1946 Beauté noire (Black Beauty) de Max Nosseck avec Richard Denning, Charles Evans & Evelyn Ankers | 1950 Marqué au fer (branded) de Rudolph Maté avec Alan Ladd, Charles Bickford, Robert Keith & Joseph Calleia | 1954 Le cri de la victoire (battle cry) de Raoul Walsh avec Van Heflin, Aldo Ray, Raymond Massey & Tab Hunter | 1956 L’armada sauvage (Huk!) de John Barnwell avec George Montgomery, John Baer, Mario Barri & James Bell | ||
D’ascendance anglaise, irlandaise et française, Monica Elizabeth Freeman, plus connue sous le nom de Mona Freeman, voit le jour le 9 juin 1926 à Baltimore, dans le Maryland, où son père Stuart Freeman exerce le métier d’entrepreneur. Elle est encore enfant quand la famille déménage à Pelham dans l’état de New York. À quatorze ans, elle devient modèle pour l’agence de mannequins de John Robert Powers. L’argent gagné sert à payer l’inscription pour les études universitaires de son frère à Yale. Sa beauté et son charme lui permettent d’être élue «Miss Métro» de New York en 1941.
Peu après, le milliardaire Howard Hughes voit la photo de Mona Freeman sur une couverture de magazine et lui signe un contrat personnel de deux ans, sans jamais l’avoir rencontré en personne. Quelques mois plus tard son contrat est racheté par la Paramount qui lui offre son premier rôle en 1944 auprès de Ray Milland et Barbara Britton, dans «Voyage sans retour» de Frank Borzage. L’année suivante, en septembre, elle épouse un riche vendeur de voitures de Los Angeles, Patrick Weldon Nerney. Ils ont une fille Mona Elizabeth, qui naît le 25 octobre 1947, et qui se fera connaître plus tard comme actrice sous le nom de Monie Ellis.
Dès lors, Mona Freeman va enchaîner des rôles dans plus de trente productions cinématographiques jusqu’à la fin des années cinquante. Après quelques personnages secondaires, elle est distribuée en tête d’affiche, pour l’adaptation du célèbre roman de Anna Sewell «Beauté noire» (1946) réalisée par Max Nosseck, et dans «Une fille perdue» (1947) une comédie dramatique de Alfred Santell où elle a pour partenaires James Dunn et William Marshall. Par la suite, elle est donne également la réplique à Betty Grable et Dan Dailey dans «Maman était new look» (1947) de Walter Lang; William Holden et Macdonald Carey dans «La chevauchée de l’honneur» (1949) de Leslie Fenton; Alan Ladd et Charles Bickford dans «Marqué au fer» (1950) de Rudolph Maté; Dean Martin et Jerry Lewis «Parachutistes malgré lui» (1952); Jean Simmons et Robert Mitchum dans «Un si doux visage» (1952) de Otto Preminger (elle y retrouve Howard Hughes à la production); Van Heflin dans «Le cri de la victoire» (1954) de Raoul Walsh; Barry Sullivan et Dennis O’Keefe dans «La poursuite fantastique» (1957) de Harold D. Schuster... L’actrice est aussi sollicitée pour apparaître dans des épisodes de séries à succès comme «Zane Grey Theater» (1956), «Studio 57» (1957), «Au nom de la loi» (1958/59) avec Steve McQueen, «Echec et mat» (1961) avec Doug McClure, «Perry Mason» (1962/65) avec Raymond Burr. Pour sa dernière apparition à l’écran, elle incarne Madame Bristol dans le téléfilm «Welcome home, Johnny Bristol».
Divorcée de Patrick Weldon Nerney en septembre 1953, Mona Freeman connaît de brèves liaisons amoureuses avec, entre autres, Nicky Hilton (héritier des hôtels du même nom), Vic Damone, Frank Sinatra, Bing Crosby et Robert Wagner. Le 10 juin 1961, Mona Freeman épouse en secondes noces, l’homme d’affaire, et occasionnellement acteur, Jack Ellis qui adopte sa fille Monie. Il la laissera veuve en octobre 1992. Dès le début des années 1970, l’actrice se retire dans sa luxueuse villa hollywoodienne et se consacre principalement à peindre des portraits et des paysages. Mona Freeman meurt le 23 mai 2014, à l’âge de 87 ans, après une longue maladie à son domicile de Beverly Hills.
