CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Grégoire Aslan
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Jean-Pierre Coffe



Date et Lieu de naissance : 24 mars 1938 (Lunéville, France)►
Date et Lieu de décès : 29 mars 2016 (Lanneray, France)
Nom Réel : Jean-Pierre Henri Marcel Adolphe Coffe

ACTEUR
Image
1971 What a flash ! – de Jean-Michel Barjol avec Bernadette Lafont, Maria Schneider & Catherine Lachens
Image
1978 Ils sont grands, ces petits – de Joël Santoni avec Catherine Deneuve, Claude Brasseur & Claude Piéplu
Image
1979 Gros câlin – de Jean-Pierre Rawson avec Jean Carmet, Nino Mandredi & Enrico Maria Salerno
Image
1984 Sac de nœuds – de Josiane Balasko avec Isabelle Huppert, Josiane Balasko & Farid Chopel

Jean-Pierre Coffe est né le 24 mars 1938 à Lunéville en Meurthe-et-Moselle où il passe une partie de son enfance. Devenu pupille de la Nation après le décès de son père lors de la Seconde Guerre mondiale, il est élevé par sa mère en Lorraine puis à Paris où il s’inscrit au Cours Simon. Mais ses ambitions de comédien s’envolent avec la Guerre d’Algérie qui l’oblige à effectuer un service militaire de trois ans. De retour dans la vie active, Jean-Pierre Coffe devient représentant d’une marque de papier à cigarette puis directeur de la publicité aux Editions Robert Laffont avant de fonder sa propre agence de publicité. Reconnu dans le milieu branché parisien, il participe au film underground «What a flash!» (1971) de Jean-Michel Barjol et une pièce avant-gardiste «Le genre humain» (1976) de Jean-Edern Halier. Alors que son agence fait faillite, il ouvre deux restaurants «La ciboulette» et «Le modeste» à Paris fréquentés par le milieu du spectacle ce qui lui permet de créer de forts liens d’amitié avec Miou-Miou, Jean Carmet ou Gérard Depardieu. Victime d’une escroquerie, il se trouve endetté et devient meneur de revue à l’Alcazar en 1985.

Devenu une personnalité du Tout-Paris, Jean-Pierre Coffe est sollicité par les réalisateurs pour des petits rôles. Il interprète le maire dans «Les œufs brouillés» (1975) de Joël Santoni, puis il est le client d’Annie Girardot chauffeur de taxi dans «Le dernier baiser» (1976) de Dolorès Grassjan, docteur dans «Violette Nozière» (1977) de Claude Chabrol avec Isabelle Huppert, enseignant dans «La clé sur la porte» (1978) de Yves Boisset avec Annie Girardot et Patrick Dewaere ou commissaire de police dans «Sac de nœuds» (1984) de et avec Josiane Balasko. On le retrouve dans «Un amour de Swann» (1983) de adaptation de Marcel Proust par Volker Schlöndorff avec Jeremy Irons dans le rôle-titre et dans un sketch de «Suivez mon regard» (1985) de Jean Curtelin.

Au milieu des années quatre vingt, la carrière de Jean-Pierre Coffe va prendre une tournure inattendue. Sur les conseils de son ami Jean Carmet, il se présente à Michel Denisot lors de la création de Canal +. Le 4 novembre 1984, il débute une carrière de chroniqueur dans «7/9» (1984/85) et «Zénith» (1985/87). Par la suite, il présente le «panier de la ménagère» dans les émissions en clair de la chaîne cryptée. Lorsque la présentation de «La grande famille» est reprise par Jean-Luc Delarue, il prononce au cours d’une chronique la célèbre phrase «Mais c’est d’la merde!». Sur le service public, il anime sa propre émission en access prime time «C’est tout Coffe!» (1994) avec Jonathan Lambert dans le rôle du candide.

Dès lors, Jean-Pierre Coffe met sa notoriété acquise au profit de Philippe Bouvard puis de Laurent Ruquier dans «Les Grosses têtes» (1990/2016) sur RTL ou de Michel Drucker dans «Vivement dimanche prochain» (2003/12) sur France 2. Pendant une dizaine d’années, il anime l’émission hebdomadaire culinaire «Ça se bouffe pas, ça se mange» (1998) sur France-Inter. En 1997, il écrit un monologue pour Annie Girardot, «Descente aux plaisirs» mis en scène par Pierre Mondy au Théâtre Fontaine ; sans grand succès, alors que la comédienne est atteinte de la maladie d’Alzheimer. En 2015, il se dévoile dans son autobiographie «Une vie de Coffe» évoquant des blessures familiales. Jean-Pierre Coffe décède le 29 mars 2016 à son domicile de Lanneray (Eure-et-Loir) à l’âge de 78 ans.

© Olivier SINQSOUS

copyright
1971What a flash ! – de Jean-Michel Barjol avec Bernadette Lafont
1976Les œufs brouillés – de Joël Santoni avec Anna Karina
1977Le dernier baiser – de Dolorès Grassian avec Annie Girardot
Violette Nozière – de Claude Chabrol avec Isabelle Huppert
1978La clé sur la porte – de Yves Boisset avec Patrick Dewaere
Ils sont grands, ces petits / C’est la faute à papa / Si je suis comme ça, c’est la faute à papa – de Joël Santoni avec Catherine Deneuve
Au bout du bout du banc – de Peter Kassovitz avec Jane Birkin
1979L’associé – de René Gainville avec Michel Serrault
Gros câlin – de Jean-Pierre Rawson avec Jean Carmet
1983Un amour de Swann – de Volker Schlöndorff avec Jeremy Irons
1984Sac de nœuds – de Josiane Balasko avec Isabelle Huppert
1985 CM Auto défense – de Hervé Lavayssière avec Pierre Chauvris
CM Triple sec – de Yves Thomas avec Pierre Desproges
1986Suivez mon regard – de Jean Curtelin avec Andréa Ferréol
2000 CM Noël et les garçons – de Jean-Marc Vincent avec Bruno Solo
2007 DA Mia et le Migou – de Jacques-Rémy Girerd
    Seulement voix
2013 DA C’est bon – de Serge Elissalde, Amandine Fredon & Jacques-Rémy Girerd
    Seulement voix
    Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil
Fiche créée le 30 mars 2016 | Modifiée le 25 juin 2020 | Cette fiche a été vue 9630 fois
PREVIOUSAntoine Coesens || Jean-Pierre Coffe || Henri CoganNEXT