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André Alerme



Date et Lieu de naissance : 9 septembre 1877 (Dieppe, France)►
Date et Lieu de décès : 31 janvier 1960 (Montrichard, France)►
Nom Réel : Marie André Alerme

ACTEUR
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1935 Tovaritch – de Jacques Deval, Germain Fried, Jean Tarride & Victor Trivas avec André Lefaur & Junie Astor
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1936 L’assaut – de Pierre-Jean Ducis avec Alice Field, Charles Vanel, Madeleine Robinson & Janine Darcey
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1941 Dernière aventure – de Robert Péguy avec Annie Ducaux, Jean Max & Blanchette Brunoy
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1949 Un trou dans le mur – de Emile Couzinet avec Marguerite Pierry, Raymond Galle & Gaby Basset

C’est à Dieppe en Haute-Normandie que naît André Alerme le 9 septembre 1877. Ce fils de bonne famille, fils de médecin-dentiste, commence des études de médecine, s’intéresse à la sculpture avant de tout abandonner pour se lancer dans une carrière théâtrale.

C’est à Paris, au début des années 1900 que André Alerme fait ses débuts sur scène. Il est encore mince et le cheveu bien fourni quand il décroche ses premiers succès aux théâtres du Gymnase ou de la Renaissance avec «La rafale» (1905) et «La griffe» (1906), deux pièces de Henri Bernstein; «Le passe-partout» (1908) de Georges Thurner ou «En garde !» (1912) de Alfred Capus et Pierre Veber. Au cours de son parcours sur scène, principalement dans des pièces que l’on joue sur les boulevards, il est l’interprète, entre autres, de Louis Verneuil «Mademoiselle ma mère» (1920), Sacha Guitry «Une petite main qui se place» (1922), Paul Géraldy «Son mari» (1927), Jean Anouilh «Y’avait un prisonnier» (1935) ou Marcel Achard «La femme en blanc» (1933) et «Noix de coco» (1935). En 1925, il tourne son premier et dernier film muet «Amour et carburateur» de Pierre Colombier.

Après 1936, André Alerme privilégie le cinéma au théâtre, moins fatiguant et beaucoup plus rémunérateur. L’homme a pris en rondeur et son crâne est maintenant totalement dégarni, mais sous cette jovialité apparente se cache une personnalité volcanique, ce qui va lui permettre de composer toute une gamme de personnages fantasques devenant ainsi l’un des plus remarquables acteurs de composition de l’entre deux guerres. Dans son premier grand film «Le blanc et le noir» (1931), une adaptation de la pièce du même nom de Sacha Guitry par Robert Florey, il partage l’affiche avec Raimu et Fernandel débutant. Ses rôles les plus marquants, il les tourne sous la direction de Jacques Feyder. Le cinéaste fait de lui le mari de Françoise Rosay dans «Pension Mimosas» (1934) et dans «La kermesse héroïque» (1935) où en bourgmestre cocu et lâche de la ville flamande de Boom, il est au meilleur de sa forme. André Alerme excelle dans les rôle d’aristocrates, de notables ou de militaires dans plus de soixante-dix productions sous la direction des grands noms du cinéma français, de Marc Allégret à Gille Grangier en passant par Julien Duvivier, Henri Diamant-Berger, Henri Decoin, Abel Gance, Marcel l’Herbier et André Cayatte. En 1938, Georg Wilhelm Pabst lui offre le rôle du directeur de l’agence télégraphique des informations mondiales dans «Le drame de Shanghai», puis il incarne notamment, Saint-Pierre dans «Les gueux au paradis» (1945) de René Le Hénaff, le père aveugle de Odette Joyeux dans «Pour une nuit d’amour» (1945) de Edmond T. Gréville et celui de Suzy Carrier dans «Bichon» (1947) de René Jayet. Après une dernière apparition en 1951 dans «Cet âge est sans pitié» de Marcel Blistène, l’acteur s’éloigne définitivement de la vie d’artiste.

Après presque dix ans de retraite, André Alerme meurt discrètement le 31 janvier 1960 à Montrichard, petite ville au bord du Cher en région Centre. On se rappellera de lui quand un hommage lui sera rendu par René Gosciny et Albert Uderzo en 1974 lors de la publication d’une aventure d’Astérix et Obélix, «Le cadeau de César», où l’on reconnait l’acteur sous les traits de l’aubergiste Orthopédix qui reçoit en cadeau le village des irréductibles gaulois.

