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Harry Max



Date et Lieu de naissance : 23 novembre 1901 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 13 mars 1979 (Ivry-sur-Seine, France)►
Nom Réel : Maxime Louis Charles Dichamp

ACTEUR
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1951 Le plus joli péché du monde – de Gilles Grangier avec Dany Robin, Georges Marchal & Ginette Baudin
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1955 Courte-tête – de Norbert Carbonnaux avec Fernand Gravey, Micheline Dax, Jean Richard & Darry Cowl
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1961 Le tracassin – de Alex Joffé avec Bourvil, Armand Mestral, Yvonne Clech, Rosy Varte & Mario David
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1972 Le rempart des béguines – de Guy Casaril avec Anicée Alvina, Nicole Courcel, Jean Martin & Venantino Venantini

Maxime Louis Charles Dichamp naît à Paris, le 23 novembre 1901 chez ses parents, Jean et Jeanne, dans le 10e arrondissement. Jean, le père, est militaire puis sera ensuite représentant de commerce. Après l’école primaire, et après la Grande Guerre, le jeune Maxime qui a un talent de fantaisiste, de musicien et de chanteur, se produit dans les caf’conc réputés, tel le Concordia et joue les tourlourous. Le jour du 11 novembre 1918, il joue «La Marseillaise» sur son violon. Puis, il se produit à la Gaieté Montparnasse où ses partenaires sont Mistinguett, Maurice Chevalier et Tino Rossi.

De la chanson, il passe au théâtre pour interpréter sur scène les traditionnels mélos de l’époque: «Les deux orphelines» et «La porteuse de pain». Puis, il est enrôlé de façon multipliée, dans «Le Comte de Monte-Cristo». S’il n’est pas Edmond Dantes, il assume à lui tout seul une dizaine de seconds rôles. Il se dirige ensuite vers le théâtre Russe (Tchékov, Gorki, Tourgueniev) et rejoint la troupe des Pitoëff. Entre temps, il choisit son nom de scène: Harry Max et épouse, en 1936, une anglo-saxonne Dorothy Fretthingham. Mais ce dont les spectateurs se souviendront à son propos, c’est son rôle de Jules le bagnard, dans «La cuisine des anges» (1952), la célèbre pièce d’Albert Husson, qui tiendra l’affiche pendant plus de deux ans et qu’il rejouera 14 ans plus tard pour «Au théâtre ce soir».

Harry Max vient bien sûr au cinéma, et on peut lui attribuer quatre-vingt rôles! On le repère surtout après la Libération, comme un fidèle des films de André Berthomieu puisqu’il tourne 7 fois sous sa direction. Citons «Blanc comme neige» (1948) et «Le cœur sur la main» (1949) qui lui font rencontrer Bourvil, ou «Jamais deux sans trois» (1951). Une belle rencontre pour lui: celle avec Noël-Noël dans les deux opus signés Jean Dréville «À pied à cheval et en voiture» (1957) et «À pied à cheval et en spoutnik» (1958). «Maigret voit rouge» (1953) de Gilles Grangier, lui fait incarner le rôle du mort qui en fait ne l’est pas et le met en présence de Jean Gabin qu’il retrouve en 1971, dans «Le chat» de Pierre Granier-Deferre. Dans «Hibernatus» (1969) de Edouard Molinaro, il est le vieux monsieur très ému de retrouver son ami d’enfance, Bernard Alane, qui, sorti de la glace, a gardé ses 20 ans. En 1971, il interprète le père de Jean Yanne, dans «Nous ne vieillirons pas ensemble» de Maurice Pialat. Harry Max est perçu comme un artiste complet, sachant se glisser dans la peau de toutes sortes de personnages, médecin, avocat, juge, commissaire, ambassadeur, notaire, milliardaire, mais aussi clochard, bistrotier et même assassin.

La télévision lui permet d’entrer dans l’intimité des familles et l’on se souvient de Thomas, l’affectueux protecteur du petit «Sébastien parmi les hommes» (1965) de Cécile Aubry. Il participe aux émissions cultes de notre télévision en noir et blanc telles «La caméra explore le temps», «Le théâtre de la jeunesse», «Les cinq dernières minutes» et bien d’autres. Harry Max aura été très apprécié de ses nombreux partenaires. Il avait épousé en secondes noces Arlette Foly en 1952. Il décède à Paris le 7 décembre 1970. Généreux jusqu’au bout, il a choisi de donner son corps à la médecine. Nombreux sont ceux qui gardent de «Jules le Bagnard et son serpent Anatole» le souvenir d’un véritable comédien. Notons qu’entre 1946 et 1956, un autre acteur nommé Max-Harry se produit sur les écrans, un presque homonyme qui porte la confusion dans plusieurs filmographies

