1966 Le bon, la brute et le truand (il buono, il brutto, il cattivo) de Sergio Leone avec Eli Wallach & Clint Eastwood | 1968 Commandos – de Armando Crispino avec Jack Kelly, Götz George, Joachim Fuchsberger & Otto Stern | 1972 Le grand duel (il grande duello) de Giancarlo Santi avec Jess Hahn, Alberto Dentice, Marc Mazza & Horst Frank | 1973 L’homme aux nerfs d’acier (il suo nome faceva tremare) de Michele Lupo avec Jean Rochefort & Fausto Tozzi | ||
Lee Van Cleef est né Clarence Leroy Van Cleef Jr., le 9 janvier 1925 à Somerville dans le New Jersey aux Etats-Unis. Son père Clarence Van Cleef est comptable dans une banque, sa mère Marian Levina selon certaines sources, une chanteuse professionnelle. À 17 ans, il quitte le lycée et s’engage lors de la Seconde Guerre mondiale dans lUS Navy. Il est affecté à bord d’un chasseur de sous-marins puis sur un dragueur de mines, ce qui lui vaut l’octroi de plusieurs médailles. De retour à la vie civile, il travaille comme comptable, tout en faisant du théâtre amateur, une passion qui l’amène à rejoindre la troupe du metteur en scène de théâtre Joshua Logan. Au cours d’une tournée provinciale, Stanley Kramer, présent lors d’une représentation remarque son physique typé au profil d’aigle et l’engage aussitôt pour un rôle de bandit dans le sublime western «Le train sifflera trois fois» (1952) avec Gary Cooper et Grace Kelly. Sans prononcer une seul mot, il est remarquable en tueur névrosé.
Avec ses yeux perçants, son nez busqué et sa trogne de psychopathe, Lee Van Cleef créait un personnage patibulaire qui a l’honneur de se faire corriger ou refroidir par des stars comme Rock Hudson dans «Victime du destin» (1952) de Raoul Walsh, Randolph Scott dans «Dix hommes à abattre» (1954) de H. Bruce Humberstone, Jack Palance dans «Jicop le proscrit» (1954) de Henry Levin. Sans vraiment s’imposer, Lee Van Cleef va enchaîner une brochette de personnages dans des westerns mythiques où il finit souvent victime de mort violente. On peut citer: le bandit haineux dans «Du sang dans le désert» (1957) de Anthony Mann, le cowboy qui se prend le cran d’arrêt de Kirk Douglas en plein cœur, dans «Règlement de comptes à O.K. Corral» (1957) de John Sturges, l’un des quatre Bravados recherché par Gregory Peck dans «Los Bravados» (1957) de Henry King (la scène où il supplie Gregory Peck de l’épargner est mémorable), un homme de main dans «L’homme qui tua Liberty Valance» (1962) de John Ford avec Lee Marvin dans le rôle titre, entouré de James Stewart et John Wayne.
C’est Sergio Leone qui lui ouvre les portes du vedettariat en l’engageant dans deux westerns spaghettis «Et pour quelques dollars de plus» (1965) en covedette avec Clint Eastwood tout deux chasseur de prime à la poursuite d’un criminel dit l’indien incarné par Gian Maria Volonté, puis «Le bon, la brute et le truand» (1966) où il est Setenza, la brute sanguinaire, avec Clint Eastwood le bon et Eli Wallach le truand tous les trois a la recherche d’un coffre remplit de pièces d’or. Les années suivantes, reconnu comme l’un des meilleurs second couteau, Lee Van Cleef est sollicité pour de nombreux westerns italiens et séries télévisées. Il signe l’apogée de sa carrière avec son personnage de chasseur de prime élégant et cynique dans «Sabata» (1968) et sa suite «Le retour de Sabata» (1971) de Gianfranco Parolini.
Lee Van Cleef c’est marié trois fois. De sa première union avec Patsy Ruth Kahle (1943/60) sont nés Deborah, Alan et David. Avec sa deuxième épouse Joanne Marjorie Drane (1960/74), ils adoptent une fille Denise. Ces deux premiers mariages se soldent par un divorce. Il termine sa vie avec Barbara Havelone, une pianiste qui travaillait sur la partition du film «La brute, le colt et le karaté» (1974). Ils resteront unis jusqu’au décès de l’acteur le 16 décembre 1989, victime d’un infarctus mais il souffrait déjà d’un cancer de la gorge. Il repose au cimetière Forest Lawn à Hollywood Hills, en Californie.
