1957 Lazarella petite canaille (Lazarella) de Carlo Ludovico Bragaglia avec Terence Hill & Domenico Modugno | 1957 La dernière chanson (l’ultima canzone) de Pino Mercanti avec Roberto Risso & Madeleine Fischer | 1959 Les nuits du Teddy Boys (le notti dei Teddy Boys) de Leopoldo Savona avec Andrea Checchi & Ennio Girolami | 1962 Le fils du capitaine Blood (il figlio del capitano Blood) de Tulio Demicheli avec Sean Flynn & Ann Todd | ||
Alessandra Panaro est née le 14 décembre 1939 à Rome. Son père est colonel dans l’aéronautique. Ses parents sont peu emballés à l’idée que leur fille de quatorze ans rêve de faire du cinéma. Son frère Michelangelo assistant-réalisateur espérant la décourager, lui trouve un petit rôle dans «Le batelier d’Amalfi» (1954), malgré les contraintes Alessandra est plutôt amusée et enthousiasmée par ce milieu artistique. C’est Mauro Bolognini qui lui donne l’occasion de réaliser son rêve avec deux rôles de jeunes filles en fleurs dans «Les amoureux» (1955) et «Guardia, guardia scelta brigadiere e maresciallo» (1956), dans ce dernier elle incarne une étudiante espiègle aux côtés d’un vigilant intransigeant, Alberto Sordi.
C’est surtout avec une joyeuse trilogie de Dino Risi qu’elle s’épanouie pleinement. «Pauvres mais beaux» (1956) relate les premiers émois amoureux d’un groupe de jeunes, elle est Anna Maria la sœur timide de Renato Salvatori avec entre autres Marina Lorella De Luca, Maurizio Arena et Marisa Allasio. Le succès du premier volet ouvre la porte à deux suites «Belles mais pauvres» (1957) et «Pauvres millionnaires» (1958). Cette même année, elle est, avec Lorella De Luca, assistante du présentateur Mario Riva dans le très populaire jeu télévisé «Il musichiere». Dans la comédie romantique de Carlo Ludovico Bragaglia «Lazarella petite canaille» (1957) Mario Girotti (le futur Terence Hill), un jeune étudiant sans le sou gagne le cœur de Lazarella, la fille d’un riche industriel. Puis Alessandra Panaro est la fille de Totò dans un film comique et satirique «Totò, Peppino et les fanatiques» (1958) de Mario Mattoli. Luchino Visconti, signe «Rocco et ses frères» (1960), mélodrame sombre, d’une beauté sans faille, où elle interpréte Franca, la petite amie d’un des frères Parondi, avec Alain Delon dans le rôle titre et Renato Salvatori, où tout deux sont amoureux de Nadia la fragile prostituée incarnée par Annie Girardot.
Dans les années soixante, pour répondre aux goûts du public, sa beauté et sa plastique se reflète dans des films d’aventures ou des péplums, comme dans «Ulysse contre Hercule» (1961) de Mario Caiano, où Alessandra Panaro incarne la belle Hélène avec Georges Marchal et Michael Lane jouant respectivement Ulysse et Hercule. Et dans «Hercule contre Moloch» (1963) de Giorgio Ferroni, elle tient le rôle de Medea, la reine de Tirynthe face à Gordon Scott qui campe deux rôles, le roi de Tirynthe et Hercule qui combat la divinité Moloch au masque de chacal. Et celui d’Abigail la petite amie du capitaine Blood incarné par Sean Flynn dans «Le fils du capitaine Blood» (1962) de Tulio Demicheli. Elle donne la réplique à Lex Barker et Guy Madison dans «Le bourreau de Venise» (1962) de Luigi Capuano et retrouve Sean Flynn dans «Le temple de l’éléphant blanc» (1963) de Umberto Lenzi. Après «Les mercenaires du Rio Grande» (1964) et «Le prince noir» (1964), deux films signés Robert Siodmak, Alessandra Panaro met un terme quasi définitif à sa carrière.
Deux hommes marquent sa vie privée, le premier le banquier italo-égyptien Jean Pierre Sabet, décédé en 1983 il lui donne une fille Vanessa, le second l’acteur Giancarlo Sbragia de 1992 jusqu’à son décès le 28 juin 1994. Après son départ d’Italie, restée veuve, elle s’installe en Suisse, à Genève, où elle décède dans une clinique le 1er mai 2019. Alessandra Panaro fut l’une des plus belles icônes du cinéma transalpin, symbole de la vraie beauté, une fille simple qui inspirait de la tendresse.
