1942 Démon de la danse (hab mich liebe) de Harald Braun avec Marika Rökk, Viktor Staal & Hans Brausewetter | 1944 La paloma (große freiheit Nr. 7) de Helmut Käutner avec Hans Albers, Hans Söhnker, Ilse Werner & Gustav Knuth | 1953 Son altesse royale (königliche hoheit) de Harald Braun avec Lil Dagover, Dieter Borsche & Ruth Leuwerik | 1958 Bien joué, mesdames (hoppla, jetzt kommt Eddie) de Werner Klingler avec Eddie Constantine & Margit Saad | ||
Fils de l’armateur et homme d’affaires Carl Lüders et de son épouse Anna Dorothea (née Brüggen), Günther Lüders voit le jour le 5 mars 1905 à Lübeck, grande ville du Land de Schleswig-Holstein de l’Empire Allemand. Après le lycée, il fait des études commerciales entre 1921 et 1923. Passionné par la littérature et le théâtre, et peu enclin aux études, il prend des cours de théâtre auprès de Karl Heidmann qui est alors directeur principal du théâtre municipal de Lübeck.
En 1923, Günther Lüders devient membre de la scène itinérante du Théâtre Städtebund. Dès le milieu des années 1920, il joue à Lübeck, Dessau et Francfort-sur-le-Main. À partir de 1934, il est engagé dans les théâtres berlinois. Après une apparition en 1933 dans un film de Carl Boese, il obtient son premier vrai rôle au cinéma dans le film d’espionnage «Vers l’abime» (1934) réalisé par Hans Steinhoff. En 1935, en raison de son attitude critique envers le parti nazi, il est emprisonné pendant trois semaines dans le camp de concentration d’Esterwegen. Il continue néanmoins à apparaître dans plusieurs films jusqu’en 1945, ce qui lui permet de croiser toute la fine fleur des artistes, parmi lesquels: Magda Schneider, Lil Dagover, Heinz Rühmann, Mady Rahl, Carola Höhn, Heinrich George, Henny Porten, etc. On le voit notamment dans «Florentine» (1937) de Carl Lamac, «Voyage de noces à trois» (1939) de Hubert Marischka, «La nuit sur la lande» (1940) de Jürgen von Alten, «Je t’aimerai toujours» (1941) de Karl Anton ou «Démon de la danse» (1942) de Harald Braun. Notons qu’en 1944, il est inscrit sur la liste du Ministère de l’Éducation du peuple et de la Propagande du Reich.
Après la Guerre, Günther Lüders continue de travailler au cinéma pour lequel il montre souvent son côté comique. Il apparaît, entre autres, dans des films tels que «Le village du péché» (1954) de Ferdinand Dörfler, «Trois hommes dans la neige» (1955) de Kurt Hoffmann et «L’auberge du Spessart» (1957) de Kurt Hoffmann. Mais parallèlement, il travaille à un rythme soutenu pour les théâtres de Flensburg, Lübeck et Hambourg. De 1947 à 1954, il joue sous la direction de Gustaf Gründgens au Schauspielhaus de Düsseldorf. Il est alors l’un des acteurs de théâtre les plus recherchés. La scène lui offre l’occasion de montrer plusieurs facettes de son talent, par exemple dans le rôle du chambellan Polonius dans «Hamlet» de Shakespeare ou Elwood P. Dowd dans «Harvey» de Mary Chase, ou celui du professeur dans «Professeur Unrat ou La fin d’un tyran» de Peter Zadek. De 1960 à 1963, il est directeur par intérim du Württembergisches Staatstheater de Stuttgart , où il est employé comme metteur en scène et acteur à partir de 1962. Il fait également de fréquentes apparitions au Volkstheater de Vienne en 1964.
Günther Lüders prête aussi sa voix à un grand nombre de pièces radiophoniques. Plus d’une centaine depuis 1946, dans lesquelles il est presque toujours distribué dans les rôles principaux, ne se limitant à aucun genre particulier. Il a également occupé d’autres fonctions à la radio, dans les années 1960, par exemple, il écrit des textes pour l’émission mensuelle satirique de Hans Rosenthal «Die Rückblende». En reconnaissance pour ses performances en tant que récitant, il reçoit le prix du cabaret allemand en 1974. Günther Lüders décède à Düsseldorf le 1er mars 1975, quelques jours avant son 70ème anniversaire. Il est inhumé dans le tombeau familial au Burgtorfriedhof de Lübeck.
