor María Artola, réussit à récupérer l’enfant, à Montevideo.

Entre 1935 et 1945 Libertad Lamarque est à l’affiche d’une vingtaine de films en Argentine dont «El alma del bandoneón» (1935) et «Madreselva» (1938). Lors du tournage de «La cabalgata del circo» (1945), de Mario Sóffici avec Hugo del Carril, on raconte qu’elle serait rentrée en conflit avec l’actrice Eva Duarte, la future Madame Eva Perón et qu’elle aurait préféré partir pour le Mexique. Elle y recommence une carrière cinématographique toute aussi prestigieuse et tourne plus de quarante films, en général dans le registre dramatique dont «Tampico» (1947) de Luis Buñuel auprès de Jorge Negrete. Elle est dirigée par des metteurs en scène tels que Tulio Demicheli, Miguel Zacarías et Alfonso Corona Blake.

Libertad Lamarque reste une très grande chanteuse de tangos et enregistre dans sa carrière plus de quatre cents titres, dans son pays natal, au Mexique mais aussi à Cuba et en Espagne, accompagnée par les orchestres les plus célèbres, ou par celui de son mari Alfredo Malerba. Après l’exil de Juan Perón en 1955, elle retourne régulièrement en Argentine pour des tournées triomphales. En 1961 elle chante avec le jeune prodige espagnol Joselito (Jiménez) dans le film «Mon ami Joselito» dirigé par Antonio del Amo.

À partir des années 1970, Libertad Lamarque travaille fréquemment à la télévision. Elle enregistre ses derniers titres de tango à quatre-vingt-deux ans et joue encore dix ans plus tard dans un feuilleton mexicain «Carita de ángel» le rôle de la mère supérieure d’un couvent. Elle décède le 12 décembre 2000, à Mexico, d’une insuffisance respiratoire.

