1958 Tempête sur la Jamaïque (passionate summer) de Rudolph Cartier avec Virginia McKenna & Bill Travers | 1961 Les derniers jours d’un empire (il crollo di Roma) de Antonio Margheriti avec Ida Galli & Loredana Nusciak | 1965 30 fusils pour un tueur (30 Winchester per El Diablo) de Gianfranco Baldanello avec Alessandra Panaro | 1968 Les mercenaires de la violence (die große treibjagd) de Dieter Müller avec Pascale Petit & Georges Rigaud | ||
Carl Martin Rudolf Möhner naît le 11 août 1921, à Vienne, capitale de la toute nouvelle République Autrichienne (depuis 1918). En 1937, après ses études, le jeune homme, épris de beaux textes, décide de suivre une formation théâtrale et prend donc des cours d’art dramatique. Par la suite, il décroche un contrat au sein d’une troupe et interprète quelques pièces sur les scènes autrichiennes et allemandes, jusqu’à ce que la Seconde Guerre mondiale éclate, interrompant ainsi sa jeune carrière.
Après le conflit, Carl Möhner reprend le chemin des scènes germaniques et se produit notamment au Stadttheater de Saaz, aux théâtres de Graz et de Gmunden. En 1949, il fait une première apparition au cinéma dans «Vagabunden der liebe» aux côtés de la grande vedette Paula Wessely. Mais, au début des années cinquante, les propositions tardant à venir, il est contraint de travailler comme assistant de production pour la compagnie Austro-Film.
La chance lui sourit enfin en 1952, lorsque Helmut Käutner lui propose d’interpréter le jeune Martin Berger dans «Le dernier pont» aux côtés de Maria Schell et Barbara Rütting. Cette production est un succès international et remporte plusieurs prix au Festival de Cannes. L’année suivante, Jules Dassin l’engage pour incarner auprès de Jean Servais, le gangster blond Jo le suédois, dans «Du rififi chez les hommes». Une nouvelle fois, Carl Möhner se retrouve sur les marches du palais à Cannes et Dassin décroche le prix de la mise en scène. Les critiques encensent le film et lui attribuent le titre du plus grand film noir de tous les temps. La carrière de Carl est enfin lancée et il enchaîne les rôles. En 1956, il retrouve Barbara Rütting pour «Der geierwally» et en 1957, Jules Dassin pour «Celui qui doit mourir» toujours avec Jean Servais, mais aussi : Melina Mercouri, Maurice Ronet et Gert Froebe. Après une participation dans «La clé» (1958) de Carol Reed avec Sophia Loren et William Holden (rôle qui sera finalement coupé au montage), il campe le Capitaine allemand Lindemann dans «Coulez le Bismark !» de Lewis Gilbert.
Par la suite, Carl Möhner se lance dans la réalisation avec «Razzia sur le Bosphore» (1961) mais cette expérience restera sans suite. Il tourne une vingtaine de films à travers l’Europe. Cependant, sa carrière s’essouffle dès la fin des années soixante, très certainement dû à la mauvaise qualité de ces productions de série B ou Z. Après une ultime apparition aux côtés de Romy Schneider dans «Une femme à sa fenêtre» (1976), il s’exile au Texas et se consacre exclusivement à la peinture.
Au fil des années, Carl Möhner se révèle être un peintre de première importance. Son œuvre expressionniste, teintée de sentiments et d’émotions personnelles, dévoile un artiste à la personnalité espiègle, d’une grande simplicité et doté d’une âme d’enfant. Ses toiles connaissent un énorme succès et son travail est exposé dans de prestigieuses galeries à travers les Etats-Unis, mais également en Italie, en Allemagne et en Autriche.
Atteint de la maladie de Parkinson depuis la fin des années quatre-vingt, Carl Möhner décède le 14 janvier 2005, à son domicile de McAllen, au Texas (USA).
