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Micheline Francey



Date et Lieu de naissance : 16 octobre 1919 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 1er janvier 1969 (Paris, France)►
Nom Réel : Micheline Henriette Françoise Gay-Bellile

ACTRICE
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1945 L’aventure de Cabassou – de Gilles Grangier avec Fernandel, Marcel Maupi & Robert Vattier
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1947 Vertiges – de Richard Pottier avec Raymond Rouleau, Jean Debucourt & Jimmy Gaillard
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1948 Piège à hommes – de Jean Loubignac avec Albert Préjean, Junie Astor, Georges Vitray & Abel Jacquin
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1953 Vêtir ceux qui sont nus (vestire gli ignudi) de Marcello Pagliero avec Pierre Brasseur & Eleonora Rossi Drago

Micheline Francey naît Micheline Gay-Bellile le 16 octobre 1919 à Paris. Elle commence sa carrière artistique en prenant des cours d’Art Dramatique auprès de Fernand Ledoux. Encore adolescente, elle fait de la figuration au cinéma dans deux comédies sans prétention de Léo Joannon: «Vous n’avez rien à déclarer?» (1936) avec Pierre Brasseur et «Le chanteur de minuit» (1937) interprété par Jean Lumière qu’accompagnent Jean Tissier, André Alerme et le comique Pitouto. Micheline y joue une charmante pensionnaire tout comme dans «Trois artilleurs au pensionnat» (1937) de René Pujol, où elle a pour condisciple Odette Joyeux. Puis elle passe à des films au sujet plus sérieux comme «Le joueur d’échecs» (1938) de Jean Dréville, avec Conrad Veidt, en concepteur de l’automate. Et elle acquiert, vraiment son statut de vedette, en 1939, en arrachant Pierre Fresnay à la damnation éternelle dans «La charrette fantôme» de Julien Duvivier.

Micheline Francey, ne retrouve les plateaux de cinéma que trois ans plus, en 1942, et après avoir donné naissance à un petit garçon prénommé Thierry. C’est d’abord un rôle secondaire auprès de Raimu, un clochard surnommé «Monsieur la souris» dans le film de Georges Lacombe, d’après un roman de Georges Simenon. Puis dans «La grande marnière» de Jean de Marguenat, elle joue la fille d’un châtelain poursuivi par la haine d’un paysan. Elle revient ensuite à la comédie grâce à Paul Mesnier qui tourne «Fou d’amour» avec Elvire Popesco et Henri Garat. Mais en 1943, Micheline Francey casse son image en devenant l’épouse de Pierre Larquey, dans «Le corbeau» de Henri-Georges Clouzot, avec également Pierre Fresnay, Ginette Leclerc et Noël Roquevert. Cette œuvre d’exception, produite par la firme allemande «Continental films», parle de la délation dans une petite ville de province, et devient à la libération le symbole d’une époque honnie. Les comités d’épuration, notamment d’obédience communiste, s’acharnent contre son auteur et ses interprètes. Micheline Francey est frappée d’une interdiction de travailler pendant un an. Elle est néanmoins applaudie par les cinq millions de Français qui, à partir de septembre 1945, découvrent Noël-Noël et ses petits chanteurs à la Croix de bois dans «La cage aux rossignols» que Jean Dréville a d’ailleurs commencé à tourner sous l’occupation allemande en mars 1944. Micheline y interprète Martine, cousine du jeune soliste et future femme de Clément Mathieu, rôle repris par Marie Bunel, dans la version moins optimiste de Christophe Barratier (2004).

La comédienne tourne encore jusqu’au tout début des années soixante, mais en ayant rarement des premiers rôles. Micheline Francey accompagne notamment son fils tout jeune acteur dans deux films de Richard Pottier: «Destin» (1946) avec Tino Rossi; et «Vertiges» (1947) où elle est l’épouse de Raymond Rouleau. Elle retrouve aussi les planches et se produit à Paris au «Théâtre des Variétés». Elle devient en 1955 la première voix radiophonique d’Europe N°1 lors de sa création en animant des émissions en compagnie de Maurice Biraud avec qui elle enregistre un disque. Elle se fait la narratrice du feuilleton télévisé «Les saintes chéries» (1965) avec Micheline Presle et Daniel Gélin, mais aussi l’épouse de Jean Richard, dans l’un des épisodes du Commissaire Maigret pour le petit écran. Mariée à Pierre Bouchet de Fareins, Micheline Francey décède brutalement d’une crise cardiaque le jour du Nouvel An de l’année 1969, elle avait quarante-neuf ans.

© Caroline HANOTTE

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1936Vous n’avez rien à déclarer ? – Léo Joannon avec Raimu
Trois artilleurs au pensionnat – de René Pujol avec Roland Toutain
1937Le chanteur de minuit – de Léo Joannon avec Jean Tissier
Les gens du voyage – de Jacques Feyder avec Marie Glory
1938Le joueur d’échecs – de Jean Dréville avec Conrad Veidt
La présidente – de Fernand Rivers avec Elvire Popesco
1939La charrette fantôme – de Julien Duvivier avec Louis Jouvet
1942Fou d’amour – de Paul Mesnier avec Andrex
Monsieur la Souris – de Georges Lacombe avec Raymond Aimos
La grande marnière – de Jean de Marguenat avec Jean Chevrier
1943Le corbeau – de Henri-Georges Clouzot avec Pierre Fresnay
1944La cage aux rossignols – de Jean Dréville avec Noël-Noël
1945François Villon – de André Zwoboda avec Serge Reggiani
L’aventure de Cabassou – de Gilles Grangier avec Fernandel
1946Le village de la colère – de Raoul André avec Jean Parédès
La colère des dieux – de Carl Lamac avec Yves Deniaud
Destins – de Richard Pottier avec Tino Rossi
1947Vertiges – de Richard Pottier avec Raymond Rouleau
Danger de mort – de Gilles Grangier avec Fernand Ledoux
La dame d’onze heures – de Jean Devaivre avec Paul Meurisse
1948Piège à hommes – de Jean Loubignac avec Albert Préjean
Marlène – de Pierre de Hérain avec Tino Rossi
La femme que j’ai assassinée – de Jacques Daniel Norman avec Charles Vanel
1949La ronde des heures – de Alexandre Ryder avec Lucien Baroux
1950Envoi de fleurs – de Jean Stelli avec Jean Brochard
Quai de Grenelle – de Emil Edwin Reinert avec Henri Vidal
1952La fête à Henriette – de Julien Duvivier avec Dany Robin
Violettes impériales ( violetas imperiales ) de Richard Pottier avec Luis Mariano
Mandat d’amener – de Pierre Louis avec Robert Dalban
1953Raspoutine – de Georges Combret avec Isa Miranda
Vêtir ceux qui sont nus ( vestire gli ignudi ) de Marcello Pagliero avec Pierre Brasseur
Le petit Jacques – de Robert Bibal avec Howard Vernon
1954Passion de femmes – de Hans Herwig avec Jean-Pierre Kérien
1955Boulevard du crime – de René Gaveau avec Maria Mauban
1959Bal de nuit – de Maurice Cloche avec Claude Titre
1961La gamberge – de Norbert Carbonnaux avec Arletty
Fiche créée le 11 mai 2007 | Modifiée le 6 avril 2019 | Cette fiche a été vue 26877 fois
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