© Philippe PELLETIER
1933 | Le cœur est maître / Atout cœur ( herz ist trumpf ) de Carl Boese avec Jenny Jugo |
1934 | Vers l’abîme ( die insel ) de Hans Steinhoff
avec Brigitte Helm
Mademoiselle Liselotte ( fräulein Liselott / glück im haus ) de Johannes Guter avec Magda Schneider Le secret des Woronzeff ( fürst Woronzeff ) de Arthur Robison avec Hansi Knoteck Un enfant, un chien, un vagabond ( ein kind, ein hund, ein vagabund / vielleicht war’s nur ein Traum ) de Arthur Maria Rabenalt avec Annemarie Sörensen La vierge folle ( die törichte jungfrau ) de Richard Schneider-Edenkoben avec Käthe Haack |
1935 | Bluff ( lärm um weidenmann / viel lärm um nichts ) de J.A. Hübler-Kahla
avec Ursula Grabley
CM Postlagernd XYZ – de Karl Zander avec Hilde Schneider |
1936 | Spiel an bord – de Herbert Selpin
avec Susi Lanner
La sonate à Kreutzer ( die Kreutzersonate ) de Veit Harlan avec Lil Dagover Meine frau, die perle – de Alwin Elling avec Josefine Dora Der etappenhase – de Joe Stöckel avec Elsa Wagner |
1937 | Alarm in Peking – de Herbert Selpin
avec Leny Marenbach
Autobus S ( ein mann kam nicht nach Hause ) de Heinz Hille avec Margit Symo Florentine ( wir fahren gegen den wind ) de Carl Lamac avec Geraldine Katt Das ehesanatorium – de Toni Huppertz avec Hilde Sessak CM Die Holzauktion – de Charles Klein avec Maria Loja |
1938 | Musketier Meier III – de Joe Stöckel
avec Beppo Brem
Schwarzfahrt ins glück / Die kleine sünderin – de Carl Boese avec Viktoria von Ballasko Ein mädchen geht an land – de Werner Hochbaum avec Erika Glässner Nanu, sie kennen korff noch nicht ? – de Fritz Holl avec Heinz Rühmann La femme aux tigres ( Männer müssen so sein ) de Arthur Maria Rabenalt avec Hertha Feiler CM Der haustyrann – de Phil Jutzi avec Carsta Löck |
1939 | Schneider Wibbel – de Viktor de Kowa
avec Fita Benkhoff
In letzter minute – de Fritz Kirschhoff avec Elga Brink Voyage de noces à trois ( hochzeitsreise zu dritt ) de Hubert Marischka avec Grethe Weiser Le moulin rouge ( rote mühle ) de Jürgen von Alten avec Ida Wüst Casanova marié ( Casanova heiratet ) de Viktor de Kowa avec Lizzi Waldmüller Mein mann darf es nicht wissen – de Paul Heidemann avec Mady Rahl CM Der überraschende säugling – de Rudolf van der Noos avec Elsa Wagner CM Das fenster im 2. stock – de Phil Jutzi avec Liselotte Schaak |
1940 | Alles schwindel – de Bernd Hofmann
avec Roma Bahn
La mélodie du cœur ( herzensfreud, herzensleid ) de Hubert Marischka avec Carola Höhn L’épreuve du temps ( wunschkonzert ) de Eduard von Borsody avec Ilse Werner La nuit sur la lande ( am abend auf der heide ) de Jürgen von Alten avec Else von Möllendorff |
1941 | Folies nocturnes / Madame la Lune ( frau Luna ) de Theo Lingen
avec Fita Benkhoff
Je t’aimerai toujours ( immer nur du / man müßte klavier spielen können ) de Karl Anton avec Dora Komar Six jours de vacances par foyer ( sechs tage heimaturlaub ) de Jürgen von Alten avec Maria Andergast Ehe man ehemann wird / Hochzeitsreise ohne mann – de Alwin Elling avec Ursula Danera Geheimakte W.B.1 / Das leben und schicksal des artillerie-unteroffiziers Wilhelm Bauer aus München – de Herbert Selpin avec Eva Immermann |