© Philippe PELLETIER
1949 | Vagabonds / Les passionnés ( vagabunden der liebe / vagabunden ) de Rolf Hansen avec Paula Wessely |
1953 | Pünktchen und Anton – de Thomas Engel
avec Heidemarie Hatheyer
Le dernier pont (die letzte brücke ) de Helmut Käutner avec Maria Schell |
1954 | Du rififi chez les hommes – de Jules Dassin avec Jean Servais |
1955 | Wo die alten wälder rauschen – de Alfons Stummer avec Josefin Kipper |
1956 | La fille au vautour ( der geierwally ) de Frantisek Cáp avec Willy Fritsch |
1957 | Celui qui doit mourir – de Jules Dassin
avec Melina Mercouri
Weißer holunder – de Paul May avec Carla Hagen L’île du camp sans retour ( the camp on Blood Island ) de Val Guest avec André Morell |
1958 | La clé ( the key ) de Carol Reed
avec Sophia Loren
Scènes coupées au montage Tempête sur la Jamaïque ( passionate summer / storm over Jamaica ) de Rudolph Cartier avec Virginia McKenna Behind the mask – de Brian Desmond Hurst avec Vanessa Redgrave |
1959 | Une fusée vers l’amour ( zurück aus dem Weltall / und immer ruft das herz ) de Georges
Friedland avec Ingrid Lutz
Coulez le Bismarck ! ( sink the Bismarck ! ) de Lewis Gilbert avec Dana Wynter |
1960 | Un compte à régler / Je défie ( the challenge / it takes a thief ) de John Gilling
avec Jayne Mansfield
The kitchen – de James Hill avec Tom Bell |
1961 | Razzia sur le Bosphore ( Istanbul macerasi / inshalla / razzia am Bosporus ) de Carl Möhner
avec Bianca Bern
+ scénario Les derniers jours d’un empire ( il crollo di Roma / the fall of Rome ) de Antonio Margheriti avec Ida Galli |
1964 | La grotte aux filles / La grotte des filles mortes-vivantes ( der fluch der grünen augen / cave of the living dead / the curse of the green eyes / die grotte der lebenden toten / night of the vampires ) de Ákos Ráthonyi avec Adrian Hoven
Le dernier pistolet ( Jim il primo / killer’s canyon / last gun / lonely gunslinger ) de Sergio Bergonzelli avec Cameron Mitchell |
1965 | 30 fusils pour un tueur ( 30 Winchester per El Diablo / 30 Winchester for El Diablo / gold
train ) de Gianfranco Baldanello
avec Alessandra Panaro
Der mörder mit dem seidenschal – de Adrian Hoven avec Susanne Uhlen Un colt pour McGregor ( l’uomo dalla pistola d’oro / Doc, manos de plata / Doc, hands of steel / man with the golden pistol / The man who came to kill – de Alfonso Balcázar avec Gloria Milland L’homme de Tolède ( la muerte se llama Myriam / l’uomo di Toledo / el hombre di Toledo / captain from Toledo ) de Eugenio Martín avec Norma Bengell |
1966 | L’enfer est vide ( lascia passare per l’inferno / hell is empty ) de John Ainsworth & Bernard Knowles avec Martine Carol |
1967 | Carmen, baby – de Radley Metzger
avec Uta Levka
Mort et diamants / Dynamite en soie verte ( dynamit in grüner seide / il più grande colpo della malavita americana ) de Harald Reinl avec Käthe Haack Services spéciaux, division K / Services spéciaux ( assignment K ) de Val Guest avec Camilla Sparv Radhapura : Endstation der verdammten / Fluch der diamanten – de Hans Albin avec George Nader |
1968 | Les mercenaires de la violence ( die große treibjagd / el mercenario / the last mercenary / l’ultimo mercenario ) de Dieter Müller avec Pascale Petit |
1970 | Tne neue heiße sex-report: Was männer nicht für möglich halten / Maßlose teenager – de
Ernst Hofbauer avec Eva Garden
Zu dumm zum... / Der großmaul-Casanova – de Henry van Lyck avec Brigitte Skay |
1972 | Gretchen sans uniforme ( eine armee Gretchen / fräuleins in uniforms / fraulein without a uniform ) de Erwin C. Dietrich avec Renate Kasché |
1973 | La coccinelle et les cascadeurs / Une coccinelle en tournée extraordinaire ( ein käfer auf extratour ) de Rudolf Zehetgruber avec Kathrin Orginski |
1974 | Callan ( this is Callan ) de Don Sharp avec Edward Woodward |
1975 | Jeune fille libre le soir / La baby-sitter ( the babysitter / L.A. babysitter / the raw edge / wanted : Babysitter ) de René Clément avec Maria Schneider |
1976 | Une femme à sa fenêtre – de Pierre Granier-Deferre avec Romy Schneider |