1937 L’amour à Waikiki (Waikiki wedding) de Frank Tuttle avec Bob Burns, Bing Crosby & Leif Erickson | 1937 The big broadcast of 1938 – de Mitchell Leisen avec W.C. Fields, Dorothy Lamour, Leif Erickson & Bob Hope | 1941 Hellzapoppin – de H.C. Potter avec Ole Olsen, Chic Johnson, Hugh Herbert, Jane Frazee & Mischa Auer | 1946 Monsieur Verdoux – de Charles Chaplin avec Charles Chaplin, Mady Correll, Isobel Elsom & Virginia Brissac | ||
La future Martha Raye est née Margy Reed, le 27 août 1916, à l’hôpital de Butte dans le Montana. Ses parents artistes de vaudeville, Maybelle Hazel et Peter Reed Jr., connus sous le nom de scène de «Reed and Hooper» se produisent dans un théâtre local. Margy apparaît dans leurs numéros à partir de trois ans, puis avec son frère Bud. Leur popularité est devenue si grande qu’ils sont baptisés «Margy et Bud». Sur scène dès son plus jeune âge, Margy fréquente peu l’école, elle est attirée par les flonflons et chante dans les orchestres de Paul Ash et Boris Morros. Avec sa jolie voix et ses talents comiques, elle interprète des airs jazzy et entraînants avec beaucoup d’allégresse et de facilité.
Remarquée par les patrons de la Paramount, elle est embauchée sous le pseudonyme de Martha Raye pour de multiples comédies musicales loufoques ou elle joue parfois les filles stupides et nymphomanes, qui essaient vainement de séduire le héros tels: Bing Crosby, Jimmy Durante, W.C. Fields ou Joe E. Brown. Elle accumule les gags, mais il faut bien avouer qu’elle fait mouche à chaque fois. En 1937, dans «The big broadcast of 1938» de Mitchell Leisen, entourée d’une pléiade de vedettes, elle est bringuebalée comme un paquet de linge par des marins, lors d’une danse acrobatique particulièrement drôle. Martha Raye est aussi connu pour la taille de sa bouche, disproportionnée par rapport à son visage, elle est surnommée «La grande bouche». Elle compose ses mimiques de manière à faire apparaître sa bouche encore plus importante qu’elle ne l’est. À tel point que dans les années 70/80, elle est sollicitée par la société Polident pour être la porte-parole de leur produit nettoyant de prothèses dentaires.
En 1946, dans «Monsieur Verdoux » de et avec Charles Chaplin en séducteur et assassin de douze femmes, elle est sa troisième conquête, la scène où Verdoux l’emmène en bateau afin de l’expédier par-dessus bord est un sommet du genre, humour visuel et verbal se marient en une symbiose parfaite. En 1969, dans le film fantastique pour enfants «Pufnstuf» elle joue une sorcière, dans la série télévisée «Les Bugaloos» (1970), elle est une vieille bique laide et jalouse nommée Benita. Après un dernier rôle dans «Airport 80» (1978) de David Lowell Rich, Martha Raye se tourne vers la télévision jusqu’en 1985. L’actrice est une artiste talentueuse, elle joue de bonnes comédies ou le public rit de bon cœur. Elle met à son profit une autre qualité, celui du courage. Elle montre son patriotisme dans de nombreuses tournées au cours de la Seconde Guerre mondiale, en Corée et au Vietnam. Elle est nommée membre honoraire des unités des forces spéciales auxquelles elle a souvent assistée et reçoit son béret vert et le titre de lieutenant-colonel, de la part du Président Lyndon B. Johnson. Surnommée le colonel Maggie par les troupes, elle reçoit, en 1993, la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction décernée aux civils.
Sa vie privée est assez tumultueuse, Martha Raye s’est mariée sept fois. Elle s’est mariée à Nick Condos de mars 1944 à juin 1953, le père de son unique enfant, Melodye Raye née en 1944; sa dernier union, en 1991, avec Mark Harris dure jusqu’au décès de l’actrice le 19 octobre 1994 d’une hémorragie cérébrale. Martha Raye, est la seule femme inhumée dans le cimetière des forces spéciales à Fort Bragg, en Caroline du Nord. Ses dernières années sont en proie à des problèmes de santé, elle souffre de la maladie d’Alzheimer et a été amputé de ses deux jambes suite à de graves problèmes cardio-vasculaires.