© Caroline HANOTTE

copyright
1929Adiós Argentina – de Mario Parpagnoli avec Silvio Romano
1933Tango – de Luis Moglia Barth avec Pepe Arias
1935Alma de bandoneón – de Mario Soffici avec Santiago Arrieta
1936Ayúdame a vivir – de José A. Ferreyra avec Floren Delbene
    + scénario
1937Besos brujos – de José A. Ferreyra avec Antonio Daglio
1938Madreselva – de Luis César Amadori avec Hugo del Carril
La ley que olvidaron – de José A. Ferreyra avec Oscar Soldati
1939Sacrifice d’une mère / Porte close ( puerta cerrada ) de Luis Saslavsky & John Alton avec Pablo Cumo
Caminito de Gloria – de Luis César Amadori avec Roberto Airaldi
1940La maison du souvenir ( la casa del recuerdo ) de Luis Saslavsky avec Alberto Vila
Cita en la frontera – de Mario Soffici avec Orestes Caviglia
1941Yo conocí a esa mujer – de Carlos F. Borcosque avec Osvaldo Miranda
Una vez en la vida – de Carlos F. Borcosque avec Luis Aldás
En el viejo Buenos Aires – de Antonio Momplet avec Rafael Frontaura
1942Eclipse de soleil ( eclipse de sol ) de Luis Saslavsky avec Georges Rigaud
1944El fin de la noche – de Alberto de Zavalia avec César Fiaschi
1945La cabalgata del circo – de Mario Soffici avec Eva Perón
1946Soledad – de Miguel Zacarías avec René Cardona
1947Romance musical – de Ernesto Arancibia avec Juan José Miguez
Tampico ( Gran Casino / en el viejo Tampico ) de Luis Buñuel avec Jorge Negrete
1948La dama del velo – de Alfredo B. Crevenna avec José Baviera
1949Otra primavera – de Alfredo B. Crevenna avec Ernesto Alonso
1950Huellas del pasado – de Alfredo B. Crevenna avec Robert Meyer
La marquesa del barrio – de Miguel Zacarías avec Guillermo Samperio
1951La mujer sin lágrimas – de Alfredo B. Crevenna avec Eduardo Alcaraz
Te sigo esperando – de Tito Davison avec Arturo de Córdova
Mi campeón – de Chano Urueta avec Augustín Lara
La loca – de Miguel Zacarías avec José María Linares-Rivas
1952Rostros olvidados – de Julio Bracho avec Julián Soler
Il n’est jamais trop tard pour l’amour ( nunca es tarde para amar ) de Tito Davison avec Sergio Corona
Acuérdate de vivir – de Roberto Gavaldón avec Tito Junco
1953Reportaje – de Emilio Fernández avec Maria Félix
    Seulement apparition
Anxiété ( ansiedad ) de Miguel Zacarías avec Pedro Infante
Si volvieras a mi – de Alfredo B. Crevenna avec Silvia Pinal
La infame – de Miguel Zacarías avec Ramón Gay
1954Cuando me vaya – de Tito Davison avec Felipe Montoya
La mujer X – de Julián Soler avec Andrés Soler
1955Histoire d’un amour ( historia de un amor ) de Roberto Gavaldón avec Mario Sevilla
    + chansons
Ecole de musique ( escuela de música ) de Miguel Zacarías avec Pedro Infante
Bodas de oro – de Tito Davison avec Luis Aragón
1956Música de siempre – de Tito Davison avec Edith Piaf
1957Bambalinas – de Tulio Demicheli avec Carlos Montalbán
La femme qui n’avais pas d’enfants ( la mujer que no tuvo infancia ) de Tito Davison avec Pedro Armendariz
1958Cuatro copas – de Tulio Demicheli avec Miguel Manzano
Sabrás que te quiero – de Tito Davison avec Pancho Córdova
Mis padres se divorcian – de Julián Soler avec Pedro de Aguillón
1959La cigüeña dijo sí – de Rafael Baledón avec José Pardavé
Moi, pécheur ( yo pecador ) de Alfonso Carona Blake avec José Mojica
Amor en la sombra – de Tito Davison avec Enrique Rambal
1960Creo Creo en ti / Esposa o amante – de Alfonso Corona Blake avec Jorge Mistral
El pecado de una madre – de Alfonso Corona Blake avec Dolores del Rio
1961Mon ami Joselito ( bello recuerdo ) de Antonio del Amo avec Joselito
1962Le ciel et la terre ( el cielo y la tierra ) de Alfonso Corona Blake avec Angélica María
1963Canción del alma – de Tito Davison avec Eduardo Fajardo
1964Les enfants que j’ai rêvés ( los hijos que yo soñé / los chicos de la noche ) de Roberto Gavaldón avec Julio Alemán
Canta mi corazón – de Emilio Gómez Muriel avec Roberto Cañedo
1965Arrullo de Dios – de Alfonso Corona Blake avec Manuel Alvarado
1966 DO La vida de Pedro Infante – de Miguel Zacarías avec Antonio Raxel
    Seulement apparition
1968El hijo pródigo – de Servando González avec Carlos Cardán
1969Des roses blanches pour ma sœur noire ( rosas blancas para mi hermana negra ) de Abel Salazar avec Steve Flanagan
1971Hoy he soñado con Dios – de Julián Soler avec Jorge Rivero
La sonrisa de mamá – de Enrique Carreras avec Rodolfo Machado
1973La loca de los milagros – de José María Fernández Unzáin avec Jaime Moreno
1974Le noir est une belle couleur ( negro es un bello color ) de Julián Soler avec Fernande Allende
1977 DO México de mis amores – de Nancy Cárdenas avec Pedro Armendariz Jr.
    Seulement apparition
1978La mamá de la novia – de Enrique Carreras avec Jorge Barreiro
AUTRES PRIX :
      
    Ariel d’Or spécial, Mexique ( 2000 )
Fiche créée le 7 mars 2006 | Modifiée le 24 mai 2019 | Cette fiche a été vue 18799 fois
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