CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Youssouf Djaoro
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Elie Kakou



Date et Lieu de naissance : 12 janvier 1960 (Nabeul, Tunisie)►
Date et Lieu de décès : 10 juin 1999 (Paris, France)►
Nom Réel : Alain Elie Kakou

ACTEUR
Image
1996 La vérité si je mens! – de Thomas Gilou avec Richard Anconina, José Garcia, Aure Atika & Vincent Elbaz
Image
1997 Les kidnappeurs – de Graham Guit avec Elodie Bouchez, Melvil Poupaud & Romain Duris
Image
1997 Prison à domicile – de Christophe Jacrot avec Ticky Holgado, Jean-Roger Milo & Hélène Vincent
Image
1998 Monsieur Naphtali – de Olivier Schatzky avec Gilbert Melki, Isabekke Ferron, Cylia Malki & Alice Evans

Originaire d’une famille juive tunisienne, Elie Kakou de son vrai nom Alain Kakou est né le 12 janvier 1960 à Nabeul, cadet d’une famille de sept enfants, il passera toute son enfance à Marseille. À dix-huit ans, après son baccalauréat, il s’engage dans l’armée israélienne mais abandonne l’idée d’une carrière militaire pour devenir GO au Club Med à la fin des années quatre-vingts où face à un public exigeant le succès est immédiat.

Encouragé par cette expérience, Elie Kakou «monte» à Paris où il court les auditions. On le remarque dans «Arthur, l’émission impossible» avec l’animateur «le plus con de la bande FM» Arthur sur TF1 en 1992 mais surtout dans «La classe» de Guy Lux avec Fabrice sur France 3. À l’époque, après le «Théâtre de Bouvard» au début des années qutre-vingts, cette émission est le vivier des comiques de la décennie suivante: Anne Roumanoff, Jean-Marie Bigard, Vincent Lagaf ou Michèle Laroque y feront leurs premiers pas. Au même moment, il débute sur la scène du «Plateau 26», en 1991, puis au «Point Virgule» en 1992. Le succès grandissant, on le retrouve le temps d’un été au «Théâtre Dejazet» puis à l’affiche de l’«Olympia» avec des prolongations au «Casino de Paris» en 1994. En 1995, alors qu’il est nommé dans la catégorie «meilleur humoriste» aux Victoires de la musique, il est le premier artiste comique à jouer au «Zénith» de Paris. Dans ces one-man-show, il crée différents personnages (du prêtre intégriste à l’attaché de presse) qui entourent son personnage fétiche Madame Sarfati. En 1997, il monte une dernière fois sur scène au «Cirque d’hiver» alors qu’on le retrouve régulièrement aux soirées des «Enfoirés» au profit des Restos du Cœur.

Au cinéma, Eli Kakou débute sa carrière dans «La vérité si je mens!» (1996) de Thomas Gilou, une comédie sur le quartier du Sentier entraînée par une joyeuse bande: Richard Anconina, José Garcia, Vincent Elbaz et Bruno Solo. Ainsi le réalisateur de «Black Mic Mac» signe un des plus beaux succès-surprises de l’année 1997 avec près de cinq millions d’entrées. D’ailleurs, Elie Kakou accepte de reprendre son personnage dans la suite de «La vérité si je mens!» qui sera tourné après son décès en 2001 et qui rencontrera un succès plus important que le premier volet. Ce succès imprévu lui permet d’obtenir un second rôle dans «Prison à domicile» (1997) de Christophe Jacrot où un couple, interprété par Ticky Holgado et Hélène Vincent, accepte pour pallier au surpeuplement des prisons d’accueillir un truand à domicile, Jean-Roger Milo. Mais cette comédie ne sortira que deux ans après son tournage, la veille de son décès dans l’indifférence générale (à peine 3 000 entrées à Paris). Entre temps, en 1997, on le retrouve avec la jeune garde du cinéma français Elodie Bouchez, Melvil Poupaud et Romain Duris dans «Les kidnappeurs» de Graham Huit.

Alors qu’il tourne le rôle principal de «Monsieur Naphtali» (1998) de Olivier Schtazky avec Gilbert Melki, son cancer du poumon se déclare. Dans cette comédie, l’humoriste interprète Monsieur Naphtali pris en charge par une fille confronté à un monde hostile, ce film qui sort deux mois après son décès en plein été 1999 ne trouve qu’un faible écho auprès du public (moins de 20 000 entrées à Paris). Le 10 juin 1999 au matin, à son domicile parisien, Elie Kakou est emporté par la maladie.

© Olivier SINQSOUS

copyright
1996La vérité si je mens ! – de Thomas Gilou avec Richard Anconina
1997Les kidnappeurs – de Graham Guit avec Elodie Bouchez
Prison à domicile – de Christophe Jacrot avec Ticky Holgado
1998Monsieur Naphtali – de Olivier Schatzky avec Gilbert Melki
Fiche créée le 29 septembre 2009 | Modifiée le 4 avril 2018 | Cette fiche a été vue 14960 fois
PREVIOUSErich Kaiser-Titz || Elie Kakou || Christian Kalala NEXT