1942 Service secret (secret mission) de Harold French avec Hugh Williams, Carla Lehmann & James Mason | 1949 Les amants du capricorne (under capricorn) de Alfred Hitchcock avec Ingrid Bergman & Joseph Cotten | 1952 L’affaire Manderson (Trent’s last case) de Herbert Wilcox avec Margaret Lockwood & Orson Welles | 1954 La pantoufle de verre (the glass slipper) de Charles Walters avec Leslie Caron & Elsa Lanchester | ||
Né à Westcliff-on-Sea, dans l’Essex, en Angleterre, le 23 juillet 1912, Michael Charles Gauntlett Wilding est devenu comédien juste après avoir quitté l’école. Il décroche un emploi dans un studio londonien, fait une première apparition en 1932 dans «Channel crossing» de Milton Rosmer avant de se faire remarquer par plusieurs producteurs qui vont lui conseiller de prendre des cours de comédies et lui confient un rôle plus consistant dans «Bitter sweet» de Herbert Wilcox en 1933.
Dès lors, Michael Wilding apparaît régulièrement dans des productions britanniques durant près de trente ans. À la fin des année quarante, le comédien part pour Hollywood où il collabore avec Alfred Hitchcock pour «Les amants du Capricorne» (1949) avec Ingrid Bergman, puis pour «Le grand alibi» (1950) avec Marlene Dietrich. Mais globalement, son parcours hollywoodien est bien moins réussi que sa carrière britannique. Il reste néanmoins aux Etats-Unis et, en 1952, épouse Elizabeth Taylor, de vingt ans sa cadette. Leur union dure cinq ans. Elle lui donne deux enfants. Bien que divorcés, ils restent bons amis. Il se rend compte que, malgré leur séparation, il reste dans l’ombre de Elizabeth Taylor, et que les producteurs voient en lui, non plus l’acteur mais l’ex-époux de la star.
Tournant régulièrement dans des productions plus ou moins réussies, la carrière de Michael Wilding commence à décliner dans les années soixante en raison de problème de santé. Depuis quelques temps, il souffre d’épilepsie, maladie qui s’est révélée sur le tard. Durant cette décennie, il partage néanmoins la vedette avec Deborah Kerr et Gary Cooper dans «La lame nue» (1961) de Michael Anderson, puis, Alberto Sordi dans «Le meilleur ennemie» (1961) de Guy Hamilton; et Frances Nuyen dans «Citoyen de nulle part» (1962) de John Sturges. Très affaibli, il freine quelque peu les cadences de tournages, refuse les scénarii qu’on lui propose et se prend de passion pour la peinture et le dessin. Il reprend néanmoins les chemins des studios en 1968, pour jouer, sous la direction de Fernando Di Leo dans «Roses rouges pour le Führer», avec Pier Angeli, puis l’année suivante, dans une fresque historique Américano-soviétique, sur la défaite de Napoléon 1er à «Waterloo», réalisée par Sergueï Bondarchuk, avec Rod Steiger dans le rôle de l’Empereur et Christopher Plummer dans celui du Duc de Wellington. En 1972, Michael Wilding fait une très courte apparition dans «Lady Caroline Lamb» de Robert Bolt, avec Margaret Leighton, avec qui il est marié depuis 1964. Une pléiade de vedettes se croisent tout au long de cette production de plus de deux heures, notamment Laurence Olivier, Ralph Richardson et Silvia Monti. Malgré cela, le film est un échec retentissant. Ce sera sa dernière apparition pour le grand écran.
En 1973, Michael Wilding retrouve Ralph Richardson dans une version télévisée de l’œuvre de Mary Shelley, «Frankenstein», puis il prend définitivement sa retraite. En 1979, une nouvelle crise d’épilepsie le fait tomber dans l’escalier de sa villa. Les blessures occasionnées, notamment à la tête, se révèlerons être fatales. Durant les quelques jours où Michael Wilding reste dans le coma, son meilleur ami, Stewart Granger, ainsi que son épouse Margaret Leighton, seront constamment à son chevet. Il décède le 23 juillet 1979. Britannique jusqu’au bout des ongles, il aimait à dire de lui, avec beaucoup d’humour et de flegme, qu’il était le plus mauvais acteur qu’il n’ait jamais rencontré.
