1955 Sissi (Sissi… Und ewig bleit die liebe) de Ernst Marischka avec Karlheinz Böhm & Magda Schneider | 1968 La piscine – de Jacques Deray avec Alain Delon, Maurice Ronet, Jane Birkin, Paul Crauchet & Ruth Price | 1974 L’important c’est d’aimer – de Andrzej Zulawski avec Jacques Dutronc, Fabio Testi, Roger Blin & Klaus Kinski | 1978 Une histoire simple – de Claude Sautet avec Bruno Cremer, Claude Brasseur, Eva Darlan & Sophie Daumier | ||
Romy Schneider voit le jour le 23 septembre 1938, à Vienne en Autriche, sous le nom de Rose-Marie Magdalena Albach-Retty. Issue d’une longue lignée d’artistes, elle est la petite-fille de Rosa Albach-Retty, fille du couple de comédiens Wolf Albach-Retty et Magda Schneider. Les parents sont très rarement présents en raison de leurs engagements. Ils se séparèrent en 1943 et divorcèrent en 1945. Enfant perturbée, elle poursuit malgré tout une scolarité studieuse dans les meilleurs établissements autrichiens. Elle découvre sa passion pour le théâtre lors de représentations théâtrales au pensionnat.
En 1953, la jeune fille entre à l’école des Beaux-Arts de Cologne. La même année, elle est engagée par le producteur Kurt Ulrich dans «Lilas blancs» aux côtés de sa mère qui supervise aussi sa carrière. En 1954, elle tourne son premier grand succès, «Les jeunes années d’une reine» réalisé par Ernst Marischka, un film sur la jeunesse de la Reine Victoria 1ère d’Angleterre. Les années suivantes, toujours sous la direction de Marischka, elle interprète l’Impératrice Sissi dans un triptyque romanesque qui ne tarde pas à devenir un triomphe planétaire. En 1958, elle casse son image de jeune fille sage en jouant dans «Jeunes filles en uniforme», un film sur les amitiés sulfureuses entre les étudiantes d’un pensionnat et de leur instructrice interprétée par Lilli Palmer. Toujours en 1958, en France, elle tourne dans «Christine» avec Alain Delon, avec qui elle entretient une relation amoureuse passionnelle. Ils se séparent en 1962.
Dans les années soixante, la carrière de Romy Schneider s’internationalise. Elle offre alors son talent aux plus grands cinéastes, parmi lesquels: Robert Siodmak dans «Katia» (1960), Luchino Visconti dans un sketch de «Boccace 70» (1961), Orson Welles dans «Le procès» (1962), Otto Preminger dans «Le cardinal» (1963) et Jules Dassin dans «10 heures 30 du soir en été» (1964). En 1968, Romy retrouve son amour de jeunesse, Alain Delon, dans «La piscine» de Jacques Deray, où une nouvelle fois elle brise son image en interprétant une femme libre. L’année suivante, elle récidive dans «Les choses de la vie» de Claude Sautet, aux côtés de celui qui va devenir son partenaire privilégié et son ami, Michel Piccoli. Elle est alors au sommet de son art et de sa beauté. Par la suite, Romy Schneider travaille essentiellement en France. Elle retrouve Claude Sautet à quatre reprises pour «Max et les ferrailleurs» (1970), «César et Rosalie» (1972), «Mado» (1976) et «Une histoire simple» (1978). Elle tourne aussi pour d’autres grands noms, parmi lesquels: Andrzej Zulawski pour «L’important c’est d’aimer» (1974), rôle magnifique qui lui vaut son premier César, Robert Enrico pour «Le vieux fusil» (1975) et Bertrand Tavernier pour «La mort en direct» (1979). En 1978, elle remporte un second César pour «Une histoire simple» de Claude Sautet.
En 1981, après le décès tragique de David, le fils qu’elle eut de son mariage avec Harry Meyen, elle s’éloigne de la vie publique et sombre dans la dépression. Romy Schneider trouve malgré tout la force de tourner dans «La passante du Sans-Souci» de Jacques Rouffio, interprétation émouvante sur les relations d’une mère et de son fils sur fond de guerre. Inconsolable depuis la mort de David, Romy Schneider meurt le 29 mai 1982, à son domicile parisien, victime d’une crise cardiaque. Autrichienne de naissance mais française de cœur, elle laisse une carrière exemplaire et une fille, Sarah, née de son union avec Daniel Biasini.
