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Olga Petrova



Date et Lieu de naissance : 10 mai 1884 (Liverpool, Royaume-Uni)
Date et Lieu de décès : 30 novembre 1977 (Clearwater, Floride, USA)
Nom Réel : Muriel Harding

ACTRICE

Celle qui se fera appeler plus tard Madame Petrova est née Muriel Harding, le 10 mai 1884, au Royaume-Uni, probablement à Liverpool ou au Pays de Galles selon d’autres sources. Selon ses mémoires, son envie de fuir l’autorité de son père et son besoin d’indépendance, l’amène à quitter le foyer familial très tôt pour devenir institutrice. Elle a finalement rencontré un agent de théâtre qui la pousse dans une carrière d’actrice. Très vite, la jeune femme connaît le succès dans des comédies musicales et des vaudevilles sur les scènes anglaises. Elle a probablement choisi le nom de scène Olga Petrova afin de construire son mythe basé sur des origines polonaises ou russes. Plus tard à Hollywood, cette histoire alimentera copieusement les magazines, semant ainsi le trouble sur son passé.

Olga Petrova arrive en Amérique au tout début des années 1910. Elle poursuit sa carrière de comédienne et, tout aussi rapidement qu’en Angleterre, elle impose sa beauté et son talent sur toutes les grandes scènes du pays. En 1914, elle triomphe à Broadway dans la pièce de Monckton Hoffe, «Panthea». Dans les années vingt, Olga Petrova écrit trois pièces qu’elle joue tout aussi triomphalement à Broadway «The white peacock» (1921/22), «Hurricane» (1923/24) et «What do we know ?» (1927/28). Accompagnée de sa troupe, elle fait aussi plusieurs tournées à travers le pays.

Entre-temps, Olga Petrova s’est laissé séduire par le cinéma. En quatre ans, entre 1914 et 1918, elle est la vedette de deux douzaines de productions. Sa célébrité lui permet de choisir ses partenaires et de participer à l’écriture des scénarios. Elle apparaît dans cinq films de la Française Alice Guy, parmi lesquels «La tigresse» (1914) et «Que diront les gens ?» (1915). Dans les films suivants, elle donne la réplique à de jeunes acteurs en devenir comme Eugene O’Brien dans «The scarlet woman» (1916), Warner Oland dans «The eternal question» (1916), Norman Kerry dans «Extravagance» (1916) ou Richard Barthelmess dans «The soul of Magdalen» (1917). Sa collaboration avec le cinéaste Français Maurice Tourneur accroît considérablement sa popularité. Après le tournage de «La femme panthère» en 1918, elle s’éloigne des plateaux de cinéma pour se consacrer exclusivement au théâtre. Contrairement a certaines sources, Olga Petrova, qui est une pure anglaise, n’a jamais tourné de films en Russie, il doit s’agir d’une homonyme (le nom «Olga Petrova» étant assez répandu en Russie).

Rentrée dans la légende de son vivant, Olga Petrova c’est mariée à deux reprises. La première fois avec John Stewart Dillon, est un chirurgien réputé qu’elle épouse au milieu des année dix, mais le mariage se solde quelques années plus tard par un divorce; le second avec l’acteur Louis Willoughby, qui la laissera veuve en 1968, mais depuis plus de vingt ans, le couple vivait séparés. Elle n’a pas eu d’enfants.

À la fin des années vingt, Olga Petrova est une comédienne couverte d’honneur et de succès mais, elle refuse de montrer une femme vieillissante à son public. Elle se retire alors dans sa propriété de Saint-Raphaël, dans le Sud de la France et se fait rapidement oublier. Quand la Seconde Guerre Mondiale éclate, elle rentre aux Etats-Unis. En 1951, elle s’installe définitivement à Clearwater en Floride. C’est là qu’elle s’éteint à 93 ans, le 30 novembre 1977.

© Pascal DONALD

copyright
1914La tigresse ( the tigress ) de Alice Guy
Le cœur d’une femme ( the heart of a painted woman ) de Alice Guy avec Mahlon Hamilton
1915Vampire ( the vampire ) de Alice Guy avec Vernon Steele
My Madonna – de Alice Guy avec Guy Coombs
Que diront les gens ? ( what will people say ? ) de Alice Guy avec Charles Dungan
1916The soul market – de Francis J. Grandon avec Charles Brandt
Playing with fire – de Francis J. Grandon avec Arthur Hoops
The scarlet woman – de Edmund Lawrence avec Eugene O’Brien
The eternal question – de Burton L. King avec Warner Oland
Extravagance – de Burton L. King avec H. Cooper Cliffe
Le papillon noir ( the black butterfly ) de Burton L. King avec Norman Kerry
Le prix d’un baiser ( bridges burned ) de Perry N. Vekroff avec Robert Broderick
    + sujet & scénario
Le secret d’Eve ( the secret of Eve ) de Perry N. Vekroff avec William Hinckley
1917The waiting soul – de Perry N. Vekroff avec Wyndham Standing
The soul of Magdalen / The soul of a Magdalen / The soul of a Magdalene – de Burton L. King avec Richard Barthelmess
La flamme éternelle ( the undying flame ) de Maurice Tourneur avec Edwin Mordant
Âme de juge, cœur de père ( law of the land / the land of the law ) de Maurice Tourneur avec Robert Vivian
To the death – de Burton L. King avec Evelyn Brent
    + scénario
The silence sellers – de Burton L. King avec Charles Dungan
L’exilée ( exile ) de Maurice Tourneur avec Wyndham Standing
La peur de la vie ( more truth than poetry ) de Burton L. King avec Mahlon Hamilton
    + sujet & scénario
Fille du destin ( daughter of destiny / the greater way ) de George Irving avec Anders Randolf
    + sujet & scénario
The light within – de Laurence Trimble avec Thomas Holding
1918The life mask – de Frank Hall Crane avec Wyndham Standing
Tempered steel – de Ralph Ince avec J. Herbert Frank
La femme panthère ( the panther woman ) de Ralph Ince avec Rockliffe Fellowes
Fiche créée le 22 décembre 2013 | Modifiée le 23 mars 2020 | Cette fiche a été vue 9485 fois
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