© Christophe LAWNICZAK
1932 | Channel crossing – de Milton Rosmer avec Constance Cummings |
1933 | Bitter sweet – de Herbert Wilcox
avec Anna Neagle
Vedette et mannequin / La vedette et le mannequin ( the charming deceiver / heads we go ) de Monty Banks avec Binnie Barnes |
1935 | Late extra – de Albert Parker avec Virginia Cherrill |
1936 | Wedding group / Wrath of jealousy – de Alex Bryce & Campbell Gullan avec Fay Compton |
1939 | There ain’t no justice – de Pen Tennyson
avec Mary Clare
Sailor three – de Walter Forde avec Carla Lehmann |
1940 | Convoi ( convoy ) de Pen Tennyson
avec Judy Campbell
Tilly of Bloomsbury – de Leslie S. Hiscott avec Kathleen Harrison Spring meeting / Three wise brides – de Walter C. Mycroft avec Margaret Rutherford Sailor’s don’t care – de Oswald Mitchell avec Marion Gerth The pink fox / Dark angel – de Rita Waterhouse avec Anne Crawford The farmer’s wife – de Norman Lee & Leslie Arliss avec Patricia Roc Kipps ( the remarkable Mr. Kipps ) de Carol Reed avec Diana Wynyard |
1941 | Ceux du porte-avions / Entre deux femmes ( ships with wings ) de Sergei Nolbandov
avec Ann Todd
Cottage à louer ( cottage to let / bombsight stolen ) de Anthony Asquith avec Leslie Banks |
1942 | The big blockade – de Charles Frend
avec Michael Redgrave
Ceux qui servent la mer ( in which we serve ) de David Lean & Noel Coward avec Noel Coward Service secret ( secret mission ) de Harold French avec James Mason En français, Messieurs ( english without tears / her man Gilbey ) de Harold French avec Lilli Palmer |
1943 | Agent double / Guérillas ( undercover / underground guerillas ) de Sergei Nolbandov
avec John Clements
Dear Octopus / The Randolph Family – de Harold French avec Celia Johnson |
1946 | Piccadilly incident – de Herbert Wilcox
avec Anna Neagle
Carnival – de Stanley Haynes avec Sally Gray |
1947 | Un mari idéal ( an ideal husband ) de Alexander Korda
avec Paulette Goddard
Mésalliance ( the Courtneys of Cuzon Street / the Courtney a ffair / Kathy’s love affair ) de Herbert Wilcox avec Gladys Young La dame prend le valet ( spring in Park Lane ) de Herbert Wilcox avec Tom Walls |
1949 | Les amants du capricorne ( under capricorn ) de Alfred Hitchcock
avec Ingrid Bergman
Le printemps chante ( maytime in Mayfair ) de Herbert Wilcox avec Anna Neagle |
1950 | Into the blue / Man in the dinghy – de Herbert Wilcox
avec Odile Versois
+ production Le grand alibi / Le trac ( stage fright ) de Alfred Hitchcock avec Marlene Dietrich |
1951 | La dame à la lampe ( the lady with a lamp ) de Herbert Wilcox
avec Helena Pickard
L’amant de Lady Loverley ( the law and the lady ) de Edwin H. Knopf avec Greer Garson |
1952 | L’affaire Manderson ( Trent’s last case ) de Herbert Wilcox
avec Margaret Lockwood
Derby day / Four against fate – de Herbert Wilcox avec Googie Withers |
1953 | La madone gitane / Corps sans âme ( torch song ) de Charles Walters avec Joan Crawford |
1954 | L’Egyptien ( the Egyptian ) de Michael Curtiz
avec Gene Tierney
La pantoufle de verre ( the glass slipper ) de Charles Walters avec Leslie Caron |
1955 | Duel d’espions ( the scarlet coat ) de John Sturges avec Anne Francis |
1956 | Zarak le valeureux ( Zarak ) de Terence Young avec Anita Ekberg |
1958 | Hello London / London calling – de Sidney Smith
avec Sonja Henie
Seulement apparition Le traître est parmi nous / Le mouchard ( danger within / breakout ) de Don Chaffey avec Richard Todd |
1960 | Le monde de Suzie Wong ( the world of Suzie Wong ) de Richard Quine avec Nancy Kwan |
1961 | La lame nue ( the naked edge ) de Michael Anderson
avec Deborah Kerr
Le meilleur ennemi ( i due nemici / the best of enemies ) de Guy Hamilton avec Alberto Sordi |
1962 | Citoyen de nulle part ( a girl named Tamiko ) de John Sturges avec France Nuyen |
1967 | Fureur sur la plage ( the sweet ride ) de Harvey Hart avec Jacqueline Bisset |
1968 | Roses rouges pour le führer ( rose rosse per il fuehrer / code name, red roses / red roses for the fuhrer ) de Fernando Di Leo avec Pier Angeli |
1970 | Waterloo ( Ватерлоо ) de Sergueï Bondartchouk avec Rod Steiger |
1972 | La vie tumultueuse de Lady Caroline Lamb ( Lady Caroline Lamb ) de Robert Bolt avec Margaret Leighton |
1973 | Frankenstein ( Frankenstein : The true story ) de Jack Smight avec Ralph Richardson |