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André Reybaz



Date et Lieu de naissance : 29 octobre 1922 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 7 avril 1989 (Le Pré-Saint-Gervais, France)►
Nom Réel : André Gaston Reybaz

ACTEUR
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1943 Le val d’enfer – de Maurice Tourneur avec Ginette Leclerc, Edouard Delmont & Gabriel Gabrio
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1945 Les clandestins – de André Chotin avec Suzy Carrier, Georges Rollin, Howard Vernon & Constant Rémy
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1954 Les chiffonniers d’Emmaüs – de Robert Darène avec Dany Carrel, Gaby Morlay & Yves Deniaud
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1959 Les yeux de l’amour – de Denys de La Patellière avec Danielle Darrieux, Françoise Rosay & Bernard Blier

C’est le 29 octobre 1922, jour de l’accession au Pouvoir de Mussolini nommé Président du Conseil Italien par le roi Victor-Emmanuel III, que André Reybaz voit le jour à Paris. Adolescent sensible, il se passionne pour la littérature et le théâtre. Après ses études secondaires, il décide de devenir comédien et s’inscrit à la Rue Blanche puis au Conservatoire tout en suivant les cours de Raymond Rouleau.

André Reybaz est beau et le cinéma s’intéresse à lui. Après des débuts discrets dans «Premier rendez-vous» (1940) de Henri Decoin, le cinéaste lui offre un rôle plus conséquent auprès de Raimu dans «Les inconnus dans la maison» (1941), adaptation du roman de Georges Simenon par Henri-Georges Clouzot. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, il devient un jeune premier très en vue et tourne aux côtés de grands noms du cinéma français: Albert Préjean pour «Cécile est morte» (1943), Michel Simon «Au bonheur des dames» (1943) et Ginette Leclerc dans «Le val d’enfer» (1943). En 1944, il joue sur scène «À quoi rêvent les jeunes filles» de Alfred de Musset mis en scène par André Barsacq.

Dans l’immédiate après-guerre, André Reybaz s’éloigne de ses rôles cinématographiques un peu fades et fonde, avec Catherine Toth, la «Compagnie du Myrmidon». En janvier 1946, il créé avec succès «Quoat-Quoat» de Jacques Audiberti au petit théâtre de la Gaîté-Montparnasse et ouvre ainsi les portes d’un «Nouveau Théâtre», un genre moins réaliste au profit de la poésie. Trois ans plus tard, il remporte le grand prix des jeunes compagnies pour sa direction de «Fastes d’enfer» de Michel de Ghelderode au Théâtre Marigny. Dans les années cinquante, toujours avec Catherine Toth, il se lance dans la grande aventure du Festival d’Art Dramatique à Arras. De 1960 à 1970, il prend la direction du «Centre Dramatique du Nord» de Tourcoing. Jusqu’à la fin de sa vie, André Reybaz va interpréter et parfois mettre scène des œuvres des grands auteurs aussi différents que: Boris Vian, William Shakespeare, Racine, Jean Giraudoux, Roger Planchon, Luigi Pirandello, Armand Salacrou, Paul Claudel, Molière, Courteline, Beaumarchais, etc. Parmi ses plus grands succès, nous pouvons citer sa mise en scène du «Mal court» de Jacques Audiberti en 1961 à la Comédie du Nord avec Philippe Noiret et Suzanne Flon.

Avec une telle activité théâtrale, il reste peu de place à André Reybaz pour le cinéma. Il aide Jean Genet à la réalisation de son court-métrage «Un chant d’amour» en 1950, puis accepte des seconds rôles pour André Cayatte dans «Nous sommes tous des assassins» (1952) et Sacha Guitry dans «Si Versailles m’était conté» (1953). En 1954, il est en tête d’affiche des «Chiffonniers d’Emmaüs » dirigé par Robert Darène où, bien-avant Lambert Wilson, il incarne un Abbé Pierre très convaincant auprès de Madeleine Robinson, Dany Carrel et Gaby Morlay. Par la suite, il prête sa voix pour des courts-métrages réalisés en Turquie par Maurice Pialat et pour le documentaire «Révolution d’octobre» (1967) de Frédéric Rossif. Il travaille également pour la télévision en apparaissant dans plusieurs feuilletons et téléfilms. C’est par amitié pour André Cayatte qu’il revient au cinéma, en 1970, pour être le proviseur dans «Mourir d’aimer» avec Annie Girardot. En 1975 il publie un livre de souvenirs «Têtes d’affiche» aux Editions de la Table Ronde. Il se produit toujours sur scène, tourne encore quelques films avant de s’éteindre en toute discrétion, le 7 avril 1989, au Pré-Saint-Gervais, en région parisienne.

© Pascal DONALD

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1940Premier rendez-vous – de Henri Decoin avec Louis Jourdan
1941Les inconnus dans la maison – de Henri Decoin avec Raimu
1943Cécile est morte – de Maurice Tourneur avec Albert Préjean
Au bonheur des dames – de André Cayatte avec Michel Simon
Vingt-cinq ans de bonheur / 25 ans de bonheur – de René Jayet avec Denise Grey
Le val d’enfer – de Maurice Tourneur avec Ginette Leclerc
1945Les clandestins – de André Chotin avec Suzy Carrier
1948Du Guesclin – de Bernard de La Tour avec Fernand Gravey
1950 CM Un chant d’amour – de Jean Genet avec Lucien Sénémaud
CM La montagne est verte – de Jean Lehérissey avec Michel Vitold
1952Nous sommes tous des assassins – de André Cayatte avec Raymond Pellegrin
1953Si Versailles m’était conté – de Sacha Guitry avec Claudette Colbert
1954Les chiffonniers d’Emmaüs – de Robert Darène avec Dany Carrel
Cadet-Rousselle – de André Hunebelle avec François Périer
1956 CM Une tâche difficile – de Jean Leduc avec William Sabatier
1958 DO Rhapsodie portugaise ( rapsódia portuguesa ) de João Mendes
    Seulement voix & narration de la version française
CM Vertiges – de J.K. Raymond Millet & Monique Raymond-Millet avec Julien Bertheau
1959Les yeux de l’amour – de Denys de La Patellière avec Françoise Rosay
1960Il suffit d’aimer – de Robert Darène avec Madeleine Sologne
CM Toumia – de Robert Topart
    Seulement voix & narration
CM Stéphane Mallarmé – de Jean Lods
    Seulement voix & narration
1963 CM Maître Galip – de Maurice Pialat
    Seulement voix & narration
CM Byzance – de Maurice Pialat
    Seulement voix & narration
1964 CM Corne d’Or – de Maurice Pialat
    Seulement voix & narration
1967 DO Révolution d’octobre – de Frédéric Rossif
    Seulement voix et narration
1970Mourir d’aimer – de André Cayatte avec Annie Girardot
Les camisards – de René Allio avec Dominique Labourier
1972Il n’y a pas de fumée sans feu – de André Cayatte avec Michel Bouquet
1973Le mouton enragé – de Michel Deville avec Romy Schneider
1976Le corps de mon ennemi – de Henri Verneuil avec Jean-Paul Belmondo
1978La raison d’état – de André Cayatte avec Monica Vitti
Fiche créée le 12 décembre 2009 | Modifiée le 27 janvier 2022 | Cette fiche a été vue 13517 fois
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