![]() 1977 Les petits câlins – de Jean-Marie Poiré avec Claire Maurier, Josiane Balasko, Jean Bouise & Françoise Bertin | ![]() 1978 La femme qui pleure – de Jacques Doillon avec Haydée Politoff, Jacques Doillon & Jean-Denis Robert | ![]() 1982 Liberty Belle – de Pascal Kané avec Jérôme Zucca, André Dussollier & Bernard-Pierre Donnadieu | ![]() 1985 Passage secret – de Laurent Perrin avec François Siener, Franci Camus, Ged Marlon & Michel Subor | ||
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Née le 3 juin 1952 à Saint-Mandé, Dominique Laffin s’installe avec sa mère, son frère et sa sœur à Paris après le divorce de ses parents. Après son baccalauréat, elle entame des études universitaires qu’elle abandonne rapidement. Elle exerce différents métiers tout en rêvant de devenir comédienne. Elle rencontre en réalisant la pochette de l’un de ses 33 tours le chanteur Yvan Dautin qu’elle épouse et donne naissance à Clémentine (Connue sous le nom de Clémentine Autin, journaliste et femme politique). Elle s’inscrit alors dans un cours d’art dramatique tout en faisant le tour des maisons de production.
Dominique Laffin débute au cinéma dans «Le pied!» (1975) de Pierre Unia puis obtient un second rôle dans «La nuit tous les chats sont gris» (1977) de Gérard Zingg. Mais c’est Claude Miller qui lui offre un rôle conséquent de jeune femme désorientée dans «Dites-lui que je l’aime» (1977) de Claude Miller avec Gérard Depardieu et Miou-Miou. Si l’accueil critique est favorable le public ne suit pas. Néanmoins, elle obtient le rôle d’une mère divorcée et professionnellement instable dans «Les petits câlins» (1977) le premier film de Jean-Marie Poiré et d’une femme mariée multipliant les liaisons dans «La femme qui pleure» (1978) de Jacques Doillon qui ne rencontrent pas le public. Egérie du cinéma d’auteur, on la retrouve sous la direction réalisatrices débutantes dans des films personnels et ambitieux comme «Tapage nocturne» (1978) de Catherine Breillat et «Félicité» (1979) de et avec Christine Pascal. Elle est dirigée par deux cinéastes prestigieux: Robert Enrico pour «L’empreinte des géants» (1979) et Marco Ferreri pour «Pipicacadodo» (1980) qui s’avèreront des échecs commerciaux.
Pressentie pour être la partenaire de Alain Delon dans «Le toubib» (1979) de Pierre Granier-Deferre, elle refuse cette proposition pour des raisons non artistiques mais liées à la personnalité de l’acteur principal. Elle est boycottée par l’establishment de la profession mais privilégiée par les jeunes réalisateurs, elle disait avec ironie: «Je suis celle que l’on vient chercher quand on veut faire un film et que l’on a pas de rond» (Première-1983). D’ailleurs, elle tourne nombre de premiers films qui resteront inédits: «À propos de neige fondue» (1979) de Gilles Katz, «Instants de vie - Instincts de femme» (1980) de Claude Othin-Girard ou «Un homme à l’endroit, un homme à l’envers» (1983) de Madeleine Laik.
En 1982, elle tourne «Liberty belle» de Pascal Kané avec Jérôme Zucca qui interprète un jeune homme naïf découvrant le Paris des années soixante, présenté dans la Section Perspectives à Cannes l’année suivante. On la retrouve à la télévision dans «La tribu des vieux enfants» (1982) de Michel Favart avec Thierry Lhermitte et Sophie Barjac. En 1983, dans un registre plus commercial, elle est la maîtresse de Yves Montand dans «Garçon!» (1983) de Claude Sautet. Le dernier tournage de Dominique Laffin est «Passage secret» (1984) de Laurent Perrin qui sortira quatre mois après son décès. Ce réalisateur lui consacrera un documentaire intitulé «Dominique Laffin, Portrait d’une enfant pas sage» diffusé le 9 novembre 1997 sur Cinécinéma Culte. Mais ce ne sera pas sa dernière apparition à l’écran car en 1986 sort «La main dans l’ombre» de Rudolf Thome avec Bruno Ganz tourné en 1982. Mais suite à des excès d’alcool et de drogue, Dominique Laffin meurt subitement d’une crise cardiaque, le 11 juin 1985 à son domicile parisien du douzième arrondissement. Elle repose au Cimetière Montmartre.
© Olivier SINQSOUS

1974 | Le pied ! – de Pierre Unia avec Christian Alers |
1977 | La nuit tous les chats sont gris – de Gérard Zingg
avec Gérard Depardieu
Dites-lui que je l’aime – de Claude Miller avec Miou-Miou Les petits câlins – de Jean-Marie Poiré avec Claire Maurier |
1978 | La femme qui pleure – de Jacques Doillon
avec Haydée Politoff
Tapage nocturne – de Catherine Breillat avec Joe Dallesandro CM Les seize ans de Jérémie Millet – de Dominique Maillet avec Rémy Laurent CM Vive la mariée ! – de Patricia Noïa avec Richard Berry |
1979 | Félicité – de Christine Pascal
avec Paul Crauchet
L’œil du maître – de Stéphane Kurc avec Daniel Gélin À propos de neige fondue – de Gilles Katz avec Michel Robin L’empreinte des géants – de Robert Enrico avec Serge Reggiani |
1980 | Pipicacadodo ( chiedo asilo ) de Marco Ferreri
avec Roberto Benigni
Instants de vie / Instinct de femme – de Claude Othin-Girard avec Marcel Maréchal |
1981 | CM Room service – de Boris Bergman
avec Dominique Maurin
CM Nous nous sommes séparés sans violence – de Bernadette Marie avec Dominique Reymond |
1982 | Liberty Belle – de Pascal Kané
avec André Dussollier
La main dans l’ombre ( system ohne schatten ) de Rudolf Thome avec Bruno Ganz CM Panthéon – de Jean-Jacques Grand-Jouan avec Brigitte Chamarande |
1983 | Garçon ! – de Claude Sautet
avec Yves Montand
Un homme à l’endroit, un homme à l’envers / Maman, il faut que je te quitte – de Madeleine Laik avec Jean Benguigui CM Le cri du printemps – de Dominique Dalmasso avec Dominique Dalmasso |
1984 | Akropolis now – de Hans Liechti avec Ricardo Nimtz |
1985 | Passage secret – de Laurent Perrin avec François Siener |
AUTRES PRIX : | |
Prix Suzanne Bianchetti de la meilleure révélation de l’année, France ( 1980 ) |