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Mony Dalmès



Date et Lieu de naissance : 24 juillet 1914 (Le Kremlin-Bicêtre, France)►
Date et Lieu de décès : 11 mai 2006 (Paris, France)►
Nom Réel : Simone Marie Georgette Etennemare

ACTRICE
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1943 L’homme de Londres – de Henri Decoin avec Fernand Ledoux, Suzy Prim, Jules Berry & René Génin
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1947 La figure de proue – de Christian Stengel avec Georges Marchal, Madeleine Sologne & Pierre Dudan
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1950 L’enfant des neiges – de Albert Guyot avec Louis Seigner, Jean Pâqui, Mona Dol & Germaine Rouer
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1962 Le grand-duc et l’héritière (love is a ball) de David Swift avec Glenn Ford, Charles Boyer & Hope Lange

Mony Dalmès naît Simone Marie Georgette Etennemare, le 24 juillet 1914, au Kremlin-Bicêtre, dans la banlieue sud de Paris, à moins de dix kilomètres de l’Île de la Cité. Attirée très jeune par l’art dramatique, elle trouve des premiers engagements dans les théâtres parisiens avant de devenir pensionnaire de la Comédie Française, en 1937. Entre temps, elle a déjà eu un petit rôle dans un film de Pierre Caron «Les demi-vierges» adapté de la fameuse pièce homonyme de Marcel Prévost, écrite trente ans plus tôt, et qui décrit les comportements de jeunes filles affranchies. Elle a pour partenaires Marie Bell et Madeleine Renaud.

Mony Dalmès dans les années qui suivent ne se consacre plus qu’à «l’illustre maison de Molière» et obtient à vingt-huit ans d’y devenir sociétaire. Elle est néanmoins autorisée à «s’absenter», de temps en temps, pour se retrouver face aux caméras! Elle tourne ainsi dans «L’inévitable monsieur Dubois» (1942) de Pierre Billon d’après la pièce «Métier de femme» de André-Paul Antoine. Il s’agit encore d’une histoire de femme moderne qui dirige une usine. André Luguet est au contraire un jeune peintre bohème. L’année suivante c’est «L’homme de Londres», film inquiétant d’après un roman de Georges Simenon, sur des dialogues de Charles Exbrayat, avec Fernand Ledoux et Jules Berry. En 1945, elle fait partie de la distribution du «Dernier métro» avec Gaby Morlay et Maurice Baquet. Elle apparaît aussi dans «Secrets de jeunesse», court métrage réalisé par l’un de ses condisciples du «Français» Jaques Charon. En 1947, elle tourne avec Madeleine Sologne «Figure de Proue» puis, en 1950, «L’enfant des Neiges» de Albert Guyot. Mais Mony est avant tout une comédienne qui a besoin d’être sur les planches, face à son public. En 1957, elle quitte la Comédie Française mais continue néanmoins à faire du théâtre. En 1962, elle joue au cinéma «Les bonnes causes» de Christian-Jaque, drame dans lequel la vénéneuse Marina Vlady empoisonne son mari et laisse accuser Virna Lisi. La même année, c’est une comédie américaine, «Le grand-duc et l’héritière» (1963). Charles Boyer marie des aristocrates désargentés à de riches roturières.

Dans les années soixante, la comédienne connaît une nouvelle expérience avec la télévision. Elle est notamment, en 1967, la maman de Michel Vaillant dans le feuilleton adapté de la bande dessinée de Jean Graton. Elle joue la même année «Jean de la Tour Miracle» avec Patrick Dewaere dans le rôle titre. Elle fait partie de la superproduction «Mayerling» du Britannique Terence Young, avec Omar Sharif, l’archiduc Rodolphe et Catherine Deneuve, en toute jeune Maria Vetsera. En 1972, les Parisiens ont le plaisir de voir la comédienne dans «Huit femmes» pièce de Robert Thomas qui sera adaptée trente ans plus tard par François Ozon. En 1988, Mony Dalmès interprète la mère de Charlotte de Turckheim dans «À deux minutes près» et apparaît dans un film du grand maître espagnol de l’horreur Jesus Franco, «Les prédateurs de la nuit» avec Helmut Berger. En 1997, elle travaille avec Claude Chabrol pour «Rien ne va plus» et tourne un film franco-mauritanien «Watani, un monde sans mal» de Med Hondo.

Elle fait, à quatre-vingt huit ans, son dernier téléfilm «La chanson du maçon» (2002) aux côtés de Jean-Pierre Cassel. Puis Mony Dalmès, s’éteint en toute discrétion, à Paris le 11 mai 2006, après s’être consacrée pendant plus de soixante-dix ans à son art.

© Caroline HANOTTE

copyright
1936Les demi vierges – de Pierre Caron avec Madeleine Renaud
1942L’inévitable monsieur Dubois – de Pierre Billon avec André Luguet
1943L’homme de Londres – de Henri Decoin avec Fernand Ledoux
1945Dernier métro – de Maurice de Canonge avec Alexandre Rignault
CM Secrets de jeunesse – de Jacques Charon avec Jean Desailly
1947La figure de proue – de Christian Stengel avec Georges Marchal
CM La visiteuse – de Albert Guyot avec Mona Dol
1950L’enfant des neiges / Quand l’enfant souris / La visiteuse – de Albert Guyot avec Louis Seigner
1962Les bonnes causes – de Christian-Jaque avec Bourvil
Le grand-duc et l’héritière ( love is a ball / all this and money too ) de David Swift avec Glenn Ford
1968Mayerling – de Terence Young avec Omar Sharif
1987Les prédateurs de la nuit ( faceless / los depredadores de la noche ) de Jesus Franco avec Telly Savalas
1988À deux minutes prés – de Eric Le Hung avec Jacques Weber
1997Rien ne va plus – de Claude Chabrol avec Michel Serrault
Watani, un monde sans mal / Watani – de Med Hondo avec Anne Jolivet
Fiche créée le 13 mai 2006 | Modifiée le 19 juin 2018 | Cette fiche a été vue 19020 fois
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