1951 Mains criminelles (en la palma de tu mano) de Roberto Gavaldón avec Arturo de Córdova & Ramón Gay | 1951 Femmes sans lendemain (mujeres sin mañana) de Tito Davison avec Manuel Fábregas & Wolf Ruvinskis | 1977 Prison de femmes (prisión de mujeres) de René Cardona avec Zully Keith, Hilda Aguirre & María de la Luz Zendejas | 1978 Les enfants de Sanchez (the children of Sanchez) de Hal Bartlett avec Anthony Quinn & Dolores del Rio | ||
María Teresa Sánchez González naît le 26 mai 1925, à Pinar del Río, sur l’ile de Cuba. La future Carmen Montejo commence sa carrière à la radio cubaine alors qu’elle n’est qu’une enfant, dans une émission intitulée «Abuelita Cata» diffusée sur CMOX. On la surnomme alors Muñeca Sánchez (Poupée Sanchez) et elle est comparée à l’actrice américaine Shirley Temple. Elle intègre l’Université de La Havane pour commencer des études d’art dramatique, où elle est élève de Ludwig Shayovich., un adepte de la méthode de Max Reinhardt
Au cours d’un voyage au Mexique, en décembre 1942, accompagnée de sa mère et de son frère ainé, Carmen Montejo, forte de son parcours sur les ondes cubaines, démarche les radios mexicaines avec la ferme intention de se faire engager. Sa persistance porte ses fruits quand elle décroche un rôle dans le populaire feuilleton radiophonique «El diario de Susana Galván». Elle est très vite remarquée par Gilberto Martínez Solares qui la recommande à son ami Chano Urueta pour faire ses premiers pas devant la caméra. Elle débute ainsi à l’écran au Mexique en 1943 et accède rapidement au statut de vedette. Durant une quinzaine d’années, Carmen Montejo tourne régulièrement et on peut la voir dans, entre autres, «Le chemin des chats» (1944) de Chano Urueta, «Crime dans la chambre» (1946) de Emilio Gómez Muriel; «Nous les pauvres» (1948) de Ismael Rodríguez; «Femmes sans lendemain» (1951) de Tito Davison, qui lui vaut un Ariel du meilleur second rôle; «Miséricorde» (1953) de Zacarías Gómez Urquiza, «Visage d’ange» (1955) de Miguel Morayta; «Légitime défense» (1956) de Zacarías Gómez Urquiza, «Les proies du vampire» (1957) de Fernando Méndez; «La revanche du Mustang» (1958) de Rafael Baledón,… Elle est aussi la protagoniste de «Lumière sur la lande» (1952), une production vénézuélienne, réalisée par Víctor Urruchúa, sélectionnée pour le festival de Cannes en 1953.
Dès le début des années 60, Carmen Montejo travaille moins pour le Septième Art. On peut cependant encore citer des titres comme «Les jeunes» (1961) de Luis Alcoriza, «Les adolescentes» (1968) de Abel Salazar, «Les louveteaux» (1973) de Jorge Fons, «En la trempa» (1978) de Raúl Araiza, «Mama, soy Paquito» (1983) de Sergio Véjar ou encore «Corazones rotos» (2000) de Rafael Montero. En 2005, elle reçoit un Ariel d’Or pour l’ensemble de son parcours. De 1960 à 2009, elle est active à la télévision dans de nombreuses séries. Carmen Montejo se fait également apprécier au théâtre et, parmi les pièces qu’elle joue, relevons notamment «La maison de Bernarda Alba» de Garcia Lorca, «L’imposteur» de Rodolfo Usigli, «Qui a peur de Virginia Wollf?» de Edward Albee, «De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites» de Paul Zindel où «Les monologues du vagin» de Eve Ensler. Sur les planches, en plus d’être comédienne, elle tâte en outre de la mise en scène.
Carmen Montejo ne s’est mariée qu’une seule fois, à Manuel González Ortega, qui était plus âgé et avec qui elle a une fille, la future actrice María Montejo. Son petit-fils Radamés de Jesús sera également acteur. Les trois générations ont travaillé ensemble sur la telenovela «Mágica Joven» (1992/93). Veuve à 25 ans, elle ne s’est jamais remariée. La fin de sa vie est couronnée d’hommages. Elle meurt d’une insuffisance cardiaque le 25 février 2013, à Mexico.
