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Mimi Aguglia



Date et Lieu de naissance : 21 décembre 1884 (Palerme, Italie)
Date et Lieu de décès : 31 juillet 1970 (Woodland Hills, Californie, USA)
Nom Réel : Gerolama Aguglia

ACTRICE
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1931 Mon dernier amour (mi último amor) de Lewis Seiler avec José Mojica, Ana María Custodio & Robert Cartier
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1941 Le banni (the outlaw) de Howard Hughes avec Jane Russell, Jack Buetel, Walter Huston & Thomas Mitchell
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1950 Tourment (right cross) de John Sturges avec June Allyson, Dick Powell & Ricardo Montalban
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1955 La rose tatouée (the rose tatoo) de Daniel Mann avec Burt Lancaster, Anna Magnani & Marisa Pavan

Sa mère, Giuseppina di Lorenzo-Aguglia est une authentique comtesse sicilienne dépossédée de sa fortune par ses trois frères à la mort de son père. Au décès de celui-ci, sa mère est placée dans un couvent par ses spoliateurs, c’est là qu’elle fait la connaissance d’un séminariste dont elle tombe amoureuse. Les deux amants s’enfuirent et décidèrent de créer une troupe de théâtre. Giuseppina est déjà une célèbre comédienne lorsque Gerolama naît le 21 décembre 1884, pendant une tournée, les familiers de la troupe ambulante la surnomme Mimi. C’est auprès de sa mère que Mimi, dès l’âge de 4 ans, fait ses premiers pas sur scène en interprétant des petits rôles du genre saynète. À 16 ans, elle aborde des pièces dramatiques.

À dix huit ans, la jeune comédienne aux yeux de feu, fait la connaissance du baron Vicenzo Ferrau, un noble sicilien qui lui fait part de son projet de produire une nouvelle compagnie théâtrale. Rêvant d’espace et de gloire, Mimi Aguglia part en tournée avec la petite troupe qui se produit en dialecte sicilien. La troupe obtient un grand succès en Italie, et dans plusieurs capitales d’Europe, la compagnie va jusqu’en Russie, aux Etats-Unis, puis au Canada, avant de partir en Amérique du Sud via le Mexique où son spectacle est vivement salué par le célèbre révolutionnaire Pancho Villa. La belle sicilienne au regard piquant est alors remarquée en 1908 par un impresario américain du nom de Charles Frohman qui, séduit par l’audace scénique de la jeune comédienne, la fait engager à Broadway en 1910.

De l’audace, Mimi Aguglia n’en manque pas, en 1913 elle interprète «Les voiles de Salomé» où elle danse, revêtue seulement de sept voiles fins sous lesquels elle apparaît nue. C’est le scandale, mais cette image provocante, qu’elle traînera derrière elle, est relayée à grands bruits par le célèbre «New-York Times», ce qui servira très bien la suite de sa carrière. Elle fait ses débuts au cinéma en 1924 dans un film muet, mais Mimi Aguglia ne supportant pas de rester muette sous l’œil bucolique de cette grosse boîte que l’on nomme camera, se désintéresse du cinéma sans parole. Sept ans plus tard, lorsque le cinéma devient parlant, l’actrice est à nouveau sollicitée et se retrouve en tête de casting dans de bons rôles à la mesure de son caractère méditerranéen. Dans les versions espagnoles de films hollywoodiens, elle se spécialise dans des personnages de mères italiennes, de femmes latinos pétulantes ou enflammées, voire de princesses.

Dans les années 40 et 50, Mimi Aguglia est davantage sollicitée pour des rôles de complément, bien souvent des rôles de Mama, quelques fois non créditée au générique, une exception, dans «Les conquérants d’un nouveau monde » (1947) de Cecil B. De Mille, où on peux l’apercevoir dans le rôle d’une squaw. Nous pouvons aussi citer sa prestation d’une femme sensible dans «Corps et âme» (1949) de Curtis Bernhardt, elle y est la mère d’un enfant atteint de diphtérie. Ou encore son rôle de Mama Monterez, la mère du champion de boxe Johnny Monterez, interprété par Ricardo Montalban, dans «Tourment» (1950) de John Sturges. La petite sicilienne de Catane a connu l’Europe et les deux Amériques, pendant près de 60 ans de carrière, tant au théâtre qu’au cinéma. Elle a endossé des personnages de tous les genres avec une aisance remarquable qui l’ont rendus très populaire, sans pour autant lui permettre d’atteindre vraiment la gloire cinématographique. Mimi Aguglia décède, le 31 juillet 1970 à l’age de 85 ans, d’un accident vasculaire cérébral.

© Gary RICHARDSON

copyright
1924Le dernier homme sur terre ( the last man on earth ) de John G. Blystone avec Earle Foxe
1931Mon dernier amour / Son dernier amour ( mi último amor ) de Lewis Seiler avec José Mojica
1932Marido y mujer – de Bert E. Sebell avec José Nieto
El último varon sobre la Tierra – de James Tinling avec Raul Roulien
Primavera en otoño / Spring in autumn – de Eugene Forde avec Antonio Moreno
1933Una viuda romántica – de Louis King avec Gilbert Roland
1934Tres amores – de Aubrey Scotto & Jesús Topete avec Paul Ellis
Señora casada necesita marido / A married woman needs a husband – de James Tinling avec Antonio Moreno
1937The lady escapes – de Eugene Forde avec George Sanders
1941Shanghai / Shanghai, ville de folies ( the Shanghai gesture ) de Josef von Sternberg avec Victor Mature
Le banni ( the outlaw ) de Howard Hughes avec Walter Huston
1944Une cloche pour Adano / Pour que sonne la cloche ( a bell for Adano ) de Henry King avec William Bendix
1945Escale à Hollywood ( anchors aweigh ) de George Sidney avec Frank Sinatra
1946La fille et le garçon ( the time, the place and the girl ) de David Butler avec Dennis Morgan
1947Carnaval au Costa Rica ( carnival in Costa Rica ) de Gregory Ratoff avec Cesar Romero
Les conquérants du nouveau monde ( unconquered ) de Cecil B. DeMille avec Gary Cooper
Capitaine de Castille ( captain from Castile ) de Henry King avec Tyrone Power
1948La proie ( cry of the city ) de Robert Siodmak avec Richard Conte
Les insurgés ( we were strangers ) de John Huston avec John Garfield
1949Le baiser de minuit ( that midnight kiss ) de Norman Taurog avec Mario Lanza
Corps et âme ( the doctor and the girl ) de Curtis Bernhardt avec Glenn Ford
Ville haute, ville basse ( east side, west side ) de Mervyn LeRoy avec Van Heflin
La main noire ( black hand ) de Richard Thorpe avec Gene Kelly
1950Tourment ( right cross ) de John Sturges avec Ricardo Montalban
Le déporté ( deported ) de Robert Siodmak avec Jeff Chandler
The man who cheated himself – de Felix E. Feist avec Lee J. Cobb
1951Cuban fireball – de William Beaudine avec Warren Douglas
Aventure à Rome ( when in Rome ) de Clarence Brown avec Paul Douglas
1955La rose tatouée ( the rose tatoo ) de Daniel Mann avec Burt Lancaster
1957Les frères Rico ( the brothers Rico ) de Phil Karlson avec Richard Conte
1969Justine – de George Cukor avec Dirk Bogarde
Fiche créée le 2 septembre 2018 | Modifiée le 7 septembre 2018 | Cette fiche a été vue 7698 fois
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