1931 Las luces de Buenos Aires – de Adelqui Migliar avec Sofía Bozán, Gloria Guzmán & Carlos Martínez Baena | 1933 Mélodie des faubourgs (melodía de arrabal) de Louis J. Gasnier avec Imperio Argentina & Vicente Padula | 1934 El tango en Broadway – de Louis J. Gasnier avec Suzanne Dulier, Trini Ramos & Vicente Padula | 1935 Tango Bar – de John Reinhardt avec Rosita Moreno, Enrique de Rosas, Tito Lusiardo & José Luis Tortosa | ||
Carlos Gardel de son nom de naissance Charles Romuald Gardès, naît le 11 décembre 1890 à Toulouse, d’une fille-mère nommée Berthe Gardès. Il n’a pas trois ans quand sa mère décide d’émigrer en Argentine. Devenu Carlos Gardel, il est élevé dans le quartier populaire du «Mercado de Abasto» de Buenos Aires, l’équivalent de notre ancien quartier des Halles à Paris, où il va très vite gagner sa vie en chantant dans les restaurants.
En 1912, Carlos Gardel grave ses premiers microsillons. En 1914, après avoir formé divers groupes, il présente un duo avec José Razzano au Théâtre National de Buenos Aires. Puis il débute à Montevideo (Uruguay) et au Brésil. Fin 1915, il est blessé d’une balle au poumon lors d’une agression crapuleuse et ne reprend ses tournées qu’en 1916. En 1917, il se décide à chanter en public son premier tango, «Mi noche triste», contribuant à la renommée planétaire de ce qui a été une musique des pires bas-fonds de la capitale argentine. La même année, il interprète son premier rôle au cinéma dans «Flor de durazno» de Francisco Defilippis Novoa, d’après un roman de très populaire écrivain argentin Hugo Wast, suivi en 1919 de «La loba» toujours du même réalisateur. Puis Carlos, qui chante en solo à partir de 1925 fait des tournées triomphales dans toute l’Amérique du Sud mais aussi en Europe (Espagne, France et Italie). Il ne retrouve les caméras qu’en 1930 avec l’arrivée des procédés d’enregistrement sonores en Argentine. Il est alors dirigé, souvent avec ses guitaristes Guillermo Barbieri et José María Aguilar, dans une douzaine de courts métrages de Eduardo Morera.. Mais les résultats techniques ne sont guère concluants. Il gagne alors Paris pour tourner dans les nouveaux studios de la Paramount à Joinville-Le-Pont. C’est le Chilien né de parents italiens, Adelqui Millar dont le nom s’orthographie également à l’italienne, Adelqui Migliar, qui a l’honneur de faire le premier long métrage de Carlos Gardel, «Las Luces de Buenos Aires» (1931), avec dans les rôles féminins Sofía Bozán et Antoñita Colomé. Suit «La maison sérieuse» (1932) de Lucien Jaquelux avec Imperio Argentina et Josita Hernán débutante. Gardel les retrouve toutes deux dans «Mélodie des faubourgs» (1933) tandis que Louis J. Gasnier a déjà pris la relève comme réalisateur avec également «Espérame» (1932). Alfredo Le Pera travaille aux scénarios et écrit notamment la célébrissime romance «Melodía de arrabal». En 1934, Gardel est à New-York pour deux nouveaux films de Gasnier: «Cuesta abajo» et «El tango de Broadway». En 1935, toujours aux Etats-Unis, le chanteur donne la réplique à Rosita Moreno dans deux films de John Reinhardt : «Tango bar» avec José Nieto en policier et «El día que me quieras» avec Astor Piazzolla, en gamin vendeur de journaux. Puis Carlos Gardel entame une nouvelle tournée internationale mais son avion s’écrase à Medellín (Colombie) le 24 juin 1935. Sa tombe au cimetière de la Chacarita (Buenos Aires), est devenue par décret du président de la nation argentine, une sépulture historique nationale. Elle est visitée des «tanguistes» du monde entier.
Il faut écouter ses enregistrements et revoir ses films pour comprendre pourquoi, déjà de son vivant, Carlos Gardel, était une légende. C’est aussi, tout particulièrement à notre époque, pour toutes les futures mères et surtout celles qui se retrouvent seules, une magnifique raison d’espérer en leur enfant à naître.
© Caroline HANOTTE
1917 | Flor de durazno – de Francisco Defilippis Novoa avec Germán Castillo |
1919 | La loba – de Francisco Defilippis Novoa avec María Esther Podestá |
1930 | CM Yira, yira – de Eduardo Morera
avec Enrique Santos Discépolo
CM El quinielero – de Eduardo Morera avec Ángel Domingo Riverol CM ¡Leguisamo solo! – de Eduardo Morera avec Ireneo Leguisamo CM Rosas de otoño – de Eduardo Morera avec Francisco Canaro CM Viejo smoking – de Eduardo Morera avec Inés Murray CM Tengo miedo – de Eduardo Morera avec José María Flores CM Pradino pelado – de Eduardo Morera avec Enrique Delfino CM Mano a mano – de Eduardo Morera avec Celedonio Flores CM Enfundá la mandolina – de Eduardo Morera avec Francisco Pracánico CM El carretero – de Eduardo Morera avec Arturo de Nava CM Canchero – de Eduardo Morera avec Guillermo Barbieri CM Añoranzas – de Eduardo Morera avec José María Aguilar |
1931 | Las luces de Buenos Aires – de Adelqui Migliar
avec Sofía Bozán
+ musique |
1932 | La maison sérieuse ( la casa es seria ) de Lucien Jaquelux
avec Imperio Argentina
+ musique |
1933 | Mélodie des faubourgs ( melodía de arrabal ) de Louis J. Gasnier
avec Imperio Argentina
+ musique Esperáme – de Louis J. Gasnier avec Goyita Herrero + musique |
1934 | Cuesta abajo – de Louis J. Gasnier
avec Mona Maris
+ musique El tango en Broadway – de Louis J. Gasnier avec Suzanne Dulier + musique |
1935 | Tango Bar – de John Reinhardt
avec Rosita Moreno
+ musique The big broadcast of 1936 – de Norman Taurog avec Bing Crosby Seulement apparition & chansons Le jour où tu m’aimeras ( el día que me quieras ) de John Reinhardt avec Rosita Moreno + chansons & musique |