1949 Passeport pour Pimlico (passport to Pimlico) de Henry Cornelius avec Stanley Holloway & Barbara Murray | 1951 Mes belles années (Tom Brown’s schooldays) de Gordon Parry avec John Howard Davies & John Charlesworth | 1958 Les chemins de la haute ville (room at the top) de Jack Clayton avec Simone Signoret & Laurence Harvey | 1967 Le plus heureux des milliardaires (the happiest millionaire) de Norman Tokar avec Fred MacMurray | ||
Descendante de Sir Henry Clinton (1730/95), officier et homme politique britannique connu pour son action comme Général pendant la Guerre d’Indépendance Américaine, Hermione Baddeley est née le 13 novembre 1906, à Broseley dans le Shropshire, sous le nom de Hermione Youlanda Ruby Clinton-Baddeley. Elle a une sœur ainée Angela Baddeley, future comédienne très active sur scène et à l’écran de 1930 à 1976. En parallèle à sa scolarité, Hermione fait ses débuts sur scène à douze ans au «Royal Court Theatre» de Londres.
Après des études dans les meilleures écoles que la haute société anglaise peut proposer à ces jeunes filles de famille bien nées, Hermione Baddeley entame sa carrière au cinéma avec «A daughter in revolt» en 1927. L’année suivante, elle tourne un autre film et épouse l’Honorable David Pax Tennant, lui-même descendant de Guillaume le Conquérant, le 16 avril 1928. Pour plaire à sa belle-famille, la jeune actrice met de côté sa carrière pour se consacrer à son mari et à ses deux enfants, Pauline et David, qui vont bientôt naître et à leur éducation. En 1932, elle revient au théâtre avec les pièces «After dinner» et «Ballyhoo». Ce retour à la scène engendre de nombreuses disputes avec son mari qui la conduit inexorablement au divorce en mai 1937. Libre, elle peut alors se consacrer pleinement à son métier.
Hermione Baddeley enchaîne les succès sur les planches, parmi lesquels «Floodlight» (1937) de Beverley Nichols et les revues musicales de Herbert Farjeon, «Nine sharp» (1938), «The little revue» (1939) et «Rise above it» (1941). Carol Reel lui offre un rôle conséquent auprès de Michael Redgrave dans «Kipps» (1941). Entre temps, la comédienne a épousé en secondes noces le Major John H. Willis. Après la Seconde Guerre Mondiale au cours de laquelle elle a passé de longues périodes à l’étranger avec l’ENSA pour divertir les troupes britanniques, elle retrouve les scènes londoniennes pour «The gaieties» (1954) avec Leslie Henson, puis fait ses adieux à la revue avec «A la carte» (1948) et «At the lyric» (1953) deux musicales de Alan Melville. Jusqu’à la fin des années cinquante, elle apparaît dans une vingtaine de productions cinématographiques, dont «Le gang des tueurs» (1947) avec Richard Attenborough, «La femme en question» (1950) avec Dirk Bogarde et «Les chemins de la haute ville» (1957) avec Simone Signoret, une prestation qui lui vaut une nomination aux Oscars pour le meilleur second rôle féminin.
En 1960, Hermione Baddeley part jouer à Broadway «A taste of honey» de Shelagh Delaney. Elle commence une carrière américaine, se produisant dans plusieurs pièces à travers les Etats-Unis, dans des spectacles de cabaret et dans de nombreuses séries et émissions de télévisions. Pour le grand écran, on la voit, entre autres, dans «Mary Poppins» (1963) avec Julie Andrews, «La reine du Colorado» (1964) avec Debbie Reynolds, «Ne pas déranger SVP» (1965) avec Doris Day et «Le plus heureux des milliardaires» (1967) avec Fred MacMurray. En 1970, elle prête également sa voix à l’un des personnages des «Aristochats», dessin animé des productions Walt Disney. Actrice au fort tempérament, souvent qualifiée à juste titre d’excentrique, elle décède le 19 août 1986 au Centre médical Cedars-Sinai de Los Angeles, des suites de plusieurs attaques consécutives. Hermione Baddeley est inhumée auprès de son premier mari au cimetière de la petite paroisse d’Amesbury dans le Wiltshire.
