![]() 1957 Contrebande au Caire (tip on a dead jockey) de Richard Thorpe avec Robert Taylor, Dorothy Malone & Jack Lord | ![]() 1958 L’étoile brisée (ride a crocked trail) de James Hibbs avec Audie Murphy, Walter Matthau & Henry Silva | ![]() 1959 Trahison à Athènes (the angry hills) de Robert Aldrich avec Robert Mitchum, Stanley Baker & Elisabeth Müller | ![]() 1961 Les canons de Navarone (the guns of Navarone) de Jack Lee Thompson avec Gregory Peck & Anthony Quinn | ||
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Née d’un père aristocrate italien et d’une mère irlandaise, Giovanna Scoglio voit le jour le 3 mars 1934, à Liverpool en Grande-Bretagne. Trois mois plus tard, la famille Scoglio s’installe à Messine, en Sicile, où Giovanna passe son enfance. À quatorze ans, elle émigre aux Etats-Unis. Elle s’installe chez une tante à New-York, et étudie à la Bayside High School dans le Queens. En 1952, elle en sort diplômée, puis exerce divers petits métiers, dont celui d’agent pour la compagnie aérienne Scandinavian Airlines. Parallèlement, elle suit les cours de Stella Adler à l’Actor Studio. En 1954, la jeune femme qui participe à des jeux télévisés, est repérée par un talent-scout des studios Universal et est aussitôt mise sous contrat. Elle doit interpréter Marie-Madeleine dans «The gallileans», une superproduction historique, qui hélas ne sera jamais filmée. L’année suivante, elle débute sous le nom de Gia Scala, dans «Tout ce que le ciel permet» de Douglas Sirk, auprès de Rock Hudson et Jane Wyman.
Rapidement, Gia Scala travaille pour différents studios. En 1956, elle apparaît en tête d’affiche dans «Racket dans la couture», un film noir de série B, aux côtés de Lee J . Cobb et Kerwin Mathews. Par la suite, elle enchaîne les films auprès de vedettes confirmées, telles que: Errol Flynn dans «Trafic à la Havane» (1957), Robert Taylor dans «Contrebande au Caire» (1957), Glenn Ford dans «Prenez garde à la flotte» (1957), Audie Murphy dans «L’étoile brisée» (1958) et Robert Mitchum dans «Trahison à Athènes» (1958). Gia Scala est alors une des jeunes actrices les plus en vues de la capitale du cinéma. On lui prête des liaisons avec entre autres, John Saxon, Russ Tamblyn et Earl Holliman, mais elle épouse au final, Don Burnett, acteur médiocre, rencontré sur le plateau de «Prenez garde à la flotte» de Charles Walters. Suite au décès de sa mère en 1958, la starlette, dépressive, fait une première tentative de suicide. L’année suivante, elle tente une nouvelle fois de mettre fin à ses jours en se jetant, du Pont de Waterloo, dans la Tamise. Le courage d’un chauffeur de taxi va la sauver in extremis de la noyade.
Au début des années soixante, Gia Scala s’installe en Angleterre. Sous la direction de Jack Lee Thompson, elle tourne en 1960, dans «L’homme des fusées secrètes» avec Curd Jürgens. L’année suivante, elle retrouve Thompson pour incarner Anna, la jeune résistante grecque dans «Les canons de Navarone», entourée par Gregory Peck, Anthony Quinn et David Niven. En 1962, elle partage la vedette avec son mari dans une production italienne tournée en Tchécoslovaquie: «Le triomphe de Robin de Bois», d’Umberto Lenzi. C’est en Italie, qu’elle fait sa dernière apparition au cinéma, dans «Opération Dalila» (1965) avec Rory Calhoun.
Son mariage avec Burnett bat de l’aile ce qui la fragilise encore davantage. Gia Scala s’adonne à la boisson et consomme de grandes quantités de tranquillisants. Après plusieurs séparations et réconciliations, le couple divorce finalement en septembre 1970. suite à des arrestations pour troubles sur la voie publique, elle est contrainte de suivre un traitement psychiatrique. L’actrice est retrouvée morte dans sa chambre, à son domicile de Beverly Hills, le 30 avril 1972. L’enquête conclu à une overdose accidentelle d’alcool et de médicaments. Son corps est inhumé au cimetière de Holy Cross à Culver City en Californie, auprès de sa mère tant aimée.
© Philippe PELLETIER

1955 | Tout ce que le ciel permet ( all that heaven allows ) de Douglas Sirk
avec Rock Hudson
Le prix de la peur ( the price of fear / cry innocent ) de Abner Biberman avec Lex Barker |
1956 | Ne dites jamais adieu ( never say goodbye ) de Jerry Hopper
avec George Sanders
Racket dans la couture ( the garment jungle ) de Vincent Sherman avec Lee J. Cobb |
1957 | Quatre filles ravissantes ( four girls in town ) de Jack Sher
avec Sydney Chaplin
Trafic à la Havane / Le magot ( the big boodle / a night in Havana ) de Richard Wilson avec Errol Flynn Contrebande au Caire ( tip on a dead jockey / time for action ) de Richard Thorpe avec Robert Taylor Prenez garde à la flotte ( don’t go near the water ) de Charles Walters avec Glenn Ford |
1958 | L’étoile brisée / Shérif sans étoile ( ride a crocked trail ) de James Hibbs
avec Audie Murphy
Le père malgré lui ( the tunnel of love ) de Gene Kelly avec Richard Widmark Chef de réseau ( the two-headed spy ) de André De Toth avec Jack Hawkins Trahison à Athènes ( the angry hills ) de Robert Aldrich avec Robert Mitchum |
1959 | La bataille de la mer de corail ( the battle of the coral sea ) de Paul Wendkos avec Cliff Robertson |
1960 | L’homme des fusées secrètes ( I aim at the stars / wernher von braun / ich greife nach den sternen ) de Jack Lee Thompson avec Curd Jürgens |
1961 | Les canons de Navarone ( the guns of Navarone ) de Jack Lee Thompson avec Gregory Peck |
1962 | Le triomphe de Robin de Bois ( il trionfo di Robin Hood ) de Umberto Lenzi avec Don Burnett |
1965 | Opération Dalila ( operción Delilah / operation Dalila ) de Luis de los Arcos avec Rory Calhoun |