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Claude Cerval



Date et Lieu de naissance : 21 février 1921 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 25 juillet 1972 (Paris, France)►
Nom Réel : André Marcel Gabriel Leloup

ACTEUR
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1960 Le bal des espions – de Michel Clément avec Françoise Arnoul, Michel Piccoli & Rosanna Schiaffino
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1961 Ophélia – de Claude Chabrol avec Alida Valli, Juliette Mayniel, Sacha Briquet & Henri Attal
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1964 Coplan agent secret FX18 – de Maurice Cloche avec Ken Clark, Jany Clair, Jacques Dacqmine & Guy Delorme
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1971 La saignée – de Claude Mulot avec Bruno Pradal, Charles Southwood, Gabriele Tinti & Françoise Prévost

Claude Cerval naît André Marcel Gabriel Leloup le 21 février 1921 à Paris. Après ses études secondaires, il suit des cours d’art dramatique auprès, entre autres, de Louis Jouvet. Puis il se produit dans les cabarets et au théâtre, notamment à l’Odéon, avant de rejoindre au début des années cinquante le Théâtre National Populaire de Jean Vilar.

En 1954, Claude Cerval découvre les plateaux de cinéma avec un film noir de Willy Rozier, «À toi de jouer Callaghan», d’après un roman de Peter Cheyney, père littéraire de Lemmy Caution. L’année suivante, il récidive dans un décor similaire en jouant un croupier au casino de Deauville dans «Bob le flambeur» de Jean-Pierre Melville puis ce sera le milieu de la prostitution de «Marchands de filles» (1957) du réalisateur Maurice Cloche qui l’a déjà fait jouer dans «Un missionnaire» (1955), un film sur la dure réalité de la vie d’un jeune prêtre en Afrique Noire, avec notamment Charles Vanel, Darling Légitimus et Habib Benglia. Durant la même période citons encore «Bonjour la chance» (1955), un coproduction franco-espagnole sur un scénario à sketches de Edgar Neville, avec notamment du côté ibère Fernando Fernán Gómez. Mais Claude Cerval devient aussi l’un des hommes de la «Nouvelle vague» cinématographique et de Claude Chabrol qui lui confie le rôle d’un prêtre dans «Le beau Serge» (1957) avec Gérard Blain et Jean-Claude Brialy, acteurs qu’il retrouve dans «Les cousins» en 1958. La même année il apparaît pour la première fois à la télévision française, pour un feuilleton policier «Les cinq dernières minutes» avec Raymond Souplex en inspecteur Bourel.

Puis, Claude Cerval participe au cours des années soixante à des téléfilms devenus des références de cette époque: «Les corsaires» (1966) avec Michel Le Royer et Christian Barbier, «Vidocq» (1967) avec Bernard Noël. Enfin en 1969, il se voit confier le rôle plus conséquent mais guère enviable du comte de Nansac, le persécuteur de «Jacquou le croquant» (1969), enfant puis adulte, interprété successivement par Éric Damain et Daniel Le Roy, tandis que la chaîne ouest-allemande Bavaria l’embauche pour un épisode de la série «Le comte Yoster a bien l’honneur» (1969) avec Lukas Ammann et Wolfgang Völz.

Durant la même décennie, Claude Cerval poursuit sa carrière cinématographique avec une vingtaine de longs métrages où il n’a ni la vedette ni le beau rôle mais où il est dirigé par, entre autres, par Claude Sautet, André Cayatte, Henri Verneuil, Denys de La Patellière, et Luis Buñuel pour notamment deux films, «Belle de jour» (1966) avec Catherine Deneuve et «La voix lactée» (1968) aux topiques très buñueliens, avec notamment Alain Cuny. Et il est plus vrai que nature dans «Béru de ces dames» (1968) de Guy Lefranc, avec Gérard Barray en inspecteur San Antonio et Jean Richard en Bérurier.

En 1971, Claude Cerval tourne avec Yves Boisset, «Le saut de l’ange» sur le thème de la guerre des gangs à Marseille. Ce sera le trente-septième et dernier film de l’acteur qui a joué si souvent les seconds couteaux rustres et veules pour le grand écran, des rôles si contraires à cet homme particulièrement sympathique et érudit. Claude Cerval décède en effet des suites d’un malaise cardiaque dans un hôpital parisien le 25 juillet 1972, il n’avait que cinquante et un ans.

© Caroline HANOTTE

copyright
1954À toi de jouer Callaghan – de Willy Rozier avec Tony Wright
1955Bonjour la chance ( la ironía del dinero ) de Guy Lefranc & Edgar Neville avec Philippe Lemaire
Bob le flambeur – de Jean-Pierre Melville avec Isabelle Corey
Un missionnaire – de Maurice Cloche avec Albert Préjean
1957Le beau Serge – de Claude Chabrol avec Bernadette Lafont
Marchands de filles – de Maurice Cloche avec Daniela Rocca
1958Les cousins – de Claude Chabrol avec Gérard Blain
1959Classe tous risques – de Claude Sautet avec Sandra Milo
Les jeux de l’amour – de Philippe de Broca avec Maria Pacôme
1960L’ennemi dans l’ombre – de Charles Gérard avec Estella Blain
Le bal des espions – de Michel Clément avec Françoise Arnoul
1961Ça va être ta fête / Tout feu tout flamme – de Pierre Montazel avec Barbara Laage
Ophélia – de Claude Chabrol avec Alida Valli
Le crime ne paie pas – de Gérard Oury avec Michèle Morgan
1962Le glaive et la balance – de André Cayatte avec Anthony Perkins
Germinal – de Yves Allégret avec Jean Sorel
Mélodie en sous-sol – de Henri Verneuil avec Jean Gabin
Les saintes nitouches – de Pierre Montazel avec Marie-France Pisier
Une femme aux abois / La prisonnière du désir – de Max Pécas avec Sylvie Coste
1963L’empire de la nuit – de Pierre Grimblat avec Geneviève Grad
Le commissaire mène l’enquête / Fantaisies conjugales – de Fabien Collin avec Robert Hossein
    Segment « Pour qui sonne le… »
1964Par un beau matin d’été – de Jacques Deray avec Geraldine Chaplin
Les chiens dans la nuit – de Willy Rozier avec Georges Rivière
Coplan agent secret FX18 – de Maurice Cloche avec Jany Clair
1965L’homme d’Istanbul ( Estambul 65 / operation Istanbul / that man in Istanbul / colpo grosso a Galata Bridge ) de Antonio Isasi-Isasmendi avec Klaus Kinski
Du rififi à Paname – de Denys de La Patellière avec George Raft
1966Belle de jour – de Luis Buñuel avec Catherine Deneuve
La peur de l’amour – de Max Pécas avec Véra Valmont
1967Le démoniaque – de René Gainville avec Jess Hahn
Les grandes vacances – de Jean Girault avec Louis de Funès
1968Béru de ces dames – de Guy Lefranc avec Gérard Barray
La voie lactée – de Luis Buñuel avec Delphine Seyrig
1969Borsalino – de Jacques Deray avec Alain Delon
    Scènes coupées au montage
1970Mourir d’aimer – de André Cayatte avec Annie Girardot
Biribi – de Daniel Moosman avec Bruno Cremer
1971La saignée – de Claude Mulot avec Françoise Prévost
Le saut de l’ange / Cobra – de Yves Boisset avec Sterling Hayden
Fiche créée le 30 octobre 2007 | Modifiée le 24 février 2019 | Cette fiche a été vue 18548 fois
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