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Amelia Bence



Date et Lieu de naissance : 13 novembre 1914 (Buenos Aires, Argentine)
Date et Lieu de décès : 8 février 2016 (Buenos Aires, Argentine)
Nom Réel : María Batvinik

ACTRICE
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1942 La guerre des gauchos (la guerra gaucha) de Lucas Demare avec Enrique Muiño & Francisco Petrone
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1946 Crime de sang-froid ( a sangre fría ) de Daniel Tinayre avec Pedro López Lagar & Elena Cortesina
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1953 Las tres Elenas – de Emilio Gómez Muriel avec Manolo Fabregas, Ramón Gay & Domingo Soler
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1959 De espaldas a la puerta – de José María Forqué avec José Luis López Vázquez, Emma Penella & Luis Prendes

Cadette d’une fratrie de sept enfants, Amelia Bence est née María Batvinik, le 13 novembre 1914 au domicile de ses parent à Buenos Aires, en Argentine. Son père, María Batvinik, et sa mère, Ana (née Zager), sont des immigrants juifs biélorusses. Dès son plus jeune âge, elle est attirée par le théâtre et commence à se produire avec d’autres petits camarades dans le patio de leur maison. C’est ainsi qu’elle rencontre les sœurs Paulina et Berta Singerman, qui suggèrent à sa mère de l’inscrire au Théâtre des Enfants Lavardén. À 5 ans, elle fait officiellement ses débuts sur scène. Après ses études primaires, elle étudie le piano et rejoint une troupe d’acteurs dirigée par Pedro Aleandro.

Devenue une belle et gracieuse jeune femmes, Amelia Bence participe en tant que danseuse à des comédies musicales et des opérettes durant les années 30. Elle fait une petite apparition dans un film en 1933 mais n’amorce réellement sa carrière cinématographique qu’en 1937. Elle tient son premier rôle principal à l’écran dans «Adios Buenos Aires» (1937) de Leopoldo Torres Ríos. L’année suivante, elle est très remarquée au théâtre dans «The women» de Clare Booth Luce. Après avoir poursuivi son ascension avec des films comme «Hermanos» (1939) de Enrique de Rosas ou encore «El haragan de la familia» (1939) de Luis César Amadori, elle est définitivement lancée comme star du cinéma argentin grâce à «La guerre des gauchos» (1942) de Enrique Muiño.

Par la suite, Amelia Bence est l’interprète de, entre autres, «Les plus beaux yeux du monde» (1943) de Luis Saslavsky, «24 heures de la vie d’une femme» (1944) de Carlos F. Borcosque, «Crime de sang-froid» (1946) de Daniel Tinayre, «Romance en trois nuits» (1950) de Ernesto Arancibia, «Ma femme est folle» (1952) de Enrique Cahen Salaberry, «El hombre que debia una muerte» (1954) de Mario Soffici,… Elle tourne aussi «Sept femmes» (1953) et «Las tres Elenas» (1954) au Mexique. Après avoir été la vedette en Espagne de «De espaldas a la puerta» (1959) réalisé par José María Forqué, elle ne travaille plus pour le Septième Art qu’à de très rares reprises et se tourne vers la scène, tout en faisant quelques incursions à la télévision. Sur les planches, on peut alors la voir dans, notamment, «Maribel y la extrana familia» de Miguel Mihura, «Candida» de G.B. Shaw, «Fleur de cactus» de Barillet et Grédy, «La valija» de Julio Mauricio, «The little foxes» de Lillian Hellman ou «Love letters» de A.P. Gurney.

Lors du tournage de «María Rosa» (1946), elle rencontre l’acteur espagnol Alberto Closas, qu’elle épouse en 1950. Ils forment tous deux un couple charismatique et travaillent ensemble sur plusieurs films. En 1953, à son retour d’un séjour de travail au Mexique, Amelia découvre les infidélités de son mari et décide de se séparer de lui. Elle se remarie en 1964 avec le producteur théâtral Osvaldo Cattone. Divorcée en 1970, elle épouse en troisièmes noces Carlos Ortiz Basualdo, un riche propriétaire terrien, qui la laisse veuve deux ans plus tard. À partir de 1996, Amelia Bence se produit dans le spectacle «Alfonsina, el mar y yo», inspiré de l’œuvre de la poétesse Alfonsina Storni, qu’elle avait incarnée à l’écran en 1957. Durant de longues années, elle joue ce one-woman show avant qu’une fracture de la hanche, en 2010, ne la force à se retirer. L’actrice décède à l’âge de 101 ans, le 8 février 2016, à la clinique Zabala de la capitale argentine, où elle avait été hospitalisée en raison d’une occlusion intestinale.

