1941 Diego Banderas (tierra de pasiones) de José Benavides Hijo avec Margarita Mora & Pedro Armendariz | 1944 La route de Sacramento (camino de Sacramento) de Chano Urueta avec Rosario Granados & Julio Villarreal | 1951 Gallo en corral ajeno – de Julián Soler avec Gloria Marín, Andrés Soler & Eduardo Arozamena | 1952 Les trois joyeux compères (los tres alegres compadres) de Julián Soler avec Pedro Armendariz & Andrés Soler | ||
Jorge Negrete naît le 30 novembre 1911, à Guanajuato au nord-ouest de Mexico. Deuxième d’une famille de six enfants, il est ballotté entre les différentes villes où son père, officier supérieur de l’armée mexicaine, tient garnison. Jorge fait ses études dans un lycée militaire. Destiné à une carrière dans les armées, il sait que sa vocation n’est pas là. Il prend des cours d’art lyrique et commence à chanter à la radio, en 1931, en utilisant comme pseudonyme son deuxième prénom et le nom de sa mère: Alberto Moreno. En 1935, il débute au théâtre puis il part pour New-York où il se produit dans des cabarets avec un répertoire de chansons typiquement mexicaines. Il retourne dans son pays natal en 1937, son frère aîné David, devenu son agent, lui a trouvé un rôle dans «La madrina del diablo» de Ramón Peón. L’année suivante, il tourne «La valentina» avec Esperanza Baur, future épouse de John Wayne. Sur les plateaux, il rencontre la jeune actrice Elisa Christy, qui va devenir sa femme et la mère de son unique enfant, Diana.
Jorge Negrete va être l’acteur principal d’une vingtaine de films où il apparaît en «Charro», cavalier traditionnel mexicain en grand chapeau et en costume somptueusement décorés. En 1942 «¡Ay Jalisco, no te rajes !» de Joselito Rodríguez et «Así se quiere en Jalisco» de Fernando de Fuentes, avec Carlos López Moctezuma, lui apportent une notoriété internationale. Gloria Marín, devient sa compagne, à l’écran comme à la ville, pendant presque dix ans.
Mais le baryton mexicain interprète aussi des rôles inspirés de la littérature du XIXème siècle comme «Historia de un gran amor» (1942) de Julio Bracho, d’après un roman de Pedro Antonio de Alarcón. Dans «El jorobado» (1943) il est Lagardère imaginé par Paul Féval. La même année, pour «Una carta de amor» de Miguel Zacarías, il joue un officier républicain du parti de Juárez et Porfirio Díaz, qui se bat contre les Français soutenus par les Mexicains partisans de l’Empereur Maximilien (1863-1867). Il tourne également, non sans heurts, «El peñón des las Ánimas» avec Maria Félix qui lui a été imposée par la production. En 1947, Luis Buñuel le dirige dans la première œuvre de sa période mexicaine «Tampico» avec Libertad Lamarque, sur le thème original des puits de pétrole du golfe du Mexique. Jorge Negrete effectue aussi des tournées triomphales en Amérique hispanique. Puis, il se rend en Espagne où il est accueilli par ses milliers d’admiratrices. Rafael Gil le dirige dans «Teatro Apolo» (1950).
Dans les années cinquante, Jorge Negrete devenu président du syndicat des acteurs mexicains, continue à travailler au cinéma mais aussi au théâtre. En 1952, il épouse Maria Félix qui vient de divorcer du chef d’orchestre Augustín Lara. Il tourne avec l’actrice ses deux derniers longs métrages: «Reportaje» (1952) et «El rapto» (1953), film du célèbre réalisateur mexicain Emilio Fernández dit l’Indien. L’acteur, incarne un «Charro» mais les voitures commencent à remplacer les chevaux.
Hospitalisé pour une hépatite, Jorge Negrete décède le 5 décembre 1953, à l’âge de quarante deux ans, dans la ville de Los Angeles, aux Etats-Unis. Une foule immense va accompagner jusqu’à sa dernière demeure cet immense artiste qui est devenu, à l’égal de Carlos Gardel pour les pays du Río de la Plata, le symbole d’une certaine identité nationale mexicaine.