1942 | Weiße wäsche – de Paul Heidemann
avec Lucie Höflich
Démon de la danse ( hab mich liebe ) de Harald Braun avec Marika Rökk Ein walzer mit dir – de Ernst Marischka avec Lucie Englisch La puce à l’oreille ( floh im ohr ) de Paul Heidemann avec Sabine Peters |
1943 | Fritze Bollmann wollte angeln / Wer zuletzt lacht...! – de Volker von Collande
avec Else Elster
Ein mann für meine frau – de Hubert Marischka avec Magda Schneider Leichtes blut – de Carl Boese avec Werner Fuetterer Ein schöner tag – de Philipp Lothar Mayring avec Ilse Fürstenberg Das mädchen Juanita – de Wolfgang Staudte avec Heinrich George |
1944 | Tierarzt Dr. Vlimmen – de Boleslaw Barlog
avec Paul Wegener
La famille Buchholz ( familie Buchholz ) de Carl Froelich avec Henny Porten Neigungsehe – de Carl Froelich avec Gustav Fröhlich La paloma ( große freiheit Nr. 7 ) de Helmut Käutner avec Hans Albers Meine herren söhne – de Robert A. Stemmle avec Elisabeth Flickenschildt Verlobte leute / Das dementi / Viel-weiberei – de Karl Anton avec Hilde Hildebrand |
1945 | Die schenke zur ewigen liebe – de Alfred Weidenmann
avec Carl Raddatz
Inachevé Wir sehn uns wieder – de Philipp Lothar Mayring avec Claude Farell |
1948 | Die zeit mit dir / Ein Vorstadtmädel – de George Hurdalek avec Fita Benkhoff |
1951 | Kommen sie am ersten – de Erich Engel avec Inge Meysel |
1952 | L’homme dans le bain ( der mann in der wanne / verlobung in der badewanne ) de Franz
Antel avec Axel von Ambesser
Papa veut se remarier / Une femme pour papa ( vater braucht eine frau ) de Harald Braun avec Dieter Borsche La veille du mariage ( der tag vor der hochzeit / große schwächen : Kleine sünden ) de Rolf Thiele avec Rolf Thiele avec Ursula Herking Trois cavaliers au pensionnat / Scandale au lycée ( skandal im mädchenpensionat / die drei falschen tanten ) de Erich Kobler avec Marianne Koch DA Tobias Knopp, abenteuer eines junggesellen – de Wolfgang Liebeneiner Seulement voix |
1953 | L’amour n’est pas un jeu ( ein herz spielt falsch ) de Rudolf Jugert
avec Ruth Leuwerik
Musik bei nacht – de Kurt Hoffmann avec Curd Jürgens Ne craignez pas les grosses bêtes ( keine angst vor großen tieren ) de Ulrich Erfurth avec Margaret Slezak L’amoureuse aventure / L’oiseleur ( der vogelhändler ) de Arthur Maria Rabenalt avec Ilse Werner Pouquoi divorcer ? ( muß man sich gleich scheiden lassen ? ) de Hans Schweikart avec Tilda Thamar Son altesse royale ( königliche hoheit ) de Harald Braun avec Lil Dagover L’instituteur de campagne ( Heideschulmeister Uwe Karsten ) de Hans Deppe avec Barbara Rütting Das ideale brautpaar – de Robert A. Stemmle avec Blandine Ebinger |
1954 | Eternel amour ( …und ewig bleibt die liebe ) de Wolfgang Liebeneiner
avec Ulla Jacobsson
Le village du péché ( das sündige dorf ) de Ferdinand Dörfler avec Hanna Hutten |
1955 | Der falsche Adam – de Géza von Cziffra
avec Waltraut Haas