© Marlène PILAETE & Philippe PELLETIER
1943 | No matarás – de Chano Urueta
avec Katy Jurado
Resurrección – de Gilberto Martínez Solares avec Sara García L’oiseau sans nid ( ave sin nido / Anita de Montemar ) de Chano Urueta avec René Cardona Caminito alegre – de Miguel Morayta avec Eduardo Arozamena |
1944 | Le chemin des chats ( el camino de los gatos ) de Chano Urueta
avec Emilio Tuero
Entre hermanos – de Ramón Peón avec Pedro Armendariz |
1945 | J’étais un usurpateur ( yo fui una usurpadora ) de Miguel Morayta
avec Alfredo Varela
La femme d’en face ( la señora de enfrente ) de Gilberto Martínez Solares avec José Pidal |
1946 | Crime dans la chambre ( crimen en la alcoba ) de Emilio Gómez Muriel
avec Andrés Soler
Dans la pénombre ( a media luz ) de Antonio Momplet avec Hugo del Carril |
1947 | Nous les pauvres ( nosotros los pobres ) de Ismael Rodríguez
avec Pedro Infante
Al caer la tarde – de Rafael E. Portas avec Pedro Armendariz |
1948 | Secreto entre mujeres – de Rafael Portillo & Víctor Urruchúa
avec Víctor Junco
Bamba – de Miguel Contreras Torres avec Tito Junco |
1949 | Cita con la muerte – de Jaime Salvador
avec José María Linares-Rivas
Dinero maldito – de Fernando A. Rivero avec Gustavo Rivera |
1950 | Entre abogados te veas – de Adolfo Fernández Bustamante
avec Armando Calvo
Mont de piété ( monte de piedad ) de Carlos Véjar Hijo avec Joaquín Cordero ¿ Qué te ha dado esa mujer ? – de Ismael Rodríguez avec Luis Aguilar |
1951 | Mains criminelles ( en la palma de tu mano ) de Roberto Gavaldón
avec Arturo de Córdova
Femmes sans lendemain ( mujeres sin mañana ) de Tito Davison avec Manuel Fábregas Ariel d’Argent du meilleur second rôle féminin, Mexique La bague de fiançailles ( anillo de compromiso ) de Emilio Gómez Muriel avec David Silva Lodo y armiño – de Juan José Ortega avec Ramón Gay Tous sont mes enfants ! ( todos son mis hijos!... ) de Roberto Rodríguez avec Miguel Ángel Ferriz |
1952 | Sor Alegría – de Tito Davison
avec Rosita Quintana
Miséricorde ( misericordia ) de Zacarías Gómez Urquiza avec José Baviera Lumière sur la lande ( luz en el páramo ) de Víctor Urruchúa avec José Elías Moreno Acuérdate de vivir – de Roberto Gavaldón avec Tito Junco |
1953 | Quatre heures avant de mourir ( cuatro horas antes de morir ) de Emilio Gómez Muriel
avec Pedro Galván
Reportaje – de Emilio Fernández avec Roberto Cañedo La infame – de Miguel Zacarías avec Libertad Lamarque |
1954 | El plagiario – de Zacarías Gómez Urquiza
avec Tito Guízar
La sospechosa – de Alberto Gout avec Silvia Pinal Estafa de amor – de Miguel M. Delgado avec Eduardo Noriega |
1955 | Tunnel N° 6 ( el túnel 6 ) de Chano Urueta
avec Víctor Manuel Mendoza
Visage d’ange ( cara de ángel ) de Miguel Morayta avec Enrique Rambal La petite ennemie ( la pequeña enemiga ) de Joselito Rodríguez avec Titina Romay |
1956 | Deux petits diables en détresse ( dos diablitos en apuros ) de Joselito Rodríguez
avec Pepe Romay
Légitime défense ( legítima defensa ) de Zacarías Gómez Urquiza avec Luis Aldás |
1957 | Les proies du vampire / La proie du vampire ( el vampiro ) de Fernando Méndez
avec Germán Robles
La revanche du Mustang ( el potro salvaje ) de Rafael Baledón avec Pedro de Aguillón |
1961 | Les jeunes ( los jóvenes ) de Luis Alcoriza avec Julio Alemán |
1962 | Le cheval de Troie ( las troyanas ) de Sergio Véjar avec Enrique Aguilar |
1963 | La rivière des âmes ( el río de las ánimas ) de Juan José Ortega avec Julián Soler |
1965 | La dernière ligne droite ( la recta final / el último empujón ) de Carlos Enrique Taboada avec Juan Felipe Preciado |
1967 | Les adolescentes ( los adolescentes ) de Abel Salazar
avec Luis Aragón
Sor Ye-yé – de Ramón Fernández avec Hilda Aguirre |
1968 | La révolution sexuelle ( la rivoluzione sessuale ) de Riccardo Ghione
avec Riccardo Cucciolla
La muñeca perversa – de Rafael Baledón avec Marga López Aventuras de Juliancito – de Alberto Mariscal avec Julián Bravo Los recuerdos del porvenir – de Arturo Ripstein avec Renato Salvatori |
1970 | ¿ Por qué nací mujer ? – de Rogelio A. González Jr.
