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Jane Sourza



Date et Lieu de naissance : 1er décembre 1902 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 3 juin 1969 (Paris, France)►
Nom Réel : Jeanne Elise Sourzat

ACTRICE
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1952 Coiffeur pour dames – de Jean Boyer avec Fernandel, Renée Devillers, Arlette Poirier & Nadine Tallier
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1953 J’y suis … j’y reste – de Maurice Labro avec Marguerite Pierry, Jeannette Batti & Jacques Marin
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1954 Sur le banc – de Robert Vernay avec Raymond Souplex, Fernand Sardou & Paul Demange
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1955 Les carottes sont cuites – de Robert Vernay avec Raymond Souplex, Lucien Baroux & Pauline Carton

Jeanne Sourza naît à Paris le 1er décembre 1902. Elle passe son enfance à Montmartre entre un père maréchal-ferrant et une mère blanchisseuse. Après l’école communale et un début de formation en art dramatique, elle s’oriente vers les cafés-concerts parisiens où grâce à son énergie, sa bonne humeur et son style très Titi parisien au féminin, elle obtient un franc succès. Devenue Jane Sourza, elle fait bientôt partie des chansonniers montmartrois, humoristes très en verve contre les politiques des années trente qui se produisent sur les scènes exiguës de «La lune rousse» ou des «Deux ânes». À l’occasion d’un engagement au théâtre Cluny, elle rencontre Raymond Souplex, c’est le début d’une complicité professionnelle de plus de trente ans. Ils produisent aussi à la radio et triomphent entre 1937 et 1940 en interprétant deux clochards qui assis «Sur le banc», commentent l’actualité à leur manière.

Jane Sourza, avant tout artiste de cabaret, est néanmoins sollicitée par le cinéma. Elle tourne deux courts métrages au début du parlant dont «Deux Picon-Grenadine» (1933) du nom de la boisson en vogue à l’époque et elle a comme partenaire le chansonnier René Dorin. Puis, en 1938, elle est une dame patronnesse dans «Mon curé chez les riches» (1938) de Jean Boyer, d’après l’œuvre de Clément Vautel, avec Bach dans le rôle-titre, mais aussi Elvire Popesco, Jeanne Fusier-Gir, Alice Tissot, André Alerme, Raymond Aimos et Habib Benglia. Et elle enchaîne pour deux autres comédies dotées d’une pléiade de vedettes: «La famille Duraton» (1939) de Christian Stengel, avec notamment Noël-Noël, Jules Berry et Julien Carette; et «Les surprises de la radio» (1940) avec encore un humoriste, Jean Marsac. Après l’armistice et sous l’occupation allemande, Jane continue à se produire aux «Deux Ânes». Et si elle ne tourne qu’un seul film, «Ici l’on pêche» (1941) de René Jayet, avec le chanteur et compositeur Jean Tranchant, elle est très présente à Radio-Paris. Elle participe aussi avec d’autres artistes français à une tournée en Allemagne. À la libération, elle sera condamnée à une interdiction de travail de près d’un an.

En 1946, elle épouse Léon Nicolas, un restaurateur qui tiendra au Lavandou un établissement à l’enseigne de leur deux noms «Chez Jeanne et Nico». Mais la fantaisiste retrouve vite les faveurs du public. Elle anime à Radio-Luxembourg le feuilleton radiophonique «Sur le banc» qui devient un film en 1954 grâce à Robert Vernay. Jane remonte sur les planches pour des pièces de théâtre et des opérettes avec Luis Mariano dont certaines adaptées au cinéma par André Berthomieu: «Quatre jours à Paris» (1954) avec Geneviève Kervine et «À la Jamaïque» (1956) avec Paquita Rico mais aussi Georges Aminel et Darry Cowl. Et elle accompagne évidemment Raymond Souplex dans plusieurs aventures cinématographiques.

Jane Sourza qui a inscrit près de vingt-cinq titres à sa filmographie, fait aussi quelques télévisions dont la pièce filmée «La perruche et le poulet» (1969), où bien que très affaiblie par la maladie, elle tient un rôle qui a fait son succès, celui d’une pipelette, horripilante à souhait pour l’inspecteur Grandin, son fidèle complice Raymond Souplex. Veuve depuis peu, Jane Sourza, décède dans sa ville natale, le 3 juin 1969, après une longue carrière vouée à la comédie et à son public. Elle allait fêter ses soixante-sept printemps.

© Caroline HANOTTE

copyright
1932 CM Paradis d’amour – de Maurice Windrow avec Roméo Carlès
1933 CM Deux Picon-Grenadine – de Pierre-Jean Ducis avec René Dorin
1938Mon curé chez les riches – de Jean Boyer avec Bach
1939La famille Duraton – de Christian Stengel avec Alfred Adam
1940Les surprises de la radio – de Marcel Aboulker avec Armand Bernard
1941Ici l’on pêche – de René Jayet avec Jean Tranchant
1948 CM Bonjour le monde – de Jean-Jacques Mehu avec Raymond Souplex
1950Le don d’Adèle – de Emile Couzinet avec Robert Lamoureux
Le gang des tractions-arrière – de Jean Loubignac avec Jules Berry
1951Piédalu à Paris – de Jean Loubignac avec Raymond Cordy
1952Coiffeur pour dames – de Jean Boyer avec Fernandel
L’île aux femmes nues – de Henri Lepage avec Jean Tissier
1953J’y suis … j’y reste – de Maurice Labro avec Jacques Marin
La rafle est pour ce soir – de Maurice Dekobra avec Grégoire Aslan
1954Sur le banc – de Robert Vernay avec Fernand Sardou
Fantaisie d’un jour – de Pierre Cardinal avec Yves Deniaud
Les Duraton – de André Berthomieu avec Ded Rysel
1955Quatre jours à Paris – de André Berthomieu avec Roger Nicolas
Coup dur chez les mous – de Jean Loubignac avec Julien Carette
Les carottes sont cuites – de Robert Vernay avec Raymond Souplex
1956Bébés à gogo – de Paul Mesnier avec Jean Carmet
À la Jamaïque – de André Berthomieu avec Luis Mariano
Cinq millions comptant – de André Berthomieu avec Darry Cowl
1957C’est arrivé à trente-six chandelles – de Henri Diamant-Berger avec Fernand Raynaud
1959Messieurs les ronds de cuir – de Henri Diamant-Berger avec Pierre Brasseur
1964Les combinards – de Jean-Claude Roy avec Michel Serrault
Fiche créée le 23 mai 2007 | Modifiée le 27 mars 2019 | Cette fiche a été vue 26954 fois
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