Trois hommes dans la neige ( drei männer im schnee ) de Kurt Hoffmann avec Nicole Heesters Vatertag – de Hans Richter avec Camilla Spira On se dispute Yolande / Le joyeux village ( das fröhliche dorf / krach um Jolanthe) de Rudolf Schündler avec Hannelore Bollmann Le roman d’Effi Briest / Roses d’automne ( rosen im herbst / Effi Briest ) de Rudolf Jugert avec Paul Hartmann Der frontgockel – de Ferdinand Dörfler avec Nadja Regin Ciske, face de rat / François le rat ( Ciske : Ein kind braucht liebe ) de Wolfgang Staudte avec Heli Finkenzeller Monsieur Alexandre ( Hilfe : Sie liebt mich ) de Frantisek Cáp avec Christiane Jansen |
1956 | La fortune sourit aux vagabonds / Trois de la rue ( lumpazivagabundus ) de Franz Antel
avec Gunther Philipp
Si nous étions tous des anges ( wenn wir all engel wären ) de Günther Lüders avec Marianne Koch Seulement réalisation J’ai la bonne combine / L’enfant né coiffé ( das sonntagkind ) de Kurt Meisel avec Werner Peters Amour et grandes manœuvres ( manöverball ) de Karl Georg Külb avec Ruth Stephan L’ange des pauvres / Un petit coin de paradis ( Robinson soll nicht sterben ) de Josef von Báky avec Romy Schneider Là-bas dans la bruyère ( rot ist die liebe ) de Karl Hartl avec Susanne Cramer |
1957 | La maison du Bon-Dieu ( vater, unser bestes stück ) de Günther Lüders
avec Heidi Brühl
Seulement réalisation Mon fils Michael ( alle wege führen heim / mein sohn Michael ) de Hans Deppe avec Sabine Hahn Kein auskommen mit dem einkommen – de Herbert B. Fredersdorf avec Renate Holm Un coin au paradis / Un coin du paradis ( ein stück vom himmel ) de Rudolf Jugert avec Ingrid Andree L’auberge du Spessart ( das wirtshaus im Spessart ) de Kurt Hoffmann avec Liselotte Pulver Lilli, une môme du tonnerre ( Lilli – Ein mädchen aus der großstadt ) de Hermann Leitner avec Adrian Hoven |
1958 | Bien joué, mesdames / Hop-là, voici Eddie ( hoppla, jetzt kommt Eddie ) de Werner Klingler
avec Eddie Constantine
Le secret de la famille ( ihr 106. geburtstag / der Stolz der familie ) de Günther Lüders avec Margarete Haagen Résurrection ( aufertehung / resurrezione ) de Rolf Hansen avec Lea Massari Dreizehn alte esel / Dreizehn kleine esel und der sonnenhof – de Hans Deppe avec Karin Dor On oublie toujours les mères ( ohne mutter geht es nicht ) de Erik Ode avec Ewald Balser Courrier du cœur ( liebe auf krummen beinen ) de Thomas Engel avec Sonja Ziemann |
1959 | Le retour de Bobby Dodd ( Bobby Dodd greift ein ) de Géza von Cziffra
avec Karin Baal
La famille Buddenbrooks ( die Buddenbrooks ) de Alfred Weidenmann avec Liselotte Pulver Film en 2 parties 1 : Buddenbrooks : 1. Teil 2 : Buddenbrooks : 2. Teil TV Dame Kobold – de Günther Lüders avec Bruni Löbel Seulement réalisation |
1960 | Kriminaltango – de Géza von Cziffra
avec Peter Alexander
Quel bluffeur ! ( mal drunter : Mal drüber ) de Helmut Weiss avec Peter Carsten |
1964 | Tonio Kröger – de Rolf Thiele avec Jean-Claude Brialy |
1967 | Je suis un éléphant, Madame ( ich bin ein elefant, Madame ) de Peter Zadek avec Margot Trooger |
1969 | Sybille, ou comment le dire à ma fille ? ( Herzblatt / Herzblatt oder wie sag’ ich’s meiner tochter ? ) de Alfred Vohrer avec Mascha Gonska |