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Paul Bernard



Date et Lieu de naissance : 21 septembre 1898 (Villeneuve-sur-Lot, France)►
Date et Lieu de décès : 4 mai 1958 (Paris, France)►
Nom Réel : Paul Renaud Bernard

ACTEUR
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1933 La jeune fille d’une nuit – de Reinhold Schünzel & Roger Le Bon avec Käthe von Nagy & Lucien Baroux
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1944 Les dames du Bois de Boulogne – de Robert Bresson avec Maria Casares, Elina Labourdette & Jean Marchat
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1947 L’échafaud peut attendre – de Albert Valentin avec Junie Astor, Jany Holt, Jean Desailly & Jean Debucourt
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1955 La rue des bouches peintes – de Robert Vernay avec Françoise Christophe, Jean Danet & Louis Seigner

Fils de Jean Bernard, marchand coquetier, et de son épouse, Elisabeth, née Fouquet, repasseuse, Paul Bernard voit le jour le 21 septembre 1898 dans le quartier Saint-Etienne de Villeneuve-sur-Lot, bastide sur le Lot, aux confins du Périgord et de la Guyenne. Après ses études, il s’installe à Paris et travaille au Ministère des Finances. Il dépense ses maigres économies au Théâtre des Gobelins où il assiste régulièrement à des représentations prenant ainsi goût à l’art dramatique. Il décide alors de se lancer dans une carrière de comédien et prend des cours de théâtre.

En 1916, Paul Bernard se présente au Conservatoire de Paris où il est admis dans la classe de Monsieur Litner. Au cours de sa seconde année, en mai 1917, il est engagé à l’Odéon et ne tarde pas à se faire remarquer par son directeur André Antoine. Un an plus tard, il quitte le Conservatoire avec un deuxième prix de Comédie et entre comme titulaire à l’Odéon où il joue quelques grands rôles du répertoire. En 1920, André Antoine le recommande à l’auteur dramatique Pierre Wolff qui lui confie la création de sa nouvelle pièce «Les ailes brisées» au Théâtre du Vaudeville. Un an plus tard, il est distribué au Théâtre de la Ville dans «Le Chérubin» de Francis de Croisset, puis dans «La possession» de Henry Bataille. Par la suite, Paul Bernard joue «L’Aiglon» de Edmond Rostand, rôle rendu célèbre par Sarah Bernhardt, et interprète les jeunes premiers dans les divers théâtres de boulevard. Il fera ensuite une grande tournée en Amérique du Sud et se produira régulièrement sur scène jusqu’à sa disparition.

Entre temps, le cinéma est entré dans la vie de Paul Bernard en 1922. Après une apparition dans le rôle du Prince Rodolphe adolescent pour «Les mystères de Paris» de Charles Burguet et une participation dans «Ziska, la danseuse espionne» de Henri Andréani, il s’éloigne des plateaux pour se consacrer exclusivement aux planches. Il revient à l’écran une dizaine d’années plus tard pour «La belle de nuit» de Louis Valray auprès de Véra Korène et Aimé Clariond. Il enchaîne les personnages un peu fades d’amants romantiques et de faire-valoir des grandes vedettes de l’époque, on le voit notamment aux côtés de Mireille Balin dans «On a trouvé une femme nue» (1934), Françoise Rosay «Pension Mimosas» (1934), Harry Baur «Le greluchon délicat» (1934), Marcelle Chantal «La gondole aux chimères» (1935) ou Sacha Guitry «Mon père avait raison» (1936). Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il campe des rôles plus intéressants, tels que celui du cruel châtelain dans «Lumière d’été» de Jean Grémillon, le traître prince de Gonzague dans «Le bossu» (1943) de Jean Delannoy et l’amant de Maria Casares dans «Les dames du Bois de Boulogne» (1944) de Robert Bresson. Après la guerre, il est encore l’interprète d’une quinzaine de films dont «Panique» (1946) de Julien Duvivier où il est l’amant de Viviane Romance et «Le paradis des pilotes perdus» (1948) de Georges Lampin, en homme d’affaires douteux.

À partir des années cinquante, les apparitions au cinéma de Paul Bernard se font plus rares, il consacre la plupart de son temps au théâtre. Il est, entre autres, de la distribution, aux Bouffes-Parisiens, du «Grand couteau» une pièce de Clifford Odets, adapté par Jean Renoir et mis en scène par Jean Serge. Alors qu’il est en pleine répétition au Théâtre de l’Œuvre, le comédien qui souffre d’un cancer, est hospitalisé suite à un malaise. Il meurt peu après, le 4 mai 1958, il n’avait pas encore soixante ans.

© Pascal DONALD – Remerciements à la ville de Villeneuve-sur-Lot

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1922Ziska / Ziska, la danseuse espionne – de Henri Andréani avec Blanche Derval
    Film en 3 parties
    1 : 1ère époque
    2 : 2ème époque
    3 : 3ème époque
Les mystères de Paris – de Charles Burguet avec Camille Bardou
    Sérial en 12 épisodes
    1 : Le tapis blanc
    2 : La ferme de Bouqueval
    3 : Les justiciers
    4 : Le ménage Pipelet
    5 : Les suites d’un bal à l’ambassade
    6 : Misère
    7 : Le martyre de Louise Morel
    8 : L’étude de maître Ferrand
    9 : L’île du ravageur
    10 : Le maître d’école et la chouette
    11 : Celle qui venge
    12 : Son altesse Fleur de Marie
1933La belle de nuit – de Louis Valray avec Véra Korène
La jeune fille d’une nuit – de Reinhold Schünzel & Roger Le Bon avec Lucien Baroux
1934Le greluchon délicat / Le valet de cœur – de Jean Choux avec Harry Baur
On a trouvé une femme nue – de Léo Joannon avec Mireille Balin
Pension Mimosas – de Jacques Feyder avec Françoise Rosay
1935La gondole aux chimères – de Augusto Genina avec Doris Duranti
À minuit, le sept – de Maurice de Canonge avec Raymond Cordy
1936Bach détective – de René Pujol avec Bach
Enfants de Paris / Jeunes filles devant l’amour – de Gaston Roudès avec Robert Arnoux
Maria de la nuit – de Willy Rozier avec Gina Manès
Mon père avait raison – de Sacha Guitry avec Jacqueline Delubac
1937Les anges noirs – de Willy Rozier avec Suzy Prim
1942Lumière d’été – de Jean Grémillon avec Madeleine Renaud
1943Voyage sans espoir – de Christian-Jaque avec Jean Marais
Le bossu – de Jean Delannoy avec Pierre Blanchar
1944Les dames du Bois de Boulogne – de Robert Bresson avec Maria Casarès
1945Roger la honte – de André Cayatte avec Louis Salou
Un ami viendra ce soir… – de Raymond Bernard avec Madeleine Sologne
La fille aux yeux gris – de Jean Faurez avec Claude Génia
1946Panique – de Julien Duvivier avec Viviane Romance
La revanche de Roger la honte – de André Cayatte avec Lucien Coëdel
Les maudits – de René Clément avec Henri Vidal
1947Fort de la solitude / Ras el Gua, le fort de la solitude – de Robert Vernay avec Alexandre Rignault
L’échafaud peut attendre – de Albert Valentin avec Junie Astor
1948Sombre dimanche – de Jacqueline Audry avec Michèle Alfa
Pattes blanches – de Jean Grémillon avec Suzy Delair
Le paradis des pilotes perdus – de Georges Lampin avec Daniel Gélin
1949Prélude à la gloire – de Georges Lacombe avec Roberto Benzi
L’homme qui revient de loin – de Jean Castanier avec Annabella
1950Caroline Chérie – de Richard Pottier avec Martine Carol
Mystère à Shanghai – de Roger Blanc avec Hélène Perdrière
1951La plus belle fille du monde – de Christian Stengel avec Françoise Arnoul
1955La rue des bouches peintes – de Robert Vernay avec Louis Seigner
Fiche créée le 20 décembre 2009 | Modifiée le 25 février 2018 | Cette fiche a été vue 21721 fois
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