Ricardo Ramírez Gil, plus connu sous le nom de Rikar Gil, est né à Barcelone en 1976, mais certaines sources citent comme année de naissance 1983. Il entame successivement des études dans plusieurs domaines, sans vraiment trouver sa voie, jusqu’à ce qu’il se découvre enfin une vocation de comédien. Il suit des cours de théâtre à Barcelone avant d’intégrer l’école de théâtre «Sala Cuarta Pared» de Madrid. Il continue sa formation à l’Ecole Internationale des Média Audiovisuels (EIMA) et participe à plusieurs séminaires centrés sur le jeu d’acteur, animés notamment par Legs Fernando, Corazza, Ramon Salazar où Claudio Tolcachir.
La carrière à l’écran de Rikar Gil débute par des brèves apparitions dans des films comme «Cruzando la línea» (2006) de Federico Bruno, «Chaotique Ana» (2007) de Julio Medem, et avec Charlotte Rampling, où «Estació de l’oblit» (2009) de Christian Molina et Sandra Serna. Mais c’est dans une trentaine de courts-métrages en dix ans, où, pour la plupart, il tient un des rôles majeurs, si ce n’est le rôle principal, qu’il dévoile ses capacités d’acteur, entre-autres dans: «Señora Soto» (2008) de Hans Emanuel, «Póker» (2009) de Pablo Silva González, «Amor de juguete» (2010) de Ignacio F. Rodó, «Retorno» (2011) de Roberto H.G. et Cristina Molino, «Vends chien qui parle, 10 euros» (2012) de Lewis-Martin Soucy, «Impulso» (2013) de Paul Mateos Verdejo et Miguel Tejerina, qui lui vaut un prix d’interprétation décerné par le festival des courts-métrages sur Internet «Jameson Notodofilmfest», «Stela» (2014) de Ainhoa Menéndez Goyoaga et «Café nunca es café» (2016) de Eduardo Ovejero.
En 2015, le jeune acteur catalan décroche enfin son premier rôle important dans «Julie» auprès de Marine Discazeaux dans le rôle-titre, un drame réalisé par Alba González de Molina. Mais se sont les nombreuses apparitions dans des productions télévisées à succès qui assoient progressivement sa notoriété auprès d’un plus large public. On le voit notamment dans des séries populaires comme «La Riera» (2016) pour la chaine TV3, l’histoire d’une famille qui dirige un restaurant dans une ville fictive, et la web-série «Libres» (2010) sur les aventures de sept jeunes gens, qui, au plus fort de la crise financière espagnole, quittent leur mode de vie citadin pour s’installer dans une maison abandonnée des Pyrénées, dans le but de créer une petite société autonome. En parallèle, Rikar Gil se produit sur scènes essentiellement dans des pièces du registre contemporain, parmi lesquelles: «Acera Derecha» (2008) de Rodrigo García, avec la compagnie du théâtre Cuarta Pared et mis en scène par Javier G. Yagüe; «Nuestra Señora del Mare Sirenum» (2010) dirigé par Anita del Rey au Microteatro de Madrid; «Intimidad» (2013/14) de Iván Ruíz Flores; «Un balcón con vistas» (2014/15) de Laura Molpeceres; «Una noche como esta» (2015) de Nacho Redondo; etc.
Le 21 janvier 2017, alors qu’il se rend en moto au théâtre «Nave 73» de la capitale espagnole, où il doit jouer la pièce de Nacho Redondo «Una noche como aquella», Rikar Gil est victime d’un accident de la route. Très grièvement blessé, il meurt peu après. Il a été incinéré au cimetière madrilène de la Almudena. Jeune talent prometteur, il était passionné par le théâtre et le cinéma, bien sûr, mais aussi de sports extrêmes, de vitesse et donnait beaucoup de son temps pour la protection animale.
© Pascal DONALD
2006 | Cruzando la línea – de Federico Bruno avec Begoña Máira |
2007 | Chaotique Ana ( caótica Ana ) de Julio Medem
avec Charlotte Rampling
Escuchando a Gabriel – de Jose Enrique March avec Silvia Abascal CM Muñecas rusas – de Angel Enriquez avec Saïd El Mouden |
2008 | El amor es un suicidio – de Daniel Farriol
avec Ramón Garrido
CM Señora Soto – de Hans Emanuel avec Mireia Ros CM Cautivo – de Pau Bergadà & Ignacio F. Rodó avec María Vázquez Verdón |
2009 | Estació de l’oblit – de Christian Molina & Sandra Serna
avec Katia Klein
CM Póker – de Pablo Silva González CM Villa Goldstein – de Apu Ferro avec Alex Corral |
2010 | CM Renacimiento – de Ignacio F. Rodó
CM Innocence ( inocencia ) de Ignacio F. Rodó avec Sergio Bernal CM Les – de Aida Ramazanova avec Lina Gorbaneva CM Amor de juguete – de Ignacio F. Rodó avec Ángela Puertas + scénario CM Los secretos de Miren – de Ray Marhuenda avec Laura De Pedro |
2011 | Bucle – de Héctor Zerkowitz
avec Noemí Costa
CM Retorno – de Roberto H.G. & Cristina Molino avec Natalia Barceló |
2012 | CM Vends chien qui parle, 10 euros ( se vende perro que habla, 10euros ) de Lewis-Martin Soucy
avec Roberto Álvarez
CM Rabo de toro – de Karmen Garay avec Lorena Mateo |
2013 | 10.000 noches en ninguna parte – de Ramón Salazar
avec Lola Dueñas
CM Canelita – de Guillermo Guerrero avec Beatriz Arjona CM Impulso – de Paul Mateos Verdejo & Miguel Tejerina avec Nacho Redondo + production Prix du meilleur acteur au festival des courts-métrages sur Internet Jameson Notodofilmfest, Espagne CM Cowboys – de Bernabé Rico avec María Adánez |
2014 | CM Cambio de sentido – de Alfonso Díaz
avec Beatriz Arjona
CM Ocho pasos y medio – de Jorge Naranjo avec Esther Rivas CM La propina – de Esteban Crespo avec Amparo Soto CM Stela – de Ainhoa Menéndez Goyoaga avec María Ballesteros CM Pajaritas – de Paul Mateos Verdejo & Miguel Tejerina avec Nacho Redondo |
2015 | Cuervos – de Raúl Romera
avec Marta Serrano
Julie – de Alba González de Molina avec Marine Discazeaux CM El resplandor II – de Diego Jiménez de Oria avec Juanan Moreno CM Feet talk – de Inés de León avec Virginia Cámus CM Inconscientes – de Paul Mateos Verdejo avec María Grazia Dolci CM Centrifugado – de Mireia Noguera |
2016 | CM Café nunca es café – de Eduardo Ovejero
avec Cristina Soria
CM El día menos pensado – de Jose Extremera avec Natalia Sprenger |