© Gary RICHARDSON
1934 | CM A nite in a nite club / Mentone brevity : A Nite in a nite club – de Milton Schwarzwald
avec J. Harold Murray
+ chansons |
1936 | Rhythm on the range – de Norman Taurog
avec Bing Crosby
+ chansons Radio Folies 1937 / Folies burlesques / Miousic 37 ( the big broadcast of 1937 ) de Mitchell Leisen avec Jack Benny Hideaway girl – de George Archainbaud avec Robert Cummings L’appel de la folie ( college holiday ) de Frank Tuttle avec George Burns |
1937 | L’amour à Waikiki ( Waikiki wedding ) de Frank Tuttle
avec Bob Burns
+ chansons Mountain music – de Robert Florey avec John Howard + chansons Artistes et modèles ( artists and models ) de Raoul Walsh avec Richard Arlen Quitte ou double ( double or nothing ) de Theodore Reed avec Andy Devine The big broadcast of 1938 – de Mitchell Leisen avec W.C. Fields + chansons College swing / Swing, teacher, swing – de Raoul Walsh avec Jackie Coogan + chansons CM Cinema circus – de Roy Rowland avec Lee Tracy Seulement apparition |
1938 | La belle de Mexico ( tropic holiday ) de Theodore Reed
avec Ray Milland
Give me a sailor – de Elliott Nugent avec Bob Hope Le mystère de la maison Norman / La source aux loufoques ( never say die ) de Elliott Nugent avec Alan Mowbray |
1939 | $1000 a touchdown – de James P. Hogan
avec Joe E. Brown
The farmer’s daughter – de James P. Hogan avec Charles Ruggles CM Screen snapshots series 18, No. 6 – de Ralph Staub avec Edward G. Robinson Seulement apparition |
1940 | The boys from Syracuse – de A. Edward Sutherland avec Allan Jones |
1941 | Nuits joyeuses à Honolulu / Une femme dans chaque port ( Navy Blues ) de Lloyd Bacon
avec Jack Haley
+ chansons Deux nigauds aviateurs ( keep’em flying ) de Arthur Lubin avec Lou Costello + chansons Hellzapoppin – de H.C. Potter avec Mischa Auer + chansons |
1943 | Four jills in a jeep – de William A. Seiter
avec Kay Francis
+ chansons DO Show business at war / The march of time volume IX, issue 10 – de Louis de Rochemont avec Darryl F. Zanuck Seulement apparition |
1944 | Une belle fille ( pin-up girl ) de H. Bruce Humberstone
avec John Harvey
+ chansons |
1946 | Monsieur Verdoux – de Charles Chaplin avec Charles Chaplin |
1952 | CM Screen snapshots 5852 : Hollywood night at 21 Club – de Ralph Staub
avec Jean Hersholt
Seulement apparition |
1961 | La plus belle fille du monde ( Billy Rose’s Jumbo / Jumbo ) de Charles Walters avec Stephen Boyd |
1969 | Le sphinx ( the sphynx ) de Lee H. Katzin
avec Johnny Weissmuller
Pufnstuf – de Hollingsworth Morse avec Jack Wild + chansons |
1970 | DO No substitute for victory – de Robert F. Slatzer
avec Lowell Thomas
Seulement apparition |
1978 | Airport 80 ( the Concorde : Airport’79 / airport’79 / airport’ 80 : The Concorde / the Concorde affair / the Concorde / S.O.S. Concorde ) de David Lowell Rich avec Alain Delon |
AUTRES PRIX : | |
Prix Humanitaire Jean Hersholt aux Academy Awards, USA ( 1969 ) Prix pour l’ensemble de sa carrière par la Guilde des acteurs de cinéma, USA ( 1974 ) |