© Marlène PILAETE & Philippe PELLETIER

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1933El dancing – de Luis Moglia Barth avec Arturo García Buhr
1936El forastero – de Antonio Ber Ciani avec León Zárate
1937La fuga – de Luis Saslavsky avec Santiago Arrieta
Adiós Buenos Aires – de Leopoldo Torres Ríos avec Tito Lusiardo
1938Retour au nid ( la vuelta al nido ) de Leopoldo Torres Ríos avec José Gola
Los caranchos de la Florida – de Alberto de Zavalia avec Domingo Sapelli
1939Le bandit / Le hors-la-loi ( el matrero ) de Orestes Caviglia avec Agustín Irusta
El haragán de la familia – de Luis César Amadori avec Mirtha Rey
1940Novios para las muchachas – de Antonio Momplet avec Tito Lusiardo
La casa de los cuervos – de Carlos F. Borcosque avec Miguel Gómez Bao
1941Hermanos – de Enrique de Rosas avec José Gola
En el viejo Buenos Aires – de Antonio Momplet avec Libertad Lamarque
El tercer beso – de Luis César Amadori avec Silvia Legrand
    Condor d’Argent de la meilleure actrice par l’association des critiques du cinéma argentin, Argentine
1942La guerre des gauchos ( la guerra gaucha ) de Lucas Demare avec Enrique Muiño
Cruza – de Luis Moglia Barth avec Fernando Ochoa
Todo un hombre – de Pierre Chenal avec Jorge Lanza
1943Son cartas de amor – de Luis César Amadori avec Pedro López Lagar
Les plus beaux yeux du monde ( los ojos más lindos del mundo ) de Luis Saslavsky avec Ernesto Vilches
194424 heures de la vie d’une femme ( 24 horas en la vida de una mujer ) de Carlos F. Borcosque avec Roberto Escalada
Notre Natacha ( nuestra Natacha ) de Julio Saraceni avec Alberto Contreras
1945Camino del infierno – de Luis Saslavsky & Daniel Tinayre avec Mecha Ortiz
Lauracha – de Ernesto Arancibia, Antonio Ber Ciani, Enrique Cahen Salaberry & Arturo García Buhr avec Nelo Cosimi
El pecado de Julia – de Mario Soffici avec Amelia Bence
1946Las tres ratas – de Carlos Schlieper avec Miguel Faust Rocha
María Rosa – de Luis Moglia Barth avec Alberto Closas
Crime de sang-froid ( a sangre fría ) de Daniel Tinayre avec Elena Cortesina
1947La dama del collar – de Luis Mottura avec Rodolfo Crespi
1948Lo otra y yo – de Antonio Momplet avec Fernando Lamas
1949La danse du feu ( la danza del fuego ) de Daniel Tinayre avec Enrique Diosdado
1950Romance en trois nuits ( romance en tres noches ) de Ernesto Arancibia avec Luis Otero
1951La parda Flora – de León Klimovsky avec Mauricio Espósito
1952Ma femme est folle ( mi mujer está loca ) de Enrique Cahen Salaberry & Carlos Schlieper avec Amalia Sánchez Ariño
1953Sept femmes ( siete mujeres ) de Juan Bustillo Oro avec Conchita Gentil Arcos
Las tres Elenas – de Emilio Gómez Muriel avec Ramón Gay
1954El hombre que debía una muerte – de Mario Soffici avec Carmen Giménez
1956Alfonsina – de Kurt Land avec Guillermo Murray
1957Dos basuras – de Kurt Land avec Luis Prendes
1959De espaldas a la puerta – de José María Forqué avec José Luis López Vázquez
1963L’amour en quarantaine ( la cigarra no es un bicho ) de Daniel Tinayre avec Narciso Ibáñez Menta
1965La industria del matrimonio – de Luis Saslavsky, Enrique Carreras & Fernando Ayala avec Antonio Prieto
    Segment « Romantico » de Fernando Ayala
1969Les débutants de l’amour ( los debutantes en el amor ) de Leo Fleider avec Jorge Mistral
1972Adiós, Alejandra, Andrea – de Carlos Rinaldi avec Ángel Magaña
Fiche créée le 13 février 2016 | Modifiée le 29 octobre 2020 | Cette fiche a été vue 9222 fois
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