1936 Seize ans (das mädchen Irene) de Reinhold Schünzel avec Karl Schönböck, Lil Dagover & Geraldine Katt | 1937 L’énigme de Beate (Rätsel um Beate) de Johannes Meyer avec Albrecht Schoenhals, Lil Dagover & Fritz Odemar | 1938 La nuit décisive (die nacht der entscheidung) de Nunzio Malasomma avec Pola Negri & Hans Zesch-Ballot | 1938 Quatre filles courageuses (die vier gesellen) de Carl Froelich avec Ingrid Bergman & Hans Söhnker | ||
Sabine Peters voit le jour le 29 décembre 1912 à Berlin, sous le règne de l’empereur Guillaume II. Issue de la bourgeoisie allemande, la jeune fille, à l’issue de ses études, décide de devenir comédienne.
À vingt ans, Sabine Peters part à la conquête du grand écran et débute sous la direction de Erich Waschneck dans «Huit jeunes filles en bateau», aux côtés de Theodor Loos et d’une autre débutante au futur prometteur, Karin Hardt. Sabine devient rapidement une actrice très appréciée du public. Au cours des années trente, elle joue sous la direction de grands noms du cinéma allemand tels que: Carl Froelich pour «Jeunesse bouleversée» (1933) avec Heinrich George, Reinhold Schünzel pour «Das mädchen Irene» (1936), Paul Wegener pour «Unter ausschluß der Öffentlichkeit» (1937) ou Georg Jacoby pour «Die kronzeugin» (1937). Ses films sont presque tous des grands succès. Dans «Le château dans les Flandres» (1936), une comédie romantique réalisée par Géza von Bolváry, elle donne la réplique à Martha Eggerth et Georg Alexander, puis, dans «Quatre filles courageuses» (1938), c’est au tour de Ingrid Bergman qui n’est pas encore une vedette hollywoodienne. En 1938, dans «La nuit décisive», elle croise la grande Pola Negri, ancienne star du cinéma muet.
En 1937, Sabine Peters se marie avec le célèbre baryton Willy Domgraf-Fassbaender. L’année suivante, les deux époux se retrouvent à l’affiche de «Eine lied von liebe», un court métrage de Jürgen von Alten. Puis Sabine s’éloigne momentanément des plateaux de cinéma pour donner naissance à une fille le 3 juillet 1939. Plus tard, l’enfant deviendra la grande chanteuse lyrique Brigitte Fassbaender, actrice aussi à ses moments perdus, dans quelques productions télévisées.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Sabine Peters interprète Charlotte von Erdmannsdorf dans «Friedemann Bach» (1941), une biographie consacrée au grand musicien classique, avec Gustaf Gründgens dans le rôle titre. Elle tourne encore dans quelques productions, essentiellement destinées au public allemand, parmi lesquelles: «Floh im ohr» (1943) de Paul Heidemann, «Ein schöner tag» (1944) de Philipp Lothar Mayring, «Die heimlichen bräute» (1944) de Johannes Meyer et «Der posaunist» (1944) de Carl Boese.
En 1945, elle se retrouve devant les caméras pour interpréter la Comtesse Rosine, aux côtés de son époux jouant Figaro, pour «Le mariage de Figaro», une comédie musicale tirée de l’œuvre de Beaumarchais et du livret de Lorenzo da Ponte, brillamment adaptée par Georg Wildhagen. Ce sera son vingt-septième et dernier rôle au cinéma, tandis que son pays affronte son destin. Le film est achevé et ne sort sur les écrans qu’en 1949.
En 1980, ses admirateurs ont la joie de la retrouver lors d’une brève apparition télévisée. Puis Sabine Peters s’éteint discrètement le 10 octobre 1982, à Munich en Bavière. Sans que ses films aient vraiment marqués l’histoire du cinéma germanique, elle laisse malgré tout le souvenir d’une comédienne fraîche, belle et talentueuse, dans la mémoire des cinéphiles.
© Philippe PELLETIER
1932 | Huit jeunes filles en bateau ( acht mädels im boot / Seeschwalben ) de Erich Waschneck
avec Theodor Loos
Prince charmant ( traum von Schönbrunn / schuld an allem ist die liebe ) de Johannes Meyer avec Hans Junkermann |
1933 | Jeunesse bouleversée ( reifende jugend ) de Carl Froelich
avec Heinrich George
Chevalier d’industrie ( konjunkturritter ) de Fritz Kampers avec Weiß-Ferdl |
1934 | La créature du Heidekrug ( der schrecken vom heidekrug / hubertusklänge / im grünen rock /
wenn das jagdhorn erklingt ) de Carl Boese
avec Oskar Sima
Ma femme, la reine du tir ( meine frau, die schützenkönigin ) de Carl Boese avec Paul Beckers Aufschnitt – de Piel Jutzi avec Gerhard Dammann |
1936 | Seize ans / La fille Irène ( das mädchen Irene ) de Reinhold Schünzel
avec Karl Schönböck
Le château dans les Flandres ( das schloß in Flandern ) de Géza von Bolváry avec Paul Hartmann La boule de verre ( die gläserne kugel ) de Peter Stanchina avec Carl Auen |
1937 | Man spricht über Jacqueline – de Werner Hochbaum
avec Albrecht Schoenhals
Huis clos ( unter ausschluß der Öffentlichkeit ) de Paul Wegener avec Iván Petrovich Der biberpelz – de Jürgen von Alten avec Ewald Wenck L’affaire Cabano ( die kronzeugin ) de Georg Jacoby avec Gustav Waldau Pension Fidola ( fremdenheim Filoda ) de Hans Hinrich avec Franz Zimmermann L’énigme de Beate ( Rätsel um Beate / eine zweifelhafte frau ) de Johannes Meyer avec Albrecht Schoenhals |
1938 | Quatre filles courageuses / Les quatre camarades ( die vier gesellen ) de Carl Froelich
avec Ingrid Bergman
Une histoire d’amour prussienne / La légende de l´amour ( liebeslegende / Preußische liebesgeschichte / liebesgeschichte ) de Paul Martin avec Willy Fritsch La nuit décisive ( die nacht der entscheidung ) de Nunzio Malasomma avec Pola Negri CM Ein lied von liebe – de Jürgen von Alten avec Willy Domgraf-Faßbaender |
1940 | Cœur meurtri / Le cœur errant / Cœur sans maison ( herz ohne heimat ) de Otto Linnekogel avec Gustav Diessl |
1941 | Le musicien errant ( Friedmann Bach ) de Traugott Müller
avec Gustaf Gründgens
Die heimlichen bräute – de Johannes Meyer avec Rudolf Prack |
1942 | La puce à l’oreille ( floh im ohr ) de Paul Heidemann avec Harald Paulsen |
1943 | Ich bitte um vollmacht / Der dorfadvokat – de Karl Leiter avec Josef Eichheim |
1944 | Ein schöner tag – de Philipp Lothar Mayring
avec Gunther Lüders
Le tromboniste ( der posaunist ) de Carl Boese avec Victor Janson |
1945 | Le mariage de Figaro ( Figaros hochzeit ) de Georg Wildhagen avec Willy Domgraf-Faßbaender |