© Pascal DONALD

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1925Amour et carburateur – de Pierre Colombier avec Paulette Berger
1931Son altesse l’amour – de Robert Péguy & Eric Schmidt avec Annabella
Le blanc et le noir – de Robert Florey avec Suzanne Dantès
Mam’zelle Nitouche – de Marc Allégret avec Raimu
Sa meilleure cliente – de Pierre Colombier avec André Lefaur
La dame de chez Maxim’s – de Alexander Korda avec Florelle
1932La merveilleuse journée – de Yves Mirande & Robert Wyler avec Milly Mathis
La fleur d’oranger – de Henry Roussel avec René Lefèvre
1933Tout pour rien – de René Pujol avec Françoise Rosay
La femme idéale – de André Berthomieu avec Arlette Marchal
Miquette et sa mère – de Henri Diamant-Berger avec Roland Toutain
1934L’hôtel du Libre Echange – de Marc Allégret avec Raymond Bussières
Le voyage de monsieur Perrichon – de Jean Tarride avec André Roanne
Pension Mimosas – de Jacques Feyder avec Paul Bernard
Ferdinand le noceur – de René Sti avec Pauline Carton
1935Tovaritch – de Jacques Deval, Germain Fried, Jean Tarride & Victor Trivas avec Junie Astor
La kermesse héroïque – de Jacques Feyder avec Françoise Rosay
Arènes joyeuses – de Carl Anton avec Betty Stockfeld
1936Le secret de Polichinelle – de André Berthomieu avec Janine Crispin
Un mauvais garçon / Avocate d’amour – de Jean Boyer avec Danielle Darrieux
Prends la route – de Jean Boyer avec Claude May
Le grand refrain – de Yves Mirande avec Fernand Gravey
Mademoiselle ma mère – de Henri Decoin avec Pierre Brasseur
L’homme du jour – de Julien Duvivier avec Maurice Chevalier
L’assaut – de Pierre-Jean Ducis avec Alice Field
1937Le chanteur de minuit – de Léo Joannon avec Corinne Luchaire
Vous n’avez rien a déclarer ? – Léo Joannon avec Saturnin Fabre
La bataille silencieuse – de Pierre Billon avec Michel Simon
Aloha, le chant des îles – de Léon Mathot avec Jean Murat
Balthazar – de Pierre Colombier avec Danièle Parola
Education de prince – de Alexandre Esway avec Elvire Popesco
Ma sœur de lait – de Jean Boyer avec Meg Lemonnier
1938Le drame de Shanghai – de Georg Wilhelm Pabst avec Valery Inkijinoff
L’ange que j’ai vendu – de Michel Bernheim avec Raymond Cordy
Mon curé chez les riches – de Jean Boyer avec Paul Cambo
Farinet ou l’or dans la montagne – de Max Haufler avec Jean-Louis Barrault
Accord final – de Ignacy Rosenkranz avec Käthe von Nagy
Visages de femmes – de René Guissart avec Huguette Duflos
Un fichu métier – de Pierre-Jean Ducis avec Lucien Baroux
1939Paradis perdu – de Abel Gance avec Micheline Presle
L’homme qui cherche la vérité – de Alexander Esway avec Jacqueline Delubac
Nord-Atlantique – de Maurice Cloche avec Marie Déa
1940La comédie du bonheur – de Marcel L’Herbier avec Ramon Novarro
L’an quarante – de Fernand Rivers avec Cécile Sorel
1941La prière aux étoiles – de Marcel Pagnol avec Pierre Blanchar
    Inachevé
Romance de Paris – de Jean Boyer avec Charles Trénet
L’âge d’or – de Jean de Limur avec Elvire Popesco
Dernière aventure – de Robert Péguy avec Blanchette Brunoy
1942Le voile bleu – de Jean Stelli avec Gaby Morlay
L’amant de Bornéo – de Jean-Pierre Feydeau & René Le Henaff avec Arletty
La fausse maîtresse – de André Cayatte avec Lise Delamare
Patricia – de Paul Mesnier avec Louise Carletti
Lettres d’amour – de Claude Autant-Lara avec François Périer
Le baron fantôme – de Serge de Poligny avec Odette Joyeux
1943L’homme sans nom – de Léon Mathot avec Jean Galland
Arlette et l’amour – de Robert Vernay avec Josette Day
La valse blanche – de Jean Stelli avec Lise Delamare
Coup de tête – de René Le Hénaff avec Jean Tissier
1944Le cavalier noir – de Gilles Grangier avec Mila Parély
Farandole – de André Zwoboda avec André Luguet
1945Trente & quarante – de Gilles Grangier avec Martine Carol
Pour une nuit d’amour – de Edmond T. Gréville avec Jacques Castelot
Leçon de conduite – de Gilles Grangier avec Odette Joyeux
Les gueux au paradis – de René Le Hénaff avec Fernandel
Les malheurs de Sophie – de Jacqueline Audry avec Marguerite Moreno
1946L’arche de Noé – de Henry Jacques avec Yves Deniaud
Par la fenêtre – de Gilles Grangier avec Suzy Delair
1947Le dolmen tragique – de Léon Mathot avec Paulette Dubost
Bichon – de René Jayet avec Suzy Carrier
Le voleur se porte bien – de Jean Loubignac avec Fernand Sardou
1948Toute la famille était là – de Jean de Marguenat avec Jean Parédès
1949Un trou dans le mur – de Emile Couzinet avec Marguerite Pierry
1951Banco de prince – de Michel Dulud avec Lucien Baroux
Cet âge est sans pitié – de Marcel Blistène avec José Noguéro
Fiche créée le 4 mai 2009 | Modifiée le 8 juillet 2023 | Cette fiche a été vue 19777 fois
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