© Caroline HANOTTE
1937 | La madrina del diablo – de Ramón Peón avec Gustavo Aponte |
1938 | La valentina – de Martín de Lucenay
avec Raúl de Anda
Aquí llegó el valentón / El fanfarrón – de Fernando A. Rivero avec Emilio Fernández Perjura – de Raphael J. Sevilla avec Marina Tamayo |
1939 | Le cimetière des aigles ( el cementerio de las águilas ) de Luis Lezama
avec Tito Junco
Juntos, pero no revueltos – de Fernando A. Rivero avec José Arias Juan sin miedo – de Juan José Segura avec Manolita Arriola Una luz en mi camino – de José Bohr avec Luis Aldá |
1941 | Diego Banderas ( tierra de pasiones ) de José Benavides Hijo
avec Pedro Armandariz
Seda, sangre y sol – de Fernando A. Rivero avec Gloria Marín Cuando viajan las estrellas – de Alberto Gout avec Janet Alcoriza Fiesta ( gaiety ) de LeRoy Prinz avec Antonio Moreno ¡ Ay jalisco, no te rajes ! – de Joselito Rodríguez avec Carlos López |
1942 | Histoire d’un grand amour ( historia de un gran amor ) de Julio Bracho
avec Sara Garcia
Así se quiere en jalisco – de Fernando de Fuentes avec Paco Astol Le rocher des âmes ( el peñón de las animas ) de Miguel Zacarías avec Maria Félix |
1943 | Le rebel ( el rebelde / romance de antaño ) de Jaime Salvador
avec Maria Elena Marqués
Le bossu ( el jorobado / Enrique de Lagardere ) de Jaime Salvador avec Gloria Marín Une lettre d’amour ( una carta de amor ) de Miguel Zacarías avec Gloria Marín |
1944 | Cuando quiere un mexicano / La gauchita y el charro – de Juan Bustillo Oro
avec Bertha Lehar
La route de Sacramento ( camino de Sacramento ) de Chano Urueta avec Rosario Granados |
1945 | Hasta que perdió Jalisco – de Fernando de Fuentes
avec Manuel Noriega
Amours mexicaines ( me he de comer esa tuna / El día que me quieras ) de Miguel Zacarías avec María Elena Marqués Canaima / El dios del mal – de Juan Bustillo Oro avec June Byron |
1946 | No basta ser charro – de Juan Bustillo Oro
avec David Negrete
Au temps de l’inquisition ( en tiempos de la inquisición ) de Juan Bustillo Oro avec Sara Montes El ahijado de la muerte – de Norman Foster avec Rita Conde |
1947 | Tampico ( Gran Casino / en el viejo Tampico ) de Luis Buñuel avec Libertad Lamarque |
1948 | Si adelita se fuera con otro – de Chano Urueta
avec Felipe de Alba
Allá en el Rancho Grande – de Fernando de Fuentes avec Alicia Caro |
1949 | Jalisco canta en Sevilla – de Fernando de Fuentes
avec Mercedes Muñoz Sampedro
Pluie rouge ( lluvia roja ) de René Cardona avec Aurora Walker Una gallega en México – de Julián Soler avec Niní Marshall La possession ( la posesión ) de Julio Bracho avec Miroslava Stern |
1950 | Teatro Apolo – de Rafael Gil avec Julia Lajos |
1951 | Siempre tuya – de Emilio Fernández
avec Abel López
Gallo en corral ajeno – de Julián Soler avec Gloria Marín Hay un niño en su futuro – de Fernando Cortés avec Gloria Marín |
1952 | Les trois joyeux compères ( los tres alegres compadres ) de Julián Soler
avec Pedro Armendariz
Dos tipos de ciudado – de Ismael Rodríguez avec Carmelita González Tal para cual – de Rogelio A. González avec María Elena Marqués Reportaje – de Emilio Fernández avec Pedro Infante |
1953 | El rapto – de Emilio Fernández
avec Maria Félix
DO El charro inmortal – de Rafael E. Portas avec Cantinflas Seulement apparition CM Screen snapshots : Hollywood goes to Mexico– de Ralph Staub avec Jinx Falkenburg Seulement apparition |