1945 La blonde incendiaire (incendiary blonde) de George Marshall avec Betty Hutton & Barry Fitzgerald | 1948 Le mendiant de minuit (Dios se lo pague) de Luis César Amadori avec Zully Moreno & Enrique Chaico | 1949 L’escale du désir (la Balandra Isabel llegó esta tarde) de Carlos Hugo Christensen avec Juana Sujo | 1953 Fruto prohibido – de Alfredo B. Crevenna avec Irasema Dilián, María Douglas & Linda Cristal | ||
Arturo de Córdova naît Arturo García Rodríguez le 8 mai 1908 à Mérida, capitale de l’état du Yucatán. Alors qu’une terrible révolution ensanglante son pays, il semble avoir fréquenté des établissements scolaires en Argentine puis en Suisse. Il se fait ensuite journaliste pour une agence de presse anglo-saxonne à Santiago du Chili avant d’être présentateur de radio à Mexico. Mais son cosmopolitisme et son élégance naturelle, l’amènent bientôt devant les caméras et il devient l’un des plus grands acteurs de l’âge d’or du cinéma mexicain en interprétant souvent des personnages complexes, urbains et policés, à l’inverse d’autres de ses compatriotes «à l’indigénisme ou à la rusticité» plus marqués comme Emilio Fernández, Pedro Armendariz ou Carlos López Moctezuma.
Arturo de Córdova débute sa carrière cinématographique à l’approche de la trentaine dans un film du cinéaste d’origine russe Arcady Boytler, réalisateur, producteur et scénariste de «Celos» (1935), un drame de la jalousie. Puis il tourne en cinq ans une quinzaine de films dont «Ave sin rumbo», un mélodrame sur les amours entre une ancienne prostitué et un médecin alcoolique; «La Zandunga» (1938) de Fernando de Fuentes, avec Lupe Velez; et deux titres de Alejandro Galindo, «Mientras México duerme» (1938) et «Refugiados en Madrid» (1938), l’une des rares productions mexicaines de l’époque sur la guerre civile espagnole. Dans les années quarante l’acteur est sollicité par Hollywood où il tourne notamment: «Pour qui sonne le glas» (1943) de Sam Wood, d’après l’œuvre de Ernest Hemingway, avec Gary Cooper en brigadiste international et Ingrid Bergman, en jeune espagnole républicaine; «L’aventure vient de la mer» (1944), d’après le roman de Daphné du Maurier («The Frenchman’s creek»), où il est le corsaire français face à Joan Fontaine et Basil Rathbone; la comédie musicale «La blonde incendiaire» (1945) avec Betty Hutton; et le film musical «New Orleans» (1947) dans lequel il incarne un Louisianais d’origine française qui fréquente des musiciens comme Louis Armstrong. Mais de cette décennie nous préféreront retenir ses films mexicains comme «La déesse agenouillée» (1946) avec Maria Félix, sur une mise en scène de Roberto Gavaldón qui, la décennie suivante, le dirige de nouveau dans le film noir «Mains criminelles» (1952) et «Las tres perfectas casadas» (1952) avec Miroslava Stern. Toujours en 1952 l’acteur interprète Francisco Galvan de Montemayor, l’antihéros obsessionnel de «Tourments» de Luis Buñuel d’après les écrits de Mercedes Pinto, mère de Rubén Rojo et Gustavo Rojo.
Arturo de Córdova va également travailler en Argentine («Pasaporte a Río» - 1948 - de Daniel Tinayre avec Mirtha Legrand), au Brésil («Mãos Sangrentas» - 1954 - de Carlos Hugo Christensen), et en Espagne «La herida luminosa» (1956) avec Amparo Rivelles, sous la direction de Tulio Demicheli qu’il retrouve pour «Feliz año amor mío» (1956) avec l’actrice d’origine argentine Marga López, épouse de l’acteur à la ville. Avec ce film il reçoit de l’Académie Mexicaine des Sciences et Arts Cinématographiques son troisième «Ariel d’argent du meilleur acteur».
À partir des années soixante l’activité de l’acteur se réduit. Il interprète son cent deuxième et dernier rôle cinématographique en 1970 dans «El profe» de Miguel M. Delgado, avec Cantinflas. Arturo de Córdova décède le 3 novembre 1973 à Mexico, à l’âge de soixante-cinq ans d’une crise cardiaque.