© Philippe PELLETIER
1953 | Quand refleuriront les lilas blancs / Lilas blancs ( wenn der weiße flieder wieder blüth ) de
Hans Deppe avec Willy Fritsch
Feu d’artifice ( feuerwerk ) de Kurt Hoffmann avec Lilli Palmer |
1954 | Les jeunes années d’une reine ( mädchenjahre einer königin ) de Ernst Marischka avec Adrian Hoven |
1955 | Mam’zelle Cri-Cri / Parade de printemps ( die deutschmeister ) de Ernst Marischka
avec Gunther Philipp
Sissi ( Sissi… Und ewig bleit die liebe ) de Ernst Marischka avec Karlheinz Böhm Mon premier amour / Le dernier des hommes ( der letzte mann ) de Harald Braun avec Hans Albers |
1956 | Sissi impératrice ( Sissi – Die junge kaiserin ) de Ernst Marischka
avec Magda Schneider
Kitty / Kitty à la conquête du monde ( Kitty und die große welt ) de Alfred Weidenmann avec O.E. Hasse |
1957 | L’ange des pauvres / Un petit coin de paradis ( Robinson soll nicht sterben ) de Josef von
Báky avec Erich Ponto
Monpti – de Helmut Käutner avec Horst Buchholz Sissi face à son destin ( Sissi – Schicksalsjahre einer kaiserin ) de Ernst Marischka avec Karlheinz Böhm |
1958 | Mademoiselle Scampolo ( Scampolo ) de Alfred Weidenmann
avec Paul Hubschmid
Eva, les carnets d’une jeune fille / Carnets secrets d’une jeune fille ( die halbzarte ) de Rolf Thiele avec Carlos Thompson Jeunes filles en uniformes ( mädchen in uniform ) de Géza von Radványi avec Paulette Dubost Christine – de Pierre Gaspard-Huit avec Alain Delon |
1959 | Mademoiselle Ange ( ein engel auf Erden ) de Géza von Radványi
avec Henri Vidal
La belle et l’empereur / La belle menteuse ( die schöne lügnerin ) de Axel von Ambesser avec Jean-Claude Pascal Plein soleil – de René Clément avec Marie Laforêt Seulement apparition Katia / Une jeune fille, un seul amour ( Katja, die ungekrönte kaiserin ) de Robert Siodmak avec Curd Jürgens |
1960 | Lysistrata ( die sendung der Lysistrata ) de Fritz Kortner avec Barbara Rütting |
1961 | Boccace 70 ( boccacio 70 ) de Luchino Visconti, Federico Fellini, Mario Monicelli & Vittorio
avec Tomas Milian
Segment « Il lavoro » de Luchino Visconti Le combat dans l’île – de Alain Cavalier avec Jean-Louis Trintignant |
1962 | L’amour à la mer – de Guy Gilles
avec Geneviève Thenier
Le procès ( the trial ) de Orson Welles avec Anthony Perkins Etoile de Cristal de la meilleure actrice étrangère aux prix de l’Académie du cinéma Français, France Les vainqueurs ( the victors ) de Carl Foreman avec George Hamilton |
1963 | Le cardinal ( the cardinal ) de Otto Preminger
avec Tom Tryon
L’enfer – de Henri-Georges Clouzot avec Mario David Inachevé |
1964 | 10 heures 30 du soir en été ( 10 :30 PM summer ) de Jules Dassin
avec Peter Finch
Prête-moi ton mari / ce sacré Sam ( good neighbor Sam ) de David Swift avec Jack Lemmon DO Romy. Anatomie eines gesichts – de Hans-Jürgen Syberberg Seulement apparition |
1965 | Quoi de neuf, Pussycat ? ( what’s new, Pussycat ? ) de Clive Donner
avec Peter O’Toole
Paris brûle t-il ? – de René Clément avec Kirk Douglas |
1966 | La voleuse – de Jean Chapot
avec Michel Piccoli
La fantastique histoire vraie d’Eddie Chapman ( triple cross ) de Terence Young avec Christopher Plummer |
1967 | Otley, espions malgré lui ( Otley ) de Dick Clement avec Tom Courtenay |
1968 | La piscine – de Jacques Deray avec Jane Birkin |
1969 | L’inceste ( my lover my son ) de John Newland
avec Donald Houston
Les choses de la vie – de Claude Sautet avec Lea Massari |
1970 | Bloomfield ( the hero ) de Richard Harris
avec Richard Harris
Qui ? ( il cadavere dagli artigli d’acciaio ) de Léonard Kriegel avec Maurice Ronet La Califfa – de Alberto Bevilacqua avec Ugo Tognazzi Max et les ferrailleurs – de Claude Sautet avec François Périer |
1971 | L’assassinat de Trotsky ( the assassination of Trotsky ) de Joseph Losey avec Richard Burton |
1972 | Le crépuscule des dieux ( Ludwig ) de Luchino Visconti
avec Helmut Berger
César et Rosalie – de Claude Sautet avec Sami Frey Le train – de Pierre Granier-Deferre avec Jean-Louis Trintignant |
1973 | Un amour de pluie – de Jean-Claude Brialy
avec Nino Castelnuovo
Le mouton enragé – de Michel Deville avec Jean-Pierre Cassel Le trio infernal – de Francis Girod avec Andréa Ferréol |
1974 | L’important c’est d’aimer – de Andrzej Zulawski
avec Klaus Kinski
César de la meilleure actrice, France Les innocents aux mains sales – de Claude Chabrol avec Rod Steiger |
1975 | Le vieux fusil – de Robert Enrico avec Philippe Noiret |
1976 | Mado – de Claude Sautet
avec Charles Denner
Une femme à sa fenêtre – de Pierre Granier-Deferre avec Victor Lanoux |
1977 | Portrait de groupe avec dame ( gruppenbild mit dame ) de Alksandar Petrovic
avec Brad Dourif
Prix d’Or du cinéma d’interprétation féminine aux prix du cinéma germanique, Allemagne |
1978 | Une histoire simple – de Claude Sautet
avec Bruno Cremer
César de la meilleure actrice, France Liés par le sang ( bloodline / Sidney Sheldon’s bloodline / blutspur ) de Terence Young avec Ben Gazzara |
1979 | Clair de femme – de Costa-Gavras
avec Yves Montand
La mort en direct ( deathwatch ) de Bertrand Tavernier avec Max von Sydow |
1980 | La banquière – de Francis Girod
avec Claude Brasseur
Fantôme d’amour ( fantasma d’amore ) de Dino Risi avec Marcello Mastroianni |
1981 | Garde à vue – de Claude Miller
avec Lino Ventura
La passante du Sans-Souci / La passante – de Jacques Rouffio avec Michel Piccoli |
AUTRES PRIX : | |
David Spécial aux prix David di Donatello, Italie ( 1979 ) |