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Caroline Snodgress voit le jour le 27 octobre 1946 à Park Ridge à une quinze de kilomètres de Chicago, capitale de l’état de l’Illinois. D’abord étudiante à la Northern Illinois University, elle poursuit ses études à l’école d’art dramatique du Goodman Theatre de Chicago où elle se distingue. Dès le début des années soixante, elle travaille pour des productions télévisées comme le célèbre feuilleton «Le Virginien», tout en se produisant sur différentes scènes américaines sous son diminutif de Carrie.
En 1969, Carrie Snodgress apparaît furtivement aux côtés de Jack Nicholson dans «Easy Rider» de Dennis Hopper. Puis en 1970, la jeune actrice se retrouve face à James Caan dans le film de Jack Smight, «Rabbit, run». Mais c’est, toujours la même année, le «Journal intime d’une femme mariée» de Frank Perry qui lui apporte la notoriété. Elle incarne Tina Balser, une jeune épouse qui s’ennuie dans son appartement new-yorkais tandis que le mari, interprété par Richard Benjamin, ne pense qu’à sa réussite sociale. Mais l’arrivée d’un écrivain, Frank Langella, va changer les règles du jeu. Pour sa prestation époustouflante, Carrie gagne deux «Golden Globe», deux «Laurels d’or». Elle est même nommée aux Oscars. Mais alors que tous les espoirs lui sont permis, l’actrice n’écoute que son cœur et abandonne le devant de la scène pour suivre dans ses tournées Neil Young, une grand star de la pop music. Ils vont bientôt avoir un fils Zeke qui malheureusement va naître avec une paralysie cérébrale. Mais le couple se sépare en 1975. Carrie vit également un temps avec le compositeur de musique de films Jack Nitzsche.
En 1978, Carrie Snodgress reprend le chemin des studios pour interpréter, dans «Furie» du réalisateur Brian De Palma, un second rôle aux côtés de Kirk Douglas et John Cassavetes. La même année, elle apparaît dans le mélodrame «Love’s dark ride» de Delbert Mann, où un jeune publiciste de renom devient aveugle à la suite d’un accident avec une arme à feu. Il va réapprendre à vivre grâce à une chanteur de night-club. Puis après quelques films, elle retrouve les planches et Broadway pour «A coupla white chicks sitting around talking» (1981). La pièce est un succès mais cela ne permet cependant pas à la comédienne de retrouver une véritable place correspondant à son talent. Clint Eastwood néanmoins lui offre en 1985 un de ses meilleurs rôles dans «Pale Rider, le solitaire» où il est à la fois réalisateur et acteur vedette.
Pendant les années quatre-vingt-dix, Carrie Snodgress participe à plusieurs productions pour le cinéma et la télévision. Elle est notamment Stefania Comaneci, la maman de «Nadia» (1984), jeune prodige roumaine, championne de gymnastique. Mais il y aura aussi des titres plus connus comme «Blue sky» (1992) de Tony Richardson, la série «X-files» (1993) et «White man» (1995) avec John Travolta et Harry Belafonte. Malheureusement jamais plus l’actrice réussira à retrouver son statut de vedette du début des années soixante-dix et devra souvent se contenter de rôles secondaires d’un intérêt parfois limité. Elle apparaît une dernière fois, au cinéma dans un film d’horreur «The forsaken» en 2001, et en 2004 à la télévision pour «Volonté de fer» avec Anjelica Houston. Mais hospitalisée en mars 2004, au Centre Medical Universitaire de Los Angeles, en Californie, pour subir une transplantation du foie, Carrie Snodgress meurt le 1er avril 2004, victime d’une insuffisance cardiaque et rénale.
© Caroline HANOTTE & Philippe PELLETIER

1969 | Easy rider – de Dennis Hopper avec Jack Nicholson |
1970 | Rabbit, run – de Jack Smight
avec James Caan
Journal intime d’une femme mariée ( diary of a mad housewife ) de Frank Perry avec Frank Langella Golden Globe de la meilleure actrice de cinéma catégorie musical ou comédie, USA Golden Globe du meilleur espoir féminin, USA Laurel d’Or de la meilleure interprétation dramatique féminine, USA Laurel d’Or de la star féminine de l’année, USA |
1978 | Furie ( the fury ) de Brian De Palma
avec Kirk Douglas
Love’s dark ride – de Delbert Mann avec Cliff Potts |
1979 | The attic – de James Edwards avec Ray Milland |
1981 | Trick or treats – de Gary Graver avec David Carradine |
1982 | Homework ( growing pains / short people ) de James Beshears avec Michael Morgan |
1983 | Strip Academy ( a night in heaven ) de John G. Avildsen avec Christopher Atkins |
1984 | Rémission pour un voyou ( L.A. Bad / rainy day friends ) de Gary Kent avec Esai Morales |
1985 | Pale Rider, le cavalier solitaire ( Pale Rider ) de Clint Eastwood avec Michael Moriaty |
1986 | La loi de Murphy ( Murphy’s law ) de Jack Lee Thompson avec Charles Bronson |
1987 | Blueberry Hill – de Strathford Hamilton avec Richard Haines |
1989 | Chill factor – de David L. Stanton
avec Patrick Wayne
L’envers de la médaille ( across the tracks ) de Sandy Tung avec Brad Pitt |
1992 | Blue sky – de Tony Richardson
avec Tommy Lee Jones
La ballade de Little Jo ( the ballad of Little Jo ) de Maggie Greenwald avec Ian McKellen |
1993 | 8 seconds ( the Lane Frost story ) de John G. Avildsen avec James Rebhorn |
1995 | White man ( white man’s burden ) de Desmond Nakano avec Harry Belafonte |
1997 | Sex crimes ( wild things / wildthings ) de John McNaughton avec Kevin Bacon |
1998 | Stranger in the kingdom – de Jay Craven avec Martin Sheen |
1999 | Ed Gein, le boucher ( in the light of the moon / Ed Gein ) de Chuck Parello avec Steve Railsback |
2000 | Bartleby – de Jonathan Parker avec Crispin Glover |
2001 | The forsaken / The forsaken : Desert vampires – de J.S. Cardone avec Kerr Smith |