![]() 1947 Hollywood en folie (variety girl) de George Marshall avec Bing Crosby & Adolphe Menjou | ![]() 1954 Carmen Jones – de Otto Preminger avec Dorothy Dandridge, Harry Belafonte & Brock Peters | ![]() 1958 Porgy & Bess – de Otto Preminger avec Dorothy Dandridge, Sidney Poitier & Sammy Davis Jr. | ![]() 1960 Les jeunes loups (all the fine young cannibals) de Michael Anderson avec Robert Wagner & Natalie Wood | ||
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Fille du Révérend Joseph Bailey et de son épouse Ella Mae, Pearl Bailey vient au monde le 29 mars 1918 à Southampton County, dans le sud-est de la Virginie. Elle a deux sœurs, Virgie et Eura, et un frère, Bill Bailey (1912/78) dont la carrière de danseur de claquettes sera le sujet du film «Taps» avec Gregory Hines en 1989. Bien que la petite Pearl n’ait jamais eu de formation musicale, elle a attribué son amour du chant et de la danse à sa petite enfance dans une église pentecôtiste du quartier de Newport News, où son père est prédicateur. Elle a quatre ans quand ses parents divorcent. La garde des enfants est partagée entre le domicile de leur mère à Philadelphie et celui de leur père à Washington DC. Après avoir remporté un concours de jeunes talents au légendaire Apollo Theater de Harlem, à New York, elle abandonne ses études pour suivre une troupe de vaudeville.
Dans les années trente, Pearl Bailey a commencé par chanter et danser dans les night-clubs noirs de Philadelphie, puis dans des cabarets et des casinos de la côte Est. En 1941, pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle parcourt le pays avec l’United Service Organizations (USO) avec un spectacle pour les troupes américaines avant de s’installer à New York. Ses succès de chanteuse lui permettent de se produire avec des artistes comme Cab Calloway et Duke Ellington. En 1946, elle fait ses débuts à Broadway dans la comédie musicale «St Louis Woman» de Harold Arlen et Johnny Mercer, mis en scène par Rouben Mamoulian et chorégraphié par Charles Walters. Par la suite, Pearl Bailey remportera encore de nombreux succès sur scène, notamment avec des pièces musicales comme «Arms and girl» (1950), «Bless all you» (1950/51), «House of flowers» (1954/55) et surtout «Hello Dolly» (1964/75)
Après deux apparitions chantantes dans des films musicaux dans les années quarante, Pearl Bailey entame réellement sa carrière à l’écran, en 1954, dans «Carmen Jones» dirigé par Otto Preminger, avec Harry Belafonte et Dorothy Dandridge dans le rôle-titre. En 1957, elle interprète la tante Hagar dans «St. Louis Blues» aux côtés de Mahalia Jackson, Eartha Kitt, Cab Calloway, Ella Fitzgerald et Nat King Cole. L’année suivante, elle retrouve le couple Otto Preminger et Dorothy Dandridge dans la version cinématographique de «Porgy and Bess» où elle joue le rôle de Maria, avec également Sidney Poitier comme partenaire. Son nom est encore au générique de trois films en 1960, 1969 et 1976.
Pendant les années 1970, Pearl Bailey a sa propre émission de télévision. Elle a aussi prêtée sa voix pour les films d’animations «Tubby the Tuba» (1974) et «Rox et Rouky» (1980) des studios Disney. Elle écrit plusieurs livres à partir de 1968 et se voit nommée ambassadrice à l’ONU par le Président Gerald Ford en 1975. Pearl souffrait depuis de longues années de son manque d’instruction. Elle décide alors de reprendre des études supérieures aux débuts des années 1980. Son acharnement lui permet de décrocher un diplôme en théologie à l’Université de Georgetown de Washington DC, en 1985. Trois ans plus tard, fervente Républicaine, elle reçoit la Médaille Présidentielle de la Liberté des mains du Président Ronald Reagan. Après trois mariages ratés, Pearl Bailey trouve enfin le bonheur auprès du Batteur de jazz, Louie Bellson, avec qui elle adoptera deux enfants. Victime d’une crise cardiaque dans un hôtel de Philadelphie, elle meurt au «Thomas Jefferson University Hospital» le 17 août 1990.
© Pascal DONALD

1947 | Hollywood en folie ( variety girl ) de George Marshall
avec Bing Crosby
+ chansons |
1948 | Les filles du major ( isn’t it romantic ? ) de Norman Z. McLeod
avec Patric Knowles
+ chansons |
1954 | Carmen Jones – de Otto Preminger
avec Harry Belafonte
+ chansons |
1955 | Si j’épousais ma femme ( that certain feeling ) de Norman Panama & Melvin Frank
avec George Sanders
+ chansons |
1957 | St. Louis Blues – de Allen Reisner
avec Nat King Cole
+ chansons |
1958 | Porgy & Bess – de Otto Preminger
avec Sidney Poitier
+ chansons |
1960 | Les jeunes loups ( all the fine young cannibals ) de Michael Anderson avec Robert Wagner |
1969 | Le propriétaire ( the landlord ) de Hal Ashby avec Beau Bridges |
1974 | DA Tubby the Tuba – de Alexander Schure
Seulement voix |
1976 | Norman… Is that you ? – de George Schlatter
avec Redd Foxx
DO The Redd Foxx becomes a movie star – de Elliot Geisinger avec Dennis Dugan Seulement apparition |
1980 | DA Rox et Rouky ( the fox and the hound ) de Ted Berman, Richard Rich & Art Stevens
Seulement voix & chansons |
AUTRES PRIX : | |
Prix pour l’ensemble de sa carrière par la Guilde des acteurs de cinéma, USA ( 1977 ) |