© Gary RICHARDSON
1952 | Le train sifflera trois fois ( high noon ) de Fred Zinnemann
avec Grace Kelly
Passage interdit / La révolte gronde ( untamed frontier ) de Hugo Fregonese avec Shelley Winters Le quatrième homme ( Kansas City confidential / the secret four ) de Phil Karlson avec Coleen Gray Victime du destin / Les mémoires d’un condamné ( the lawless breed ) de Raoul Walsh avec Mary Castle Le retour des frères corses ( the bandits of Corsica / the return of the Corsican brothers ) de Ray Nazarro avec Paula Raymond White lighning – de Edward Bernds avec Barbara Bestar |
1953 | Le monstre des temps perdus ( the beast from 20 000 fathoms ) de Eugène Lourié
avec Paul Hubschmid
Arène ( arena ) de Richard Fleischer avec Polly Bergen Investigations criminelles / Brigade du vice ( vice squad / the girl in room seventeen ) de Arnold Laven avec Paulette Goddard Jack Slade, le damné ( Jack Slade / Jack Slade, desperado / Slade ) de Harold D. Schuster avec Dorothy Malone L’homme du Nebraska ( the Nebraskan ) de Fred F. Sears avec Roberta Haynes Qui est le traitre ? / L’étrange compagnon blanc ( tumbleweed / three were renegades ) de Nathan Juran avec Audie Murphy Le poulain noir ( Gypsy Colt ) de Andrew Marton avec Frances Dee La hache sanglante ( the yellow tomahawk ) de Lesley Selander avec Rory Calhoun |
1954 | Seul contre tous / Révolte à Laramie ( rails into Laramie / Fort Laramie / rails end at
Laramie ) de James Hibbs
avec Mari Blanchard
Le défi des flèches / La flèche de la mort ( arrow in the dust ) de Lesley Selander avec Coleen Gray Princesse du Nil ( princess of the Nile ) de Harmon Jones avec Debra Paget The desperados – de Thomas Carr avec Wayne Morris Vengeance à l’aube ( dawn at Socorro ) de George Sherman avec Piper Laurie Treasure of Ruby Hibbs – de Frank McDonald avec Carole Mathews Dix hommes à abattre ( ten wanted men ) de H. Bruce Humberstone avec Jocelyne Brando Association criminelle ( the big combo ) de Joseph H. Lewis avec Cornel Wilde |
1955 | I cover the underworld – de R.G. Springsteen
avec Joanne Jordan
Colorado saloon ( the road to Denver ) de Joseph Kane avec John Payne Le roi du racket ( the naked street / the brass ring / the mobsters ) de Maxwell Shane avec Anne Bancroft Un homme traqué ( a man alone ) de Ray Milland avec Mary Murphy Courage indien / La révolté des Navajos ( the vanishing american ) de Joseph Kane avec Audrey Totter La loi de la prairie ( tribute to a bad man ) de Robert Wise avec James Cagney |
1956 | Le conquérant ( the conqueror / the conqueror of the desert ) de Dick Powell
avec John Wayne
Il a conquis le monde ( it conquered the world / I conquered the earth ) de Roger Corman avec Beverly Garland Far West folies / Le trouillard du Far West ( pardners ) de Norman Taurog avec Dean Martin Accused of murder – de Joseph Kane avec Vera Ralston Le tueur tranquille ( the quiet gun / fury at Rock River ) de William F. Claxton avec Mara Corday Jicop le proscrit ( the lonely man ) de Henry Levin avec Jack Palance Porte de Chine / Commando chez les Viêts ( China gate ) de Samuel Fuller avec Angie Dickinson |
1957 | La terreur galopante ( the badge of Marshall Brennan ) de Albert C. Gannaway
avec Arleen Whelan
Règlement de comptes à O.K. Corral / Défi à O.K. Corral ( gunfight at the O.K. Corral ) de John Sturges avec Kirk Douglas La dernière chevauchée ( the last stagecoach West ) de Joseph Kane avec Jim Davis Joe Dakota – de Richard Bartlett avec Luana Patten Du sang dans le désert / L’étoile de fer ( the tin star ) de Anthony Mann avec Henry Fonda Gun battle at Monterey – de Carl K. Hittleman & Sidney A. Franklin Jr. avec Sterling Hayden L’ultime chevauchée ( raiders of old California ) de Albert C. Gannaway avec Arleen Whelan Los Bravados ( the Bravados ) de Henry King avec Gregory Peck La journée des violents ( day of the bad man / decision at Durango / law of the trigger / point of decision ) de Harry Keller avec Marie Windsor |
1958 | Le bal des maudits ( the young lions ) de Edward Dmytryk
avec Marlon Brando
Machette – de Kurt Neumann avec Albert Dekker Le vengeur solitaire / La chevauchée de la vengeance ( ride lonesome ) de Budd Boetticher avec Randolph Scott Armes à feu, les filles et les gangsters ( guns, girls and gangsters ) de Edward L. Cahn avec Mamie Van Doren |