© Caroline HANOTTE
1936 | Celos – de Arcady Boytler
avec Fernando Soler
Cielito lindo – de Robert Quigley & Roberto Gavaldón avec Carlos López |
1937 | ¡ Esos hombres ! / Malditos serán los hombres – de Rolando Aguilar
avec Maria del Pilar Alvarez
Ave sin rumbo – de Robert Quigley avec Andrea Palma La paloma – de Miguel Contreras Torres avec Josefina Escobedo |
1938 | La zandunga – de Fernando de Fuentes
avec Lupe Velez
Réfugiés à Madrid ( refugiados en Madrid ) de Alejandro Galindo avec Mimí Derba Hombres de mar – de Chano Urueta avec Vilma Vidal Mientras México duerme – de Alejandro Galindo avec Gloria Morel Los hijos mandan / El caudal de los hijos – de Gabriel Soria avec Julián Soler |
1939 | La casa del ogro – de Fernando de Fuentes
avec Gloria Marín
La bestia negra – de Gabriel Soria avec Carlos López Moctezuma El milagro de la Calle Mayor – de Steve Sekely & N.A. Cuyas avec Margo La noche de los Mayas – de Chano Urueta avec Estela Inda Haine ( odio ) de William Rowland avec Aurora Walker |
1940 | ¡ Que viene mi marido ! – de Chano Urueta
avec Joaquín Pardavé
Mala yerba – de Gabriel Soria avec René Cardona Hombre o demonio – de Miguel Contreras Torres avec María Calvo El milagro de Cristo – de Francisco Elías avec María Luisa Zea El secreto del sacerdote – de Joselito Rodríguez avec Pedro Armendariz |
1941 | Quand la terre tremblera ( ¡ Cuando la tierra tembló ! ) de Antonio Helú
avec María Luisa Zea
¡ Ay, qué tiempos señor don Simón ! – de Julio Bracho avec Consuelo Guerrero de Luna Cinco minutos de amor – de Alfonso Patiño Gómez avec Alicia Ortiz |
1942 | ¿ Quién te quiere a tí ? – de Rolando Aguilar
avec Sara García
Le comte de Monte-Cristo ( el conde de Montecristo ) de Roberto Gavaldón & Chano Urueta avec Esperanza Baur Alejandra – de José Benavides hijo avec Sara García |
1943 | Pour qui sonne le glas ( for whom the bell tolls ) de Sam Wood
avec Ingrid Bergman
Les otages de la Moldau ( hostages ) de Frank Tuttle avec Luise Rainer |
1944 | L’aventure vient de la mer ( Frenchman’s Creek ) de Mitchell Leisen
avec Joan Fontaine
Crépuscule ( crepúsculo ) de Julio Bracho avec Gloria Marín |
1945 | A medal for Benny – de Irving Pichel
avec Dorothy Lamour
La blonde incendiaire ( incendiary blonde ) de George Marshall avec Betty Hutton Mascarade à Mexico ( masquerade in Mexico ) de Mitchell Leisen avec Ann Dvorak La jungle en feu ( la selva de fuego / jungle fire ) de Fernando de Fuentes avec Dolores del Rio La taverne de la folie ( Duffy’s Tavern ) de Hal Walker avec Paulette Goddard Seulement apparition |
1946 | Su última aventura – de Gilberto Martínez Solares
avec Esther Fernández
La déesse agenouillée ( la diosa arrodillada ) de Roberto Gavaldón avec Maria Félix Nouvelle Orléans ( New Orleans ) de Arthur Lubin avec Billie Holiday |
1947 | Algo flota sobre el agua – de Alfredo B. Crevenna
avec Chel López
Cinco rostros de mujer – de Gilberto Martínez Solares avec Rita Macedo Le règne de la terreur / Les aventures de Casanova ( adventures of Casanova / Casanova aventurero ) de Roberto Gavaldón avec Lucille Bremer |
1948 | Passeport pour Rio ( pasaporte a Río ) de Daniel Tinayre
avec Mirtha Legrand
Le mendiant de minuit ( Dios se lo pague ) de Luis César Amadori avec Zully Moreno Medianoche – de Tito Davison avec Marga López |
1949 | Fascination ( fascinación ) de Carlos Schlieper
avec Susana Campos
Yo no elegí mi vida – de Antonio Momplet avec Bertha Moss La caravelle Isabel partira se soir / L’escale du désir ( la Balandra Isabel llegó esta tarde / barrio de perdición ) de Carlos Hugo Christensen avec Virginia Luque |
1950 | L’homme sans visage ( el hombre sin rostro ) de Juan Bustillo Oro
avec Carmen Molina
Nacha regules – de Luis César Amadori avec Zully Moreno Fuego sagrado – de Ricardo Núñez avec Diana de Córdoba Le dernier fort / Le bastion / Fureur rouge ( furia roja ) de Steve Sekely & Víctor Urruchúa avec Sara Montiel Storngold – de Steve Sekely avec Veronica Lake |
1951 | L’absente ( la ausente ) de Julio Bracho
avec Rosita Quintana