© Donatienne ROBY

copyright
1938Monsieur Coccinelle – de Bernard-Deschamps avec Pierre Larquey
Farinet ou l’or dans la montagne – de Max Haufler avec Suzy Prim
1947Le silence est d’or – de René Clair avec Maurice Chevalier
Amour, délices et orgues – de André Berthomieu avec Giselle Pascal
Carré de valets – de André Berthomieu avec Denise Grey
Blanc comme neige – de André Berthomieu avec Bourvil
CM Paris une nuit… / Pour une nuit… [ Miousic Sirius Symphonies 2 ] – de Jean Devaivre avec Jean Dunot
1948Le cœur sur la main – de André Berthomieu avec Michèle Philippe
La femme nue – de André Berthomieu avec Yves Vincent
1950Mademoiselle Josette ma femme – de André Berthomieu avec Fernand Gravey
1951Le plus joli péché du monde – de Gilles Grangier avec Dany Robin
Jamais deux sans trois – de André Berthomieu avec Roger Nicolas
1952Le plus heureux des hommes – de Yves Ciampi avec Maria Mauban
Belle mentalité – de André Berthomieu avec Jean Richard
CM Le huitième art et la manière – de Maurice Régamey avec Louis de Funès
1953L’esclave – de Yves Ciampi avec Eleonora Rossi Drago
L’ennemi public N°1 / L’ennemi public numéro un – de Henri Verneuil avec Zsa Zsa Gabor
Crainquebille – de Ralph Habib avec Yves Deniaud
1954L’affaire Maurizius – de Julien Duvivier avec Madeleine Robinson
1955Les héros sont fatigués – de Yves Ciampi avec Maria Félix
Je suis un sentimental – de John Berry avec Bella Darvi
Milord l’arsouille – de André Haguet avec Jean-Claude Pascal
Mon curé champion de régiment / Mon curé chez les parachutistes – de Emile Couzinet avec Frédéric Duvallès
Les pépées au service secret – de Raoul André avec Claudine Dupuis
Courte-tête – de Norbert Carbonnaux avec Micheline Dax
Les indiscrètes – de Raoul André avec Raymond Cordy
1956La loi des rues – de Ralph Habib avec Silvana Pampanini
Mitsou – de Jacqueline Audry avec Danièle Delorme
La polka des menottes – de Raoul André avec Mischa Auer
L’eau vive – de François Villiers avec Andrée Debar
1957À pied, à cheval et en voiture – de Maurice Delbez avec Noël-Noël
Une parisienne – de Michel Boisrond avec Brigitte Bardot
Cargaison blanche – de Georges Lacombe avec Françoise Arnoul
Le septième ciel ( la vedova elettrica ) de Raymond Bernard avec Danielle Darrieux
Montparnasse 19 / Les amants de Montparnasse – de Jacques Becker avec Lilli Palmer
Clara et les méchants / Bourreaux d’enfants – de Raoul André avec Jacques Morel
Le beau Serge – de Claude Chabrol avec Gérard Blain
1958Miss Pigalle – de Maurice Cam avec Barbara Laage
À pied, à cheval et en Spoutnik – de Jean Dréville avec Denise Grey
Le petit prof – de Carlo Rim avec Darry Cowl
Certains l’aiment froide / Les râleurs font leur beurre… – de Jean Bastia avec Francis Blanche
1959La bête à l’affût – de Pierre Chenal avec Henri Vidal
Les affreux – de Marc Allégret avec Pierre Fresnay
1960Pierrot la tendresse – de François Villiers avec Dany Saval
1961Le tracassin / Les plaisirs de la ville – de Alex Joffé avec Bourvil
1962Comment réussir en amour ? – de Michel Boisrond avec Jacqueline Maillan
Les culottes rouges – de Alex Joffé avec Laurent Terzieff
Les aventures de Salavin / La confession de minuit – de Pierre Granier-Deferre avec Maurice Biraud
1963Maigret voit rouge – de Gilles Grangier avec Jean Gabin
1964Comment épouser un premier ministre ? – de Michel Boisrond avec Pascale Petit
1967Sébastien parmi les hommes – de Cécile Aubry avec Mehdi El Glaoui
    Film en 2 époques tiré de la série
    1ère époque : Sébastien retrouve son père
    2ème époque : Sébastien et Monseigneur
1968Baisers volés – de François Truffaut avec Delphine Seyrig
1969Hibernatus – de Edouard Molinaro avec Louis de Funès
Appelez-moi Mathilde ! – de Pierre Mondy avec Robert Hirsch
1970Caïn de nulle part – de Daniel Daert avec Bernadette Lafont
Céleste – de Michel Gast avec Jean Rochefort
Le chat – de Pierre Granier-Deferre avec Simone Signoret
Les assassins de l’ordre – de Marcel Carné avec Jacques Brel
1971Mais qui donc m’a fait ce bébé ? – de Michel Gérard avec Noël Roquevert
Nous ne vieillirons pas ensemble – de Maurice Pialat avec Marlène Jobert
1972Le rempart des béguines – de Guy Casaril avec Anicée Alvina
    Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches filmographiques
Fiche créée le 18 novembre 2018 | Modifiée le 26 mai 2022 | Cette fiche a été vue 10356 fois
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