CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Betty Compson
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Monique Joly



Date et Lieu de naissance : 11 janvier 1933 (Jonquière, Québec, Canada)►
Date et Lieu de décès : 7 juillet 2015 (Montréal, Québec, Canada)
Nom Réel : Marie Pauline Monique Denise Joly

ACTRICE
Image
1963 À tout prendre – de Claude Jutra avec Victor Désy, Claude Jutra, Johanne Harelle & Tania Fédor
Image
1965 La vie heureuse de Léopold Z – de Gilles Carle avec Guy L’Ecuyer, Paul Hébert & Gilles Latulippe
Image
1983 Les années de rêves – de Jean-Claude Labrecque avec Gilbert Sicotte, Jean Mathieu & Monique Mercure
Image
1999 Les fantômes des Trois Madeleine – de Guylaine Dionne avec Sylvie Drapeau & Patrick Goyette

C’est à Jonquière, fusionnée depuis à la ville de Saguenay, au Québec, que Monique Joly voit le jour le 11 janvier 1933, dans une famille de 10 enfants. Elle fait tout d’abord ses études en lettres à l’Université Laval tout en se produisant sur scène au sein de la «Troupe des Treize». Tombée sous le charme de Thalie, la muse de la comédie, elle décide de s’installer à Montréal pour suivre une formation de comédienne l’École d’Art Dramatique du Théâtre du Nouveau Monde (TNM). Elle se produit professionnellement pour la première fois, en 1954, dans le «Dom Juan» de Molière. Remarquée, elle est distribuée dans le téléroman «Cap-aux-sorciers» (1955/58), scénarisée par Guy Dufresne, où son rôle d’Anne Vigneau lui vaut un prix populaire, en 1958, au Gala des Artistes.

Femme très belle avec beaucoup de charme et de charisme, Monique Joly passe bien à l’écran et on lui offre rapidement des rôles de plus en plus importants: elle est Madeleine dans «La côte de sable» (1960) et Suzanne dans «De 9 à 5» (1963/66); sans compter son rôle de Chatonne dans la série jeunesse «Grujot et Délicat» (1968/75). Mais forte d’un jeu dramatique puissant, elle peut aussi jouer dans d’innombrables télé-théâtres alors en vogue à Radio-Canada. C’est pourquoi on l’entend dans «Le chant du berceau», «Le dialogue des Carmélites», «L’orme de mes yeux», etc. Au théâtre, elle s’impose comme l’une des meilleures comédiennes québécoise de sa génération, défendant plusieurs rôles marquants sur toutes les grandes scènes de la Province. Elle se fait remarquer, entre autres, dans «Les sorcières de Salem» (1966) de Arthur Miller; «La guerre, yes Sir!» (1970) de Roch Carrier; «Le cri de l’engoulevent» (1970) de Guy Dufresne; «En pièces détachées» (1969), «Bonjour là, bonjour» (1974 et 1997), «Surprise! Surprise!» (1975) et «Les belles-sœurs» (1993) de Michel Tremblay; «Les passeuses» (1977) de Pierre Morency. Jusqu’à la fin du XXème siècle, elle aligne ainsi une quarantaine de pièces dont plus de quinze créations. Dans les années 1980, elle décroche ses meilleurs rôles, notamment celui de la mère dans «Fêtes d’automne» (1982), de Normand Chaurette, et celui de Valérie dans «Les larmes amères de Petra von Kant» (1983), de Rainer Werner Fassbinder. Elle achève sa carrière théâtrale avec «Les femmes savantes» de Molière, présenté en 1999 au Théâtre Populaire du Québec.

Son riche parcours télévisuel et théâtral ne lui laisse guère la chance de briller au grand écran. Elle joue des rôles secondaires dans deux films de Claude Jutra («Les mains nettes» - 1958 et «À tout prendre» - 1963). Son meilleur personnage demeure sans conteste celui de la brave épouse tout attentionnée et toujours amoureuse de son mari Léopold, incarné par Guy L’Ecuyer, dans «La vie heureuse de Léopold Z», une comédie que tourne Gilles Carle en 1965.

Dans les années 1990, Monique Joly préfère se retirer graduellement de la vie publique, se plaisant à faire quelques apparitions au petit comme au grand écran, jouant pour la dernière fois au cinéma dans «Les fantômes des Trois Madeleine» (1999) de Guylaine Dionne. En 2009, sous retour sur scène est annoncé dans «L’effet des rayons gamma sur les vieux garçons», mise en scène par René Richard Cyr, mais la maladie l’en empêche. Monique Joly succombe à un cancer du pancréas le 7 juillet 2015, à l’hôpital Notre-Dame de Montréal. Elle était mariée au comédien Benoît Girard.

© Alexandre CARLE

copyright
1958Les mains nettes – de Claude Jutra avec Michel Maillot
1959 CM L’immigré – de Bernard Devlin avec Georges Bouvier
1963À tout prendre – de Claude Jutra avec Victor Désy
1965La vie heureuse de Léopold Z – de Gilles Carle avec Guy L’Ecuyer
CM Instant french – de David Bairstow avec Roger Garceau
1975 DO Attention aux enfants / Une mère, un enfant – de Claude Godbout
    Seulement voix & narration
1980 DO L’incroyable histoire de la lutte que quelques-unes ont menée pour obtenir le droit de vote pour toutes – de Françoise Dugré avec Louise Laprade
    Seulement apparition
1983Les années de rêves – de Jean-Claude Labrecque avec Gilbert Sicotte
1992 CM Aux voleurs ! – de Ghyslaine Côté avec Stéphane Côté
1999Les fantômes des Trois Madeleine – de Guylaine Dionne avec Sylvie Drapeau
Fiche créée le 15 juillet 2015 | Modifiée le 3 mars 2018 | Cette fiche a été vue 9374 fois
PREVIOUSAl Jolson || Monique Joly || Sylvie JolyNEXT