1960 | La chevauchée infernale / Les cavaliers de l’enfer ( posse from hell ) de Herbert Coleman avec John Saxon |
1961 | La conquête de l’Ouest ( how the West was won ) de Henry Hathaway, George Marshall, John Ford & Richard Thorpe avec Carroll Baker |
1962 | L’homme qui tua Liberty Valance ( the man who shot Liberty Valance ) de John Ford avec James Stewart |
1965 | Et pour quelques dollars de plus ( per qualche dollaro in più ) de Sergio Leone avec Clint Eastwood |
1966 | Colorado, un maudit de plus ( la resa dei conti / account rendered / the big gundown / el
halcón y la presa ) de Sergio Sollima
avec Tomas Milian
Le bon, la brute et le truand ( il buono, il brutto, il cattivo ) de Sergio Leone avec Eli Wallach |
1967 | La mort était au rendez-vous / D’homme à homme ( da uomo a uomo / as man to man /
death rides a horse ) de Giulio Petroni
avec John Phillip Law
Le dernier jour de la colère / On m’appelle Saligo ( i giorni dell’ira ) de Tonino Valerii avec Yvonne Sanson |
1968 | Pas de pitié pour les salopards ( al di là della legge / beyond the law / bloodsilver / the good
die first / die letzte rechnung zahlst du selbst ) de Giorgio Stegani
avec Lionel Stander
Commandos – de Armando Crispino avec Jack Kelly Sabata ( ehi amico... c’è Sabata, hai chiuso ! ) de Gianfranco Parolini avec William Berger |
1970 | El Condor – de John Guillermin
avec Jim Brown
Barquero – de Gordon Douglas avec Warren Oates Les quatre mercenaires d’El Paso ( e continuavano a fregarsi il milione di dollari / bad man’s river ) de Eugenio Martin avec Gina Lollobrigida |
1971 | Le retour de Sabata ( é tornato Sabata... hai chiuso un’altra volta ) de Gianfranco Parolini
avec Reiner Schöne
Capitaine Apache ( captain Apache / capitán Apache / the guns of april morning ) de Alexander Singer avec Carroll Baker + chansons |
1972 | La chevauchée des sept mercenaires ( the magnificent seven ride ! ) de George McCowan
avec Stefanie Powers
Le grand duel ( il grande duello / the big showdown / drei vaterunser für vier halunken ) de Giancarlo Santi avec Jess Hahn |
1973 | L’homme aux nerfs d’acier ( il suo nome faceva tremare / Interpol in allarme / dio, sei proprio un padreterno ! ) de Michele Lupo avec Jean Rochefort |
1974 | La brute, le colt et le karaté ( el kárate, el Colt y el impostor ) de Antonio Margheriti
avec Erika Blanc
+ chansons |
1975 | La chevauchée terrible ( take a hard ride / la lunga cavalcata / la parola di fuorilegge… è legge ! ) de Antonio Margheriti avec Dana Andrews |
1976 | Les impitoyables ( diamante lobo / a bullet from god / pistola di dio / god’s gun ) de
Gianfranco Parolini avec Jack Palance
Le tueur parfait ( quel pomeriggio maledetto / objetivo : Matar / the perfet killer / power kill / the satanic mechanic / venaro sangriento ) de Mario Siciliano avec John Ireland Les cavaliers du diable ( Kid vengeance / take another hard ride / vengeance ) de Joseph Manduke avec Jim Brown |
1977 | Le renard de Brooklyn / Le retour du parrain ( the squeeze / the rip off / diamond thieves / the rip-off / the heist ) de Antonio Margheriti avec Karen Black |
1979 | La fureur du juste ( the octagon ) de Eric Karson avec Chuck Norris |
1980 | New York 1997 ( escape from New York / John Carpenter’s escape from New York ) de John Carpenter avec Kurt Russell |
1983 | Nom de code : Oies sauvages ( codename : Wild geese / acrobaleno selvaggio / geheimcode :
wildgänse ) de Antonio Margheriti
avec Klaus Kinski
Killing machine ( la máquina de matar / goma-2 ) de José& Antonio de la Loma avec Margaux Hemingway |
1984 | Les aventuriers de l’enfer ( la leggenda del rubino malese / Captain Yankee ) de Antonio Margheriti avec Marina Costa |
1986 | Armé pour répondre ( armed response / jade jungle ) de Fred Olen Ray avec David Carradine |
1987 | Le triangle de la peur ( the commander / der commander / il triangolo della paura) de Antonio Margheriti avec Donald Pleasence |
1988 | Cannonball III ( speed zone ! / Cannonbal fever ) de Jim Drake avec John Candy |
1989 | Voleurs de fortune ( thieves of fortune / Chameleon / may the best man win ) de Michael MacCarthy avec Michael Noury |
AUTRES PRIX : | |
Botte d’Or aux Golden Boot Awards, USA ( 1983 ) |