© Gary RICHARDSON
1954 | Le batelier d’Amalfi ( il barcaiolo di Amalfi ) de Mino Roli
avec Mario Vitale
Destination Piovarolo ( destinazione Piovarolo ) de Domenico Paolella avec Totò Il campanile d’oro – de Giorgio Simonelli avec Roberto Risso |
1955 | Les amoureux ( gli innamorati ) de Mauro Bolognini
avec Franco Interlenghi
De mère inconnue ( Mamma sconosciuta ) de Carlo Campogalliani avec Alberto Farnese Cantando sotto le stelle – de Marino Girolami avec Johnny Dorelli |
1956 | Guardia, guardia scelta brigadiere e maresciallo – de Mauro Bolognini
avec Alberto Sordi
I miliardari – de Guido Malatesta avec Carlo Ninchi Pauvres mais beaux ( poveri ma belli ) de Dino Risi avec Ettore Manni Si le roi savait ça – de Caro Canaille avec Jean Danet |
1957 | Lazarella petite canaille ( Lazarella ) de Carlo Ludovico Bragaglia
avec Terence Hill
Belles mais pauvres / Beaux mais pauvres / Ma sœur et moi ( belle ma povere ) de Dino Risi avec Renato Salvatori La trovatella di Pompei – de Giacomo Gentilomo avec Anthony Steffen Amour et bla-bla-bla / Amour et commérages /Sauvons le panorama ( amore e chiacchiere / Salviamo il panorama ) de Alessandro Blasetti avec Vittorio De Sica Totò, Peppino et les fanatiques ( Totò, Peppino e le fanatiche ) de Mario Mattoli avec Peppino De Filippo La dernière chanson ( l’ultima canzone ) de Pino Mercanti avec Roberto Risso Aventure à Capri ( avventura a Capri ) de Giuseppe Lipartiti avec Maurizio Arena |
1958 | Te doy mi vida – de Pino Mercanti
avec Antonio Riquelme
Cigarettes, whisky et p’tites pépées / Cigarettes, whisky et petites pépées – de Maurice Régamey avec Pierre Mondy I ragazzi dei Parioli – de Sergio Corbucci avec Raf Mattioli Pauvres millionnaires ( poveri milionari ) de Dino Risi avec Maurizio Arena Cerasella – de Raffaello Mattarazzo avec Claudia Mori |
1959 | Les nuits du Teddy Boys ( le notti dei Teddy Boys ) de Leopoldo Savona
avec Andrea Checchi
Il raccomandato di ferro – de Marcello Baldi avec Mario Riva |
1960 | Rocco et ses frères ( Rocco i suoi fratelli ) de Luchino Visconti
avec Alain Delon
Les bacchantes ( le baccanti ) de Giorgio Ferroni avec Pierre Brice |
1961 | Magdalena, péché d’amour / Ave Maria ( Magdalena / pecado de amor / io amore è scritto
sul vento ) de Luis César Amadori
avec Sara Montiel
Mariti a congresso – de Luigi Filippo D’Amico avec Walter Chiari Ulysse contre Hercule ( Ulisse contro Ercole ) de Mario Caiano avec Georges Marchal |
1962 | Le fils du capitaine Blood ( il figlio del capitano Blood ) de Tulio Demicheli
avec Sean Flynn
Le signe secret de d’Artagnan / Le secret de d’Artagnan ( il colpo segreto di d’Artagnan ) de Siro Marcellini avec George Nader Le bourreau de Venise ( il boia di Venezia / blood of the executioner / the executioner of Venice ) de Luigi Capuano avec Guy Madison |
1963 | Hercule contre Moloch ( Ercole contro Moloch / Hercules against Moloch / Hercules vs. the
Molloch / conquest of Mycene / la conquista di Micene ) de Giorgio Ferroni
avec Gordon Scott
Le temple de l’éléphant blanc ( Sandokan, il maciste della giungla ) de Umberto Lenzi avec Sean Flynn |
1964 | Le prince noir / A la poursuite de Schut / Au pays des Skipétars ( der schut / una carabina
per schut / the shoot / sut / yellow devil ) de Robert Siodmak
avec Lex Barker
Les mercenaries de Rio Grande I ( der schatz der Azteken / the treasure of the Aztecs / i violenti di Rio Bravo ) de Robert Siodmak avec Gérard Barray Les mercenaires de Rio Grande II ( die pyramide des Sonnengottes / pyramid of the sun god / i violenti di Rio Bravo II ) de Robert Siodmak avec Gustavo Rojo |
1965 | 30 fusils pour un tueur ( 30 Winchester per El Diablo / 30 Winchester for El Diablo / gold
train ) de Gianfranco Baldanello
avec Carl Möhner
La notte dell’addio – de Renato Borraccetti avec Dan Daniels |
1975 | La madama – de Duccio Tessari avec Tom Skerritt |
2005 | DO Una bella vacanza: Buon compleanno Dino Risi! – de Francesca Molteni
avec Dino Risi
Seulement apparition |
2015 | Trop courte est la nuit ( la notte è piccola per noi / a gentile richiesta ) de Gianfrancesco Lazotti avec Philippe Leroy |