© Pascal DONALD
1944 | Voyage sans retour / Ce n’est qu’un au revoir / Amour sans lendemain ( till we meet
again ) de Frank Borzage
avec Ray Milland
Le grand National ( the National Velvet ) de Clarence Brown avec Mickey Rooney La marine en jupons ( here come the waves ) de Mark Sandrich avec Bing Crosby Coup de foudre / Nous deux ( together again ) de Charles Vidor avec Charles Boyer Roughly speaking – de Michael Curtiz avec Jack Carson |
1945 | Junior Miss – de George Seaton
avec Stephen Dunne
Danger signal – de Robert Florey avec Bruce Bennett |
1946 | Our hearts were growing up – de William D. Russell
avec Brian Donlevy
Beauté noire ( Black Beauty ) de Max Nosseck avec Richard Denning Une fille perdue / Reflet du passé / La fille Brennan ( that Brennan girl / tough girl ) de Alfred Santell avec James Dunn |
1947 | Le fiancé de ma fiancée / Cupidon en permission ( dear Ruth ) de William D. Russell
avec William Holden
Maman était new look / Maman était vedette ( mother wore tights ) de Walter Lang avec Dan Dailey + chansons Hollywood en folie ( variety girl ) de George Marshall avec DeForest Kelley |
1948 | Les filles du major ( isn’t it romantic ? ) de Norman Z. McLeod
avec Patric Knowles
+ chansons |
1949 | La chevauchée de l’honneur ( streets of Laredo ) de Leslie Fenton
avec Macdonald Carey
L’héritière ( the heiress ) de William Wyler avec Montgomery Clift Le démon du logis / Le démon du foyer ( dear wife ) de Richard Haydn avec William Holden |
1950 | J’étais une voleuse ( I was a shoplifter ) de Charles Lamont
avec Scott Brady
Terre damnée ( Copper Canyon ) de John Farrow avec Ray Milland Marqué au fer ( branded ) de Rudolph Maté avec Alan Ladd |
1951 | Ma fille n’est pas un ange ( dear brat ) de William A. Seiter
avec Edward Arnold
La part du jeu ( darling, how could you ? / rendezvous ) de Mitchell Leisen avec John Lund Lady du Texas ( the lady from Texas ) de Joseph Pevney avec Howard Duff Sous le plus grand chapiteau du monde ( the greatest show on earth / Cecil B. DeMille’s the greatest show on earth ) de Cecil B. DeMille avec Charlton Heston La voix du cœur ( flesh and fury ) de Joseph Pevney avec Tony Curtis |
1952 | Parachutiste malgré lui / Martin et Lewis parachutistes ( jumping jacks ) de Norman
Taurog avec Jerry Lewis
+ chansons Les diables de l’Oklahoma ( thunderbirds ) de John H. Auer avec John Derek Un si doux visage / Infernale beauté ( angel face ) de Otto Preminger avec Robert Mitchum CM Screen snapshots : Hollywood on the ball – de Ralph Staub avec Pat O’Brien Seulement apparition |
1954 | Before I wake / Shadow of fear – de Albert S. Rogell
avec Maxwell Reed
Le cri de la victoire ( battle cry ) de Raoul Walsh avec Van Heflin |
1955 | Colorado saloon ( the road to Denver ) de Joseph Kane
avec John Payne
Dial 999 / The way out – de Montgomery Tully avec Gene Nelson |
1956 | Le bataillon dans la nuit / Le commando de la nuit ( hold back the night ) de Allan Dwan
avec Chuck Connors
L’armada sauvage ( Huk ! ) de John Barnwell avec George Montgomery |
1957 | La poursuite fantastique ( Dragoon Wells massacre / Dragon Wells massacre ) de Harold D.
Schuster avec Barry Sullivan
La faute du capitaine Barrett ( the world was his jury ) de Fred F. Sears avec Edmond O’Brien |