María Montecristo – de Luis César Amadori avec Carlos López Moctezuma Mains criminelles ( en la palma de tu mano ) de Roberto Gavaldón avec Leticia Palma Ariel d’Argent du meilleur acteur, Mexique Paraíso robado – de Julio Bracho avec María Douglas Te sigo esperando – de Tito Davison avec Libertad Lamarque |
1952 | Mi esposa y la otra – de Alfredo B. Crevenna
avec Beatriz Aguirre
Le révolté de Santa Cruz / Le sorcier de Santa Cruz / Soledad ( el rebozo de soledad ) de Roberto Gavaldón avec Estela Inda Trois femmes parfaites ( las tres perfectas casadas ) de Roberto Gavaldón avec Miroslava Stern Ariel d’Argent du meilleur acteur, Mexique Désirs interdits ( cuando levanta la niebla ) de Emilio Fernández avec Columba Domínguez Tourments ( él ) de Luis Buñuel avec Aurora Walker |
1953 | Fruto prohibido – de Alfredo B. Crevenna
avec Linda Cristal
Reportaje – de Emilio Fernández avec Pedro Infante El valor de vivir – de Tito Davison avec Rosita Quintana La entrega – de Julián Soler avec Marga López |
1954 | Mãos Sangrentas / Assassinos – de Carlos Hugo Christensen
avec Tônia Carrero
Un extraño en la escalera – de Tulio Demicheli avec Silvia Pinal Los peces rojos – de José Antonio Nieves Conde avec Cristina Alcázar Bodas de oro – de Tito Davison avec Libertad Lamarque |
1955 | Leonora dos sete mares / Si leyeras mi carta – de Carlos Hugo Christensen
avec Heloísa Helena
Amor en cuatro tiempos – de Luis Stopa avec Marga López La perverse / Suprême sacrifice / Passion criminelle / À cœur ouvert ( la herida luminosa ) de Tulio Demicheli avec Amparo Rivelles DO El charro inmortal – de Rafael E. Portas avec Jorge Negrete Seulement apparition |
1956 | Canasta ( canasta de cuentos mexicanos ) de Julio Bracho
avec Marie Blanchard
Feliz año amor mío – de Tulio Demicheli avec Marga López Ariel d’Argent du meilleur acteur, Mexique DO El arzobispo no ha muerto – de Rafael E. Portas |
1957 | La ciudad de los niños – de Gilberto Martínez Solares
avec Sara García
A media luz los tres – de Julián Soler avec Lilia Prado Mercredi de cendres ( Miércoles de ceniza ) de Roberto Gavaldón avec Maria Félix Ama a tu prójimo – de Tulio Demicheli avec Elsa Aguirre El hombre que logró ser invisible / El hombre invisible – de Alfredo B. Crevenna avec Ana Luisa Peluffo |
1958 | El hombre que me gusta – de Tulio Demicheli
avec Silvia Pinal
Mis padres se divorcian – de Julián Soler avec Pedro de Aguillón Mi esposa me comprende – de Julián Soler avec Cristina Méndez Hay alguien detrás de la puerta – de Tulio Demicheli avec Aurora Bautista |
1959 | Isla para dos – de Tito Davison
avec Yolanda Varela
La cigüeña dijo sí – de Rafael Baledón avec José Pardavé L’amour que je t’ai donné ( el amor que yo te di ) de Tulio Demicheli avec Amparo Rivelles |
1960 | El esqueleto de la señora Morales – de Rogelio A. González avec Amparo Rivelles |
1961 | Los hermanos del hierro – de Ismael Rodríguez
avec Luis Aragón
Pecado de juventud – de Mauricio de la Serna avec Marta Elena Cervántes |
1962 | Cena de matrimonios / ¿Qué hace su mujer mientras usted trabaja? – de Alfonso Balcázar
avec Susana Campos
El amor de los amores – de Juan de Orduña avec Mercedes Gil |
1963 | Cuando acaba la noche / Mientras Puerto Rico duerme – de Julián Soler avec Marga López |
1964 | El amor no es pecado / El cielo es de los pobres – de Rafael Baledón avec Evangelina Elizondo |
1965 | El pecador – de Rafael Baledón
avec Julissa
El gángster – de Luis Alcoriza avec Angélica María Juventud sin ley / Rebeldes a go go – de Gilberto Martínez Solares avec Kitty de Hoyos La dernière ligne droite ( la recta final / el último empujón ) de Carlos Enrique Taboada avec Juan Felipe Preciado |
1966 | ¿ Que haremos con papá ? – de Rafael Baledón
avec María Elena Marqués
Despedida de soltera – de Julián Soler avec Leonorilda Ochoa Seulement voix & narration Matar es fácil – de Sergio Véjar avec Marta Romero |
1967 | Los perversos – de Gilberto Martínez Solares avec Marga López |
1969 | La agonía de ser madre – de Rogelio A. González avec Yolanda Lievana |
1970 | El profe – de Miguel M. Delgado avec Cantinflas |