© Pascal DONALD
1927 | A daughter in revolt – de Harry Hughes avec Edward O’Neill |
1928 | Les canons de Loos ( the guns of Loos ) de Sinclair Hill avec Henry Victor |
1930 | Caste – de Campbell Gullan avec Alan Napier |
1935 | Royal cavalcade / Regal cavalcade – de Thomas Bentley, Herbert Brenon, W.P. Kellino, Norman Lee, Walter Summers & Marcel Varnel avec John Mills |
1940 | Kipps ( the remarkable Mr. Kipps ) de Carol Reed avec Michael Redgrave |
1947 | Il pleut toujours le dimanche ( it always rains on Sunday ) de Robert Hamer
avec Jack Warner
Le gang des tueurs ( Brighton Rock / young Scarface ) de John Boulting avec Richard Attenborough + chansons |
1948 | Cendrillon du faubourg / Pas de place à l’auberge ( no room at the inn ) de Daniel Birt
avec Harcourt Williams
Quartet – de Harold French, Ken Annakin, Arthur Crabtree & Ralph Smart avec Mervyn Johns Segment « The kite » de Arthur Crabtree |
1949 | Passeport pour Pimlico ( passport to Pimlico ) de Henry Cornelius
avec Stanley Holloway
Dear Mr. Prohack – de Thornton Freeland avec Cecil Parker |
1950 | La femme en question ( the woman in question / five angles on murder ) de Anthony Asquith avec Dirk Bogarde |
1951 | Le mur de la mort ( there is another sun / the wall of death ) de Lewis Gilbert
avec Maxwell Reed
Hell is sold out – de Michael Anderson avec Herbert Lom Scrooge ( a Christmas carol ) de Brian Desmond Hurst avec Alastair Sim Mes belles années ( Tom Brown’s schooldays ) de Gordon Parry avec John Howard Davies |
1952 | La chanson de Paris ( song of Paris / bachelor in Paris ) de John Guillermin
avec Dennis Price
Time, gentlemen, please! / Nothing to lose – de Lewis Gilbert avec Eddie Byrne The Pickwick papers – de Noel Langley avec Nigel Patrick Le voyou ( cosh boy / the slasher / the tough guy ) de Lewis Gilbert avec James Kenney |
1953 | Counterspy / Undercover agent – de Vernon Sewell avec Dermot Walsh |
1954 | Les belles de St. Trinian ( the belles of St. Trinian’s ) de Frank Launder avec George Cole |
1955 | Women without men / Blonde bait – de Elmo Williams & Herbert Glazer avec Paul Carpenter |
1958 | Les chemins de la haute ville ( room at the top ) de Jack Clayton
avec Simone Signoret
Jet storm / Killing urge – de Cy Endfield avec Stanley Baker |
1959 | Expresso Bongo – de Val Guest
avec Cliff Richard
Let’s get married – de Peter Graham Scott avec Anthony Newley |
1960 | Piège à minuit ( midnight lace ) de David Miller avec Rex Harrison |
1961 | Poupée de chiffon ( rag doll / young, willing and eager ) de Lance Comfort
avec Patrick Magee
Scotland Yard à l’écoute ( information received ) de Robert Lynn avec William Sylvester |
1963 | Mary Poppins – de Robert Stevenson
avec Julie Andrews
+ chansons |
1964 | La reine du Colorado ( the unsinkable Molly Brown ) de Charles Walters
avec Debbie Reynolds
Les inséparables / Comment marier sa femme ( marriage on the rocks ) de Jack Donohue avec Dean Martin |
1965 | Harlow – de Alex Segal
avec Hurd Hatfield
Ne pas déranger SVP ( do not disturb ) de Ralph Levy avec Rod Taylor |
1966 | L’honorable Griffin ( the adventures of Bullwhip Griffin ) de James Neilson avec Karl Malden |
1967 | Le plus heureux des milliardaires ( the happiest millionaire ) de Norman Tokar avec Fred MacMurray |
1970 | DA Les aristochats ( the aristocats ) de Wolfgang Retherman
Seulement voix |
1972 | Up the front – de Bob Kellett avec Bill Fraser |
1973 | Contre une poignée de diamants / Le moulin noir ( the black windmill ) de Don Siegel avec Michael Caine |
1979 | C.H.O.M.P.S. – de Don Chaffey avec Red Buttons |
1980 | There goes the bride – de Terence Marcel avec Broderick Crawford |
1981 | DA Brisby et le secret de NIMH ( the secret of MINH / Mrs. Brisby and the rats of MINH ) de
Don Bluth, Gary Goldman & John Pomeroy
Seulement voix |
1983 | CM The last leaf – de David Anspaugh avec Art Carney |