avec Víctor Junco
Los marcados – de Alberto Mariscal avec Antonio Aguilar |
1971 | Les vierges folles ( las vírgenes locas ) de Rogelio A. González
avec Rosario Granados
Doña Macabra – de Roberto Gavaldón avec Héctor Suárez |
1972 | La véritable vocation de Magdalena ( la verdadera vocación de Magdalena ) de Jaime
Humberto Hermosillo avec Angélica María
Les louveteaux ( los cachorros ) de Jorge Fons avec José Alonso Prix ACE de la meilleure actrice de cinéma aux Prix ACE de New York, USA |
1973 | El profeta Mimi – de José Estrada avec Ignacio López Tarso |
1974 | Présage ( presagio ) de Luis Alcoriza avec David Reynoso |
1975 | Coronación – de Sergio Olhovich avec Ernesto Alonso |
1976 | El rey – de Mario Hernández
avec Antonio Aguilar
Renuncia por motivos de salud – de Rafael Baledón avec Ignacio López Tarso |
1977 | Dinastía de la muerte – de Raúl de Anda hijo, Ramón Obón & Rafael Villaseñor Kuri
avec Ramón Ayala
Prison de femmes ( prisión de mujeres ) de René Cardona avec Zully Keith |
1978 | Les enfants de Sanchez ( the children of Sanchez ) de Hal Bartlett
avec Anthony Quinn
En la trampa – de Raúl Araiza avec Gloria Marín |
1980 | La muerte del Palomo – de Pedro Galindo III
avec Valentín Trujillo
El gran triunfo – de Felipe Cazals avec Rigo Tovar Corrupción oficial / Renuncia por motivos de salud – de Rafael Baledón avec Silvia Mariscal |
1981 | El Bronco – de Edgardo Gazcón
avec Alberto Rojas
Dans la tempête ( en la tormenta ) de Fernando Vallejo avec Carlos Riquelme |
1982 | Burde / Cada quien su madre/Ratero II – de Ismael Rodríguez avec Rafael Inclán |
1983 | Mamá, soy Paquito – de Sergio Véjar avec Adalberto Martínez |
1984 | Ni Chana, ni Juana – de María Elena Velasco avec Armando Calvo |
1985 | La casa que arde de noche – de René Cardona Jr. avec Sonia Infante |
1993 | DO Memoria del cine mexicano – de Alejandro Pelayo
avec Pedro Armendáriz Jr.
Seulement apparition |
1999 | Entre la tarde y la noche – de Óscar Blancarte avec Miguel Couturier |
2000 | Corazones rotos – de Rafael Montero
avec Rafael Sánchez Navarro
DO Con todo mi amor, Rita – de Rebeca Chávez avec Ninón Sevilla Seulement apparition |
2001 | Las caras de la luna – de Guita Schyfter avec Geraldine Chaplin |
AUTRES PRIX : | |
Ariel Spécial, Mexique (1995 ) Ariel d’Or d’Honneur, Mexique (2005 ) |