1966 Coplan ouvre le feu à Mexico (entre las redes) de Riccardo Freda avec Lang Jeffries & Silvia Solar | 1972 Le charme discret de la bourgeoisie – de Luis Buñuel avec Delphine Seyrig, Paul Frankeur & Fernando Rey | 1977 Le mille-pattes fait des claquettes – de Jean Girault avec Francis Perrin, Claude Piéplu & Roger Mirmont | 1983 Les mots pour le dire – de José Pinheiro avec Marie-Christine Barrault, Nicole Garcia & Claude Rich | ||
Né le 17 avril 1924 à Paris, Robert Party débute sa carrière de comédien, en 1950, sur les scènes parisiennes dans «Barabbas» avec Jean Le Poulain au Théâtre de l’Œuvre. À la fin des années cinquante, il intègre la troupe du Théâtre National Populaire dirigée par Jean Vilar. Il est distribué dans «La mort de Danton» (1959) avec Georges Wilson ou «Erik XIV» (1960) avec Daniel Gélin. À la même époque, il participe à l’émission radiophonique «La tribune de l’histoire» avec Alain Decaux et André Castelot.
Au cinéma, Robert Party fait ses premiers pas devant les caméras dans «Chiens perdus sans collier» (1955) où Jean Gabin incarne un juge pour enfants, puis il apparaît dans quelques dramatiques télévisées. Mais au cours des années soixante, il se consacre exclusivement à la scène en interprétant des classiques du théâtre auprès d’acteurs chevronnés tels que Fernand Raynaud pour «Le bourgeois gentilhomme» (1962) de Molière, Jaques Dacqmine pour «Antoine et Cléopâtre» (1965) de Shakespeare ou Jean Vilar pour «Arturo Ri» (1969) de Berthold Brecht.
À la fin de la décennie, Robert Party obtient un rôle conséquent dans le film policier «Coplan ouvre le feu à Mexico» (1966) de Riccardo Freda dont le scénario est signé Bertrand Tavernier. Il devient un second couteau familier sans que l’on sache vraiment lui attribuer un nom. Il intègre le casting du «Charme discret de la bourgeoisie» (1972) de Luis Buñuel avec Fernando Rey. La même année, il apparaît dans «Traitement de choc» de Alain Jessua auprès de Alain Delon et Annie Girardot et dans «Le silencieux» de Claude Pinoteau avec Lino Ventura. Il est dirigé à trois reprises par Henri Verneuil dans «Le serpent» (1972) avec Yul Brynner, Henry Fonda et Dirk Bogarde, «I … comme Icare» (1979) avec Yves Montand et «Mille milliards de dollars» (1981) avec Patrick Dewaere. On le retrouve aussi dans «Le fantôme du chapelier» (1981) de Claude Chabrol avec Michel Serrault et «Les mots pour le dire» (1983) de José Pinheiro avec Nicole Garcia. Au final, sa filmographie n’est composée que d’une vingtaine de titres dont le dernier est «Le margouillat» (1998) de Jean-Michel Gibard avec Daniel Duval.
Mais c’est surtout grâce à la télévision que Robert Party acquiert une certaine notoriété. Il compose des personnages historiques dans plusieurs feuilletons. Il est Fouché dans «Les nouvelles aventures de Vidocq» (1971) de Marcel Bluwal avec Claude Brasseur ou Louis d’Evreux dans «Les Rois Maudits» (1972) de Claude Barma avec Jean Piat. Il apparaît également dans des épisodes de séries à succès comme «Les 5 dernières minutes» avec Jacques Debary, «Les brigades du Tigre», «Commissaire Moulin» avec Yves Rénier ou «Maigret» avec Jean Richard. Il participe à plusieurs pièces de l’émission «Au Théâtre ce soir» de Pierre Sabbagh. À partir des années quatre-vingt, il renoue avec la scène. Il est le partenaire de Danielle Darrieux dans «Coup de soleil» (1984) en tournée et est associé aux spectacles de Robert Hossein mis en scène au Palais des Sports ou au Palais des Congrès: «Jules César» (1985), «L’affaire du courrier de Lyon» (1987) ou «Angélique, Marquise des Anges» (1995). Il est également dirigé à deux reprises par Georges Wilson dans «Eurydice» (1991) et «Pygmalion» (1993) avec Sophie Marceau et Lambert Wilson. Reconverti dans le doublage de films ou de dessins animés, Robert Party décède à l’âge de quatre-vingt-sept ans à Marseille le 20 novembre 2011.
© Olivier SINQSOUS
1955 | Chiens perdus sans collier – de Jean Delannoy avec Jean Gabin |
1960 | La peau et les os – de Jean-Paul Sassy avec Gérard Blain |
1965 | La sentinelle endormie – de Jean Dréville
avec Noël-Noël
CM La demoiselle de Saint-Florentin – de Serge Korber avec Marie Dubois |
1966 | Coplan ouvre le feu à Mexico ( entre las redes / Coplan III / Moresque : Obiettivo
allucinante ) de Riccardo Freda
avec Lang Jeffries
Typhon sur Hambourg ( con la muerte a la espalda / con la morte alle spalle / Electra 1 / operation taifun ) de Alfonso Balcázar avec Vivi Bach |
1971 | La course du lièvre à travers les champs – de René Clément avec Robert Ryan |
1972 | Le charme discret de la bourgeoisie – de Luis Buñuel
avec Delphine Seyrig
Traitement de choc – de Alain Jessua avec Annie Girardot Le silencieux – de Claude Pinoteau avec Lino Ventura Le serpent ( the serpent / night flight from Moscow ) de Henri Verneuil avec Henry Fonda |
1973 | Deux imbéciles heureux – de Edmond Freess avec Dora Doll |
1975 | L’intrépide – de Jean Girault avec Claudine Auger |
1976 | La question – de Laurent Heynemann avec Nicole Garcia |
1977 | Le mille-pattes fait des claquettes – de Jean Girault avec Francis Perrin |
1979 | I... comme Icare – de Henri Verneuil avec Yves Montand |
1980 | Engrenage – de Ghislain Vidal
avec François Maistre
Rendez-moi ma peau – de Patrick Schulmann avec Jean-Luc Bideau |
1981 | Mille milliards de dollars – de Henri Verneuil avec Patrick Dewaere |
1982 | Boulevard des assassins – de Boramy Tioulong
avec Marie-France Pisier
Les fantômes du chapelier – de Claude Chabrol avec Michel Serrault |
1983 | Les mots pour le dire – de José Pinheiro avec Marie-Christine Barrault |
1984 | DA Astérix et les indiens ( Astérix in Amerika ) de Gerhard Hahn
Seulement voix dans la version française |
1995 | CM Ca n’arrive pas qu’aux autres – de Jean-Michel Gibard avec Joséphine Fresson |
1998 | Le margouillat – de Jean-Michel Gibard avec Daniel Duval |
2000 | DA Atlantide, l’empire perdu ( Atlantis / The lost empire ) de Gary Trousdale & Kirk Wise
Seulement voix dans la version française |