![]() 1954 L’impossible monsieur Pipelet – de André Hunebelle avec Michel Simon, Etchika Choureau & Gaby Morlay | ![]() 1973 Le permis de conduire – de Jean Girault avec Pascales Roberts, Maurice Biraud & Paul Préboist | ![]() 1975 L’intrépide – de Jean Girault avec Claudine Auger, Juliette Mills, Michel Galabru, Roger Hanin & Henri Attal | ![]() 1976 Un mari, c’est un mari – de Serge Friedman avec Frédérique Hébrard, Gisèle Casadesus & Daniel Prévost | ||
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Né le 29 mai 1926 à Paris, Louis Velle poursuit ses études jusqu’au baccalauréat. Il décide de s’orienter vers la comédie et débute au théâtre dans l’immédiate après-guerre. Après son service militaire dans un régiment semi-disciplinaire marocain, il s’inscrit au Conservatoire national d’art dramatique où il rencontre Frédérique Hébrard qu’il épouse en 1949. Dans le livre «La protestante et le catholique», Frédérique Hébrard relate leur rencontre qui donna naissance à Nicolas, François et Catherine.
Devenu jeune premier du cinéma français des années cinquante, Louis Velle débute dans «Agence matrimoniale» (1951) de Jean-Paul Le Chanois avec Bernard Blier. Il est le partenaire de Maurice Chevalier dans «J’avais sept filles» (1954) de Jean Boyer ou Michel Simon dans «L’impossible Monsieur Pipelet» (1955) de André Hunebelle. Il obtient des rôles plus importants dans «L’inspecteur aime la bagarre» (1956) avec Nicole Courcel et Paul Meurisse ou «Le coin tranquille» (1957) avec Dany Robin. Au théâtre, il joue «L’amour des quatre colonels» (1954) de Peter Ustinov au sein de la Compagnie Grenier-Hussenot et intègre la distribution de «6 hommes en question» (1963) de Frédéric Dard et Robert Hossein.
Ignoré par «La Nouvelle Vague», Louis Velle abandonne le grand écran pour se consacrer à l’écriture pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Il signe les dialogues du film policier «Corrida pour un espion» (1965) de Maurice Labro et adapte la pièce «L’escalier» (1967) avec Paul Meurisse et Daniel Ivernel. Auteur de plusieurs pièces de théâtre dès 1956, dans l’une d’elles, «La vie sentimentale», il partage l’affiche avec Jacqueline Gauthier. En 1973, il est le partenaire de Sophie Desmarets dans une comédie de boulevard «L’Arc de Triomphe» de Marcel Mithois, mis en scène par Jacques Charon. En 1966, Louis Velle et Frédérique Hébrard collaborent pour la première fois à l’écriture d’un feuilleton télévisé: «Comment ne pas épouser un milliardaire», le duo se reconstitue pour «La demoiselle d’Avignon» (1971) qui obtient un succès considérable. Le couple sollicite Michel Wyn pour la réalisation et attribue le rôle-titre à Marthe Keller. La popularité de Louis Velle lui permet d’être engagé dans des comédies de Jean Girault: «Le permis de conduire» (1972), «Les murs ont des oreilles» (1973) et «L’intrépide» (1974). En 1976, il partage l’affiche avec Frédérique Hébrard dans «Un mari, c’est un mari» de Serge Friedman. Par la suite, il se consacre uniquement à la télévision et au théâtre.
Pour le petit écran, Louis Velle joue le rôle principal de la série «L’étrange Monsieur Duvallier» (1978) où débute Sabine Azéma et apparaît dans des épisodes de «Julien Fontanes, magistrat». Rejoints par leur fils François, Louis Velle et Frédérique Hébrard signent des sagas qui sont de gros succès d’audience: «Le mari de l’Ambassadeur» (1989) avec Diane Bellego, «Le château des Oliviers» (1993) avec Brigitte Fossey ou «Le grand Batre» avec Marie-Christine Barrault. Sur les planches, il reprend à plusieurs reprises le rôle crée par Jean-Pierre Cassel dans «La fille sur la banquette arrière». Pour ses dernières apparitions, il obtient un second rôle sous la direction de son fils dans le film «Comme des rois» (1996) aux côtés de Stéphane Freiss et Maruschka Detmers et dans le téléfilm «Les châtaigniers du désert» (2009) que réalise Caroline Huppert et dont l’adaptation est signée avec sa femme et son fils. Louis Velle s’éteint le 2 février 2023, à 96 ans, entouré de ses proches.
© Olivier SINQSOUS

1951 | Agence matrimoniale – de Jean-Paul Le Chanois avec Michèle Alfa |
1952 | Les trois mousquetaires – de André Hunebelle avec Georges Marchal |
1953 | J’avais sept filles – de Jean Boyer
avec Maurice Chevalier
Une vie de garçon – de Jean Boyer avec Geneviève Kervine L’œil en coulisses – de André Berthomieu avec Jean-Marc Thibault |
1954 | L’impossible monsieur Pipelet – de André Hunebelle
avec Michel Simon
Escale à Orly ( zwischenlandung in Paris ) de Jean Dréville avec Simone Renant |
1955 | La meilleure part – de Yves Allégret avec Gérard Philipe |
1956 | L’inspecteur aime la bagarre – de Jean Devaivre avec Nicole Courcel |
1957 | Le coin tranquille / Déshabillez-vous, madame – de Robert Vernay avec Dany Robin |
1960 | Par-dessus le mur – de Jean-Paul Le Chanois avec Françoise Prévost |
1962 | À cause, à cause d’une femme – de Michel Deville avec Mylène Demongeot |
1964 | Parmi les vautours ( unter geiern / among vultures / frontier hellcat / là dove scende il sole /
medju jastrebovima ) de Alfred Vohrer
avec Elke Sommer
CM Les archives de la France – de Henri Calef Seulement voix & narration |
1965 | Corrida pour un espion – de Maurice Labro
avec Pascale Petit
Seulement scénario |
1966 | Martin soldat – de Michel Deville avec Robert Hirsch |
1967 | La nuit infidèle – de Antoine d’Ormesson avec Christiane Minazzoli |
1969 | Docteur Caraïbes – de Jean-Pierre Decourt avec Suzanne Leigh |
1970 | La poudre d’escampette – de Philippe de Broca avec Michael York |
1972 | Les anges – de Jean Desvilles avec Michel Bouquet |
1973 | Le permis de conduire – de Jean Girault
avec Pascales Roberts
CM La ligne de sceaux – de Jean-Paul Torok avec Hélène Surgère |
1974 | Les murs ont des oreilles – de Jean Girault
avec Chantal Nobel
Quand la ville s’éveille / Le gang des fourgons blindés – de Pierre Grasset avec Raymond Pellegrin |
1975 | L’intrépide – de Jean Girault avec Claudine Auger |
1976 | Un mari, c’est un mari – de Serge Friedman
avec Frédérique Hébrard
+ scénario |
1984 | Clair ( private passions ) de Kikuo Kawasaki avec Sybil Danning |
1986 | CM Bitumes – de François Velle avec Caroline Laurence |
1987 | Duo solo – de Jean-Pierre Delattre avec Patrick Chesnais |
1996 | Comme des rois – de François Velle
avec